Biographie Edith Penrose Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Edith Penrose ( - ) est une économiste anglaise née aux États-Unis, réputée pour la publication d'un ouvrage intitulé "The Theory of the Growth of the Firm", qui décrit les multiples manières (et la rapidité) par lesquelles les firmes modernes croissent. Il s'agit d'une contribution importante au monde de l'économie et du management par l'une des premières femmes à avoir influencé significativement ces domaines. Elle est également une spécialiste reconnue du monde de l'économie du pétrole, auteure de plusieurs ouvrages. Elle est par ailleurs mère de trois enfants. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et voyages[modifier | modifier le code] Edith Tilton est née à Los Angeles le 15 novembre 1914. En 1944, elle épouse Ernest Penrose, titulaire d'une Chaire d'économie à Johns Hopkins. Sa contribution principale : The Theory of the Growth of the Firm[modifier | modifier le code] Une des fondatrices du management moderne?
"L'acteur et le système" Les contraintes de l'action collective Seuil 1977 Copyright : Le contenu de cette page a été copié (social.subject-line.com/t2337-topic). Sommaire I Le livre : FICHE de LECTURE - SYNTHÈSE II - CRITIQUE - Pistes de réflexion I - Le livre : FICHE de LECTURE - SYNTHÈSE Michel Crozier et Erhard Friedberg définissent ce livre comme un manuel, non pas de sociologie des organisations, mais de sociologie de l’'action organisée. Cette méthode, basée sur l’'analyse stratégique, se positionne sur le plan des relations de pouvoir entre acteurs et des règles implicites qui gouvernent leurs interactions, et qui sont appelées ici « jeux ». Le pouvoir est défini comme une relation structurante caractérisée par le déséquilibre d’'une relation qui est réciproque, et par la possibilité de certains individus ou groupes d’'agir sur d’autres individus ou groupes. Michel Crozier et Erhard Friedberg mettent en avant le système à entrées multiples avec la possibilité d’'agir sur une des variables. Sujets :
Matrice d'Ansoff Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Matrice d'Ansoff Objectif de la matrice[modifier | modifier le code] La matrice, croisant les produits (actuels et nouveaux) et les marchés (actuels et nouveaux) de l'entreprise, permet de faciliter la prise de décision du décideur. Définition de la matrice[modifier | modifier le code] Selon Ansoff, il existe quatre stratégies de croissance: Pénétration de marché (ou consolidation) - produits existants/marché existants[modifier | modifier le code] L’entreprise cherche à développer les ventes de ses produits actuels sur ses marchés actuels grâce à un effort marketing plus soutenu. pousser le client à augmenter son niveau d’achat ou sa fréquence d’achat ;détourner le client des concurrents ;ou convaincre les clients potentiels. Extension de marché[modifier | modifier le code] Développement de produits (ou extension de segments)[modifier | modifier le code] Diversification[modifier | modifier le code] Article connexe[modifier | modifier le code]
La chaine de valeur de Porteur "La valeur est la somme que les clients sont prêts à payer pour obtenir le produit qui leur est offert. Cette valeur résulte de différentes activités réalisées par les fournisseurs, la firme et les circuits de distribution, que ceux-ci soient intégrés ou non à la firme. (…) Au sein de cet agrégat, M. Porter cherche à identifier les lieux essentiels de création de la valeur, de manière à cerner les modalités permettant d'obtenir un avantage concurrentiel." Michael Porter distingue les activités génératrices de valeur en activités principales et en activités de soutien. Les activités de soutien viennent à l'appui des activités principales, en assurant : La façon dont l'entreprise maîtrise chaque activité détermine : Les principales sources d'avantages concurrentiels apparaissent en comparant la chaîne de valeur de l'entreprise avec les chaînes de valeur des concurrents, lorsque cela est possible. 2. les activités créatrices de valeur seront regroupées, chaque fois que : Exemple
Les 5 forces stratégiques de Porter Le modèle des cinq forces concurrentielles de Porter est un outil d’analyse stratégique de l’environnement concurrentiel d’une entreprise. L’auteur, M.E. Porter, part du postulat selon lequel la “performance” de l’entreprise dépend de sa capacité à affronter, influencer et résister aux pressions de sont environnement concurrentiel. En effet, l’objectif principal d’une entreprise doit être d’obtenir un avantage concurrentiel sur son marché, ce qui se mesure in fine par sa capacité à générer du profit (sa performance). Ce modèle a pour but de permettre d’identifier les forces en présence dans l’environnement concurrentiel et leurs intensités, d’adapter sa stratégie pour obtenir un avantage concurrentiel et ainsi, de réaliser des profits supérieurs à la moyenne du secteur. Les cinq forces concurrentielles de Porter Michael Porter a identifié 5 types de forces qui peuvent s’exercer de manière plus ou moins intense dans l’industrie. Cadre d’utilisation de cet outil Sources : Voir aussi :
Les Classiques des sciences sociales Abel-Rémusat, Jean-Pierre [1788-1832] sinologue, titulaire de la 1re chaire de langue et littérature chinoise au Collège de France [ sous-collection "Chine ancienne" ] Adler, Alfred [1870-1937] psychanalyste Alain (Émile Chartier) [1868-1951] philosophe français Alexéiev, Basile [1881-1951] professeur au Collège de France Alexis, Jacques Stephen [1922-1961] Écrivain, homme politique et médecin haïtien [sous-collection "Études haïtiennes"] Alexis, Stephen [1889-1962] Diplomate, enseignant, historien, journaliste et écrivain haïtien né aux Gonaïves, père de Jacques Stephen Alexis. André, Yves-Marie, jésuite [1902-1954] Professeur de mathématiques à Caen en Normandie Anglès d'Auriac, Jean [1902-1954] Docteur ès Lettres, professeur à la Faculté des Lettres de Rennes Archambault, Paul [1883-1950] Ardouin, Beaubrun [1796-1865] Historien et homme politique haïtien [sous-collection "Études haïtiennes"] Argens, Jean-Baptiste de Boyer, Marquis d' [1704-1771] homme de lettres et philosophe français
Biographie Joseph Schumpeter Sa vie Joseph Schumpeter est né dans une famille de la bourgeoisie autrichienne. Il étudie le droit à Vienne au début du XXe siècle, dans une université qui est alors un des hauts lieux de la réflexion économique, avec Eugen von Böhm-Bawerk, Carl Menger et Friedrich von Wieser. A 26 ans, il entame une carrière universitaire qui l’amène notamment à enseigner à l’université de Columbia, avant de revenir à Bonn (jusqu’en 1934), puis d’être nommé à Harvard (où il terminera sa carrière). Sa pensée Avec Keynes, ce fut le monstre sacré de l’économie du XXe siècle. économique propres à une économie de marché, il existe des cycles longs, de l’ordre d’un demi siècle (moitié pour la phase de croissance, moitié pour la phase de ralentissement), dont le déterminant est une innovation technique majeure qui irrigue toute une série d’applications portées par les entreprises et suscite des vagues successives d’investissements. Ses écrits Capitalisme, socialisme et démocratie (1942), éd. Commentaires
Philippe Corcuff : Figures de l’individualité, de Marx aux sociologies contemporaines. Entre éclairages scientifiques et anthropologies philosophiques. Philippe Corcuff a L’opposition de l’individuel et du collectif est souvent apparue comme un axe structurant pour la sociologie. Quelques questions épistémologiques introductives. Avant d’entamer la discussion proprement dite sur les sociologies de l’individualité, il nous faut clarifier deux problèmes qui seront engagés dans l’analyse : 1er) le rapport à la polarisation méthodologique traditionnelle entre holisme et individualisme, et 2e) le statut dans la recherche sociologique de ce qui est appelé « anthropologies philosophiques ». Ni individualisme, ni holisme : un relationnalisme méthodologique. Les approches sociologiques contemporaines de l’individualité se situent bien, le plus souvent, dans le « jeu de langage » sociologique. Sociologies et anthropologies philosophiques. Après ces clarifications introductives, revenons à la question de la lecture sociologique de l’individualité. Marx et l’individualité.
Baromètre de Gestion Stratégique « Ton "BGS" est plus qu'une aide pour toute personne en affaires qui a le désir de structurer mieux ses différents services. À mesure que cette firme ou compagnie prend de l'expansion, il devient plus facile, à l'aide de ton tableau, d'orienter et de faire évoluer les objectifs à atteindre. C'est en quelque sorte une lumière à 360' degrés qui te permet de voir en même temps toutes les facettes de la structure... Ton tableau a cet avantage de dépanner et d'aider aussi bien celui qui débute que celui qui est en affaires depuis belle lurette. Brillant de comparer cette structure d'aide à un Rubik's Cube. » Henri Lacourcière « Au cours des prochaines années, les changements organisationnels seront continus et les stratégies de gestion du changement s'imposeront i.e. les stratégies qui tiendront compte des attitudes des personnes face au changement, de l'équilibre entre les aspects techniques et humains et du processus d'adaptation des individus au changement. » Gestion du changement
Michel Crozier, l'homme des organisations Le sociologue Michel Crozier vient de mourir à l’âge de 90 ans. Né en 1922 à Sainte-Menehould (Marne), il est considéré comme un pionnier de la sociologie des organisations. Diplômé de HEC et d’une thèse de droit, il laisse derrière lui une œuvre conséquente, dont L’Acteur et le système, livre traduit et débattu dans de nombreux pays. Chercheur au CNRS, il y avait fondé en 1962 le Centre de sociologie des organisations (CSO) qui reste encore très dynamique aujourd’hui. Michel Crozier (1922-2013) fait partie de ces intellectuels français nés dans l’entre-deux guerre, dont l’originalité intellectuelle et méthodologique a largement passé les frontières françaises. Comprendre les relations de pouvoir Ses premières enquêtes de terrain cherchent à rendre compte du fonctionnement (et des dysfonctionnements) des systèmes bureaucratiques. L’analyse stratégique comme méthode d’intervention Pour Crozier, c’est sur la base de ces postulats qu’il faut analyser le fonctionnement des organisations.
Les apports de Henri Mintzberg L'approche systémique pour mieux comprendre les organisations Les apports de Henri Mintzberg L'approche systémique pour mieux comprendre les organisations Dominique Grootaers, Le GRAIN asbl, 14 décembre 2005 Henry Mintzberg est une figure de référence internationale dans le domaine de la sociologie des organisations. Les modèles qu’il a élaborés permettent de mieux comprendre le fonctionnement d’une organisation. Le canadien Henri Mintzberg est apparu depuis les années 70 et 80 comme le théoricien de référence dans le domaine de l’analyse des organisations. Au fur et à mesure des essais de Henri Mintzberg s’est profilée une théorie qui est depuis lors abondamment utilisée, commentée et soumise à la critique et qui s’avère d’un intérêt fondamental pour analyser une organisation avant d’envisager la manière d’y opérer un changement. L’apport majeur de Mintzberg est d’avoir élaboré une typologie permettant de catégoriser les diverses composantes internes d’une organisation. 1. 1.1. 1.1.1. La dimension verticale 1.1.2. 1.2. 1.3. 2. 2.1. 2.2. 2.3. 2.4.
Dynamique des Structures Dans son célèbre ouvrage Structure et dynamique des organisations, H. Mintzberg définit la structure d'une organisation comme "la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches". 1. Les mécanismes de coordination Cinq mécanismes expliquent les moyens fondamentaux par lesquels les organisations coordonnent leur travail : - l'ajustement mutuel : coordination du travail par simple communication informelle, - la supervision directe : mécanisme de coordination par lequel une personne se trouve investie de la responsabilité du travail des autres, - la standardisation des procédés : le contenu du travail est spécifié ou programmé (ex : mode d'emploi, gamme de fabrication), - la standardisation des résultats : par exemple, spécification des dimensions du produit ou de la performance à atteindre, - la standardisation des qualifications : spécification de la formation de celui qui exécute le travail. H. Haut
Adhocratie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'adhocratie est un néologisme (provenant du terme latin « ad hoc ») utilisé pour désigner une configuration organisationnelle qui mobilise, dans un contexte d’environnements instables et complexes, des compétences pluridisciplinaires et transversales, pour mener à bien des missions précises (comme la résolution de problèmes, la recherche d'efficience en matière de gestion, le développement d'un nouveau produit, etc.). L’adhocratie a d'abord été formulée par Alvin Toffler dans Le choc du futur (1970) puis a été popularisée par Robert Waterman Jr. dans Adhocracy. The power to change (1990). Ce concept organisationnel s'oppose à la bureaucratie. L'organisation adhocratique est utilisée par plusieurs grandes firmes (comme la NASA ou Motorola) pour mener des projets d'envergure. §Selon Toffler[modifier | modifier le code] Alvin Toffler a popularisé le terme d'« adhocratie » dans son étude Le choc du futur (1970).