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Il y a Pinterest… mais aussi les autres (Polyvore, TheFancy, Shopstyle…)

Il y a Pinterest… mais aussi les autres (Polyvore, TheFancy, Shopstyle…)
Impossible de passer à côté du Buzz de février (avec un “B” majuscule) tellement tout le monde en a parlé. Je parle bien évidemment de Pinterest, terme que toutes les agences digitales et Social Media Managers ont eu à la bouche ces dernières semaines. Nous n’en sommes pas fiers mais nous avons participé nous aussi à ce brouhaha digital en publiant nos avis respectifs et qui se rejoignent (l’article de Fred Cavazza : Connaissez-vous Pinterest, le dernier épiphénomène d’une longue série ? et ma tribune pour le site d’informations Petit Web : Pinterest, le nouveau Chatroulette ?). Pinterest est un service, qui finalement n’invente pas grand chose. Ce n’est pas du tout une critique de dire cela car bien souvent les services qui fonctionnent le mieux ne sont pas les plus innovants, mais ceux qui savent trouver la bonne approche, le bon positionnement, et qui comblent des attentes fortes des internautes… et non qui essaient d’en créer des nouvelles.

Avec les nouvelles pages et formats publicitaires, Facebook privilégie les marques fortes La semaine dernière s’est tenu à New-York la première édition de la Facebook Marketing Conference. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils ont fait les choses en grand et que la distance se creuse entre Facebook et les autres médias sociaux. Beaucoup de choses ont été annoncées lors de cet évènement, autant dire tout de suite que l’impact sur les marques présentes va être énorme. Je pense ne pas me tromper en disant que d’un point de vue marketing, la plateforme évolue dans le bon sens, mais que tous ne pourront pas en profiter. Timeline pour les marques, nouveaux formats publicitaires et statistiques en (quasi) temps réel Avant de nous lancer dans une analyse plus poussée, commençons par récapituler les annonces : Basculement de toutes les pages au format Timeline. De nouveaux indicateurs de succès et des statistiques en temps réel. Comme précisé plus haut, les changements induits par ces nouveautés sont nombreux et très impactants. Quels impacts pour les annonceurs déjà présents ?

Twitter rachète Posterous et poursuit sa croissance, malgré des pertes importantes La nouvelle est passée presque inaperçue en début de semaine : Twitter a racheté Posterous, une plateforme de publication rapide (Twitter Acquires Posterous). Une nouvelle assez surprenante dans la mesure où Twitter n’est pas connu pour son appétit (ils se contentent généralement de racheter des “petites” proies comme Tweetdeck. Visiblement ce rachat ressemble plus à un transfert technologique qu’autre chose, car la direction de Twitter masque à peine son intention de fermer prochainement les Spaces de Posterous. Il semblerait que Posterous souffre en fait d’une position d’éternel second (Top 10 Free Online Blogging Platforms), car ils n’ont pas su rattraper le retard sur le grand rival Tumblr. Tout laisse à penser que la direction de Twitter va abandonner la compétition avec Tumblr et récupérer les équipes dont quelques pépites (Why Twitter Bought Posterous: Talent And Apple).

Les médias sociaux sous-entendent de l’agilité de la part de l’entreprise Introduction : cet article se place dans la continuité de Les 3 étapes de l’évolution digitale de votre entreprise. “Sur les médias sociaux, il faut être agile au risque de devenir fragile.” : je donne souvent cette phrase à certains directeurs d’entreprise pour leur faire comprendre que les médias sociaux ne changent pas seulement la donne du point de vue de la communication ou de la relation client (cette partie externe et visible des médias sociaux), mais aussi au niveau de la structure. Sans aborder ici les questions autour de l’organisation des métiers du Social Media (Les rôles du Social Media Manager), les impacts internes des médias sociaux sur une structure et ses processus sont à prendre en compte au même titre que les enjeux externes. Nous présentions cela en détail il y a quelques semaines dans le schéma du Social Business. Comment votre société évalue-t-elle le changement et les tendances actuelles et futures ? Deux questions mais des réponses à apporter…

Google s'attaque directement à Foursquare avec Google Latitude - MediasSociaux.fr MediasSociaux.fr “Know your enemy” scandait le groupe de rock Rage Against The Machine au milieu des années 90. Google a bien compris cette règle que la société, malgré sa position de leader, vit dans un monde digital et mobile en pleine ébullition où il faut savoir être en position de force par rapport à ses différents concurrents. Car lorsque l’on s’appelle Google, tout comme Facebook, on ne lutte pas sur un seul marché, mais sur toutes les composantes actuelles du digital et des médias sociaux. C’est entre autres pour cette raison que Google est, plus que jamais, au centre du Panorama des médias sociaux. Foursquare sur un marché de la géolocalisation qui oscille entre balbutiement (La géolocalisation : un usage encore timide en France), et fort intérêt de nombreuses marques (6 exemples d’opérations marketing sur Foursquare) et apparition fréquente de nouveaux acteurs sur ce marché, apparaît comme un acteur fébrile, dont la position actuelle de leader n’apparaît pas comme solide.

Panorama des médias sociaux 2012 (The english version of this article is here: Social Media Landscape 2012) Il y a quelques années une analyste disait que dans cinq ans, les médias sociaux seront comme l’air (omniprésents). Nous sommes en 2012 et les médias sociaux n’ont jamais occupé une place aussi importante sur le web, à tel point que l’on en vient à se demander dans quelle mesure il est encore pertinent de dissocier les médias sociaux et le web. Pourtant, si l’on s’en tient à la définition que j’ai donnée (“Les médias sociaux désignent un ensemble de services permettant de développer des conversations et des interactions sociales sur internet ou en situation de mobilité”), il existe bien une différence entre un site web classique et les médias sociaux, surtout si l’on étudie de plus près les différents types de médias sociaux. Un écosystème toujours aussi dense Nous retrouvons ainsi au centre de ce schéma trois acteurs qui proposent une large palette de fonctionnalités (Facebook, Twitter et Google+).

Facebook sera-t-il le nouveau Yahoo ? Le Facebook que nous connaissons aujourd’hui (en 2012) est très différent de celui que nous avons connu en 2010, et encore plus de ce qu’il était en 2007 (cf. L’impact des changements de Facebook pour les utilisateurs, les annonceurs et les fournisseurs de contenu et Pourquoi les Timeline Applications vont vous forcer à repenser votre présence sur Facebook). Bref, c’est une plateforme sociale en permanente évolution qui, non content d’avoir une position dominante, cherche à accroitre encore cette domination. Puisqu’ils vont très prochainement récolter plusieurs milliards de $ en bourse pour financer cette évolution, la grande question est maintenant de savoir dans quelle direction va se faire cette évolution. Je pense que le plus simple pour trouver une réponse à cette question est de s’intéresser au modèle dont ils souhaitent s’éloigner et de comparer les options à ce qui a été fait par le passé. Du réseau d’étudiant à la plateforme sociale De la plateforme sociale au portail Yahoo!

Connaissez-vous Pinterest, le dernier épiphénomène d’une longue série Je ne sais plus qui disait que le web évolue par cycle de 5 ans, en tout cas j’ai comme l’impression que tout le monde est en train de chercher le nouveau Facebook. Pourquoi ? Je ne sais pas trop en fait… Ce mois-ci, la dernière coqueluche de la blogosphère est donc Pinterest. Mais commençons par le commencement : Pinterest est donc un service qui vous permet de partager vos trouvailles en les épinglant (“pin“) sur vos différents panneaux (“boards“). Comme sur Tumblr, les trouvailles sont agrégées dans des catégories thématiques (ici interiors) : Comme sur Twitter, chaque membre possède un profil que vous pouvez suivre (“follow“) : Voilà, c’est tout. Je ne remets pas en cause l’intérêt de ce service pour séduire les hipsters de la Silicon Valley, mais vous constaterez qu’il est avant tout configuré pour partager des produits inspirationnels ou socialement valorisants. On retrouve ainsi dans les boards des membres principalement des produits fantasmés.

Les animateurs vont-ils remplacer les mascottes des marques ? Dans ma jeunesse, les marques se servaient de mascottes pour incarner des valeurs et paraitre plus sympathiques auprès du public. À l’époque nous avions donc un dauphin pour Galak, un gros costaud pour Malabar… Depuis la situation à bien changée. La télé-réalité et les médias sociaux ont ainsi fait évoluer les idéaux des consommateurs d’effigies fantasmées (les mascottes) ou idéalisées (les stars de ciné) vers des figures plus proches, plus réalistes, mieux ancrées dans le quotidien “palpable” des cibles. Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? Si vous n’avez rien à dire, payez un autre pour ne rien dire à votre place Nous avons donc une marque de tablettes de chocolat qui essaye visiblement de séduire les jeunes et qui utilise pour cela une figure visible de la génération Y : Norman, un vidéocaster plutôt sympathique. Voilà… C’est tout… Rien d’autre… L’important n’est pas le porte-parole, mais l’alignement à la posture de marque Cette opération est admirable à plus d’un titre :

Les 3 étapes de l’évolution digitale de votre entreprise On lit sans cesse que nous sommes en train de vivre une révolution digitale, sociale et mobile. De nouveaux acronymes comme le SOLOMO (SOcial LOcal MObile) apparaissent pour définir cette interconnexion entre la géolocalisation, les interactions digitales au sein de lieux physiques (magasins, restaurants, musées, …), les usages sociaux et participatifs, les nouveaux services que sont les médias sociaux et les terminaux mobiles. Sauf que Facebook n’est pas la révolution, la vraie révolution est celle qui doit, et qui en train d’avoir lieux au sein des entreprises, comme je l’avais précédemment écrit (La révolution, ce n’est pas Facebook : c’est la digitalisation de l’entreprise). Digitalisation et social business Cette révolution digitale est ce passage des entreprises vers le monde digital. Certaines n’ont déjà pas survécu, faute d’avoir su faire leur mutation à temps, face à des nouveaux entrants ou des usages qui ont bouleversé leur univers. Savoir se tenir prêt

Et on reparle des outils de gestion de communauté Industrialiser la présence de votre marque sur les médias sociaux passe nécessairement par l’adoption d’outils vous permettant de centraliser et d’automatiser les tâches, mais aussi d’organiser vos équipes et de faire de l’analyse décisionnelle (“Social Business Intelligence” ?). J’avais déjà abordé cette question il y a près de 3 ans (Des content Management Systems aux Community Management Systems), et depuis la situation a bien changé… ou pas ! Je fais ainsi le distinguo entre les solutions servant à optimiser / industrialiser une présence sur les médias sociaux, domaine où il y a pléthore d’offres, et les outils qui permettent de gérer une communauté hébergée (là ça se complique, car malgré quelques framework et briques open source, les solutions sont très peu nombreuses). L’étude commence ainsi avec quelques statistiques hallucinantes, par exemple le nombre moyen de comptes sur les médias sociaux pour une marque US : 178.

Etat des lieux du Community Management en 2012 J’ai moins parlé en 2011 de Community Management que les années précédentes. Il faut dire que mes précédents articles avaient amenés de très nombreuses réactions constructives qui globalement allaient dans le sens de dire que la vision d’un Community Manager, mouton à 5 pattes, doit cesser, car les missions de gestion de communauté et plus largement d’animation de la présence d’une marque sur les médias sociaux impliquent de nombreux univers et métiers de l’entreprise : relation client, communication, innovation, produit. Dur dans ces conditions de confier les clés de la boutique sur Internet à une seule personne, qui plus est, lorsque celle-ci est externe à l’entreprise. Résultat, les cas de bad buzz se sont multipliés en 2011 et sur ce blog nous avons choisi de ne pas tirer sur l’ambulance des marques qui se faisaient chatouiller ou égratiner. Quelques constats tirés en 2011 ? Les formations diplômantes sur ces métiers vont arriver et vont tirer la profession vers le haut.

Ce qu’il faut comprendre du rachat de Instagram par Facebook pour 1 milliard de dollars Le chiffre peut, bien évidemment, paraître délirant pour un service mobile (et uniquement mobile) qui existe depuis moins de deux ans, qui compte 9 salariés, qui a su intéresser 27 millions de membres, et qui vient seulement de se lancer, début avril sous Google Android (Instagram arrive enfin sur Android). Oui c’est évident que cette annonce va s’ajouter à longue liste des services survalorisés qui participent depuis 2 / 3 ans au renforcement de la perception d’une bulle spéculative autour de certains services. Cependant, si on s’arrête à ses premiers chiffres, et notamment au chiffre de 1 milliard que Facebook a mis sur la table pour s’offrir Instagram, on ne comprendra forcément rien à la guerre que se mène actuellement Facebook et Google. Avant propos : Instagram en quelque mots… En dehors de chiffres précédemment cités, Instagram n’apparaît pas comme un outil révolutionnaire en soi. La crainte n°1 de Facebook : Google La crainte n°2 de Facebook : finir aux oubliettes comme MySpace

Bientôt 1,5 milliard d’utilisateurs de Google+ ? Cette semaine l’actualité est décidément très chaude, car juste après le rachat d’Instagram, Google nous dévoile une révision majeure de Google+ : Toward a simpler, more beautiful Google. Au programme des nouveautés : nouvelle barre de navigation, nouveaux profils, nouvelles pages d’exploration… Si ces changements sont les bienvenus, ils masquent cependant des mutations bien plus impactantes pour Google et initient un chantier bien plus ambitieux. La preuve en est avec la première phrase de l’annonce : “More than 170 million people have upgraded to Google+“. Je ne m’attarde pas sur le chiffre de 170 M (il doit s’agir de comptes ouverts et non d’utilisateurs actifs), mais sur la terminologie : ces personnes ne se sont pas inscrites (have registered), mais elles ont procédé à une mise à jour (have upgraded). La nuance est subtile, mais elle témoigne de la posture de Google vis-à-vis de sa plateforme sociale. Mais commençons par le commencement avec une synthèse de ce qui a été présenté.

Retour sur les tendances des médias sociaux en 2011 Tous les ans, nous vous proposons les tendances (prédictions ?) pour l’année prochaine. Certaines tendances prêtent à sourire, d’autres se confirment avec le temps. Les médias sociaux nous entraînant, il est bon en ce début d’année de regarder un peu dans le rétroviseur de l’année écoulée et de revenir sur les tendances 2011 que je vous avais présentées dans 6 tendances sur les médias sociaux en 2011. Pour rappel, il ne s’agissait ni de deviner quel futur outil allait être sur le haut du panier en 2011, ni d’appréhender les nouveautés fonctionnelles qu’allaient proposer Twitter, Facebook ou Foursquare. En tout cas, à mon sens, les tendances digitales qui ont marqué 2011 sont : Si je reprends donc maintenant les 6 tendances que j’avais présentées début d’année 2011, nous n’en sommes pas très loin : “Tout continuera à aller trop vite” : VRAI. 2012 est bien commencée maintenant et l’année s’annonce riche… Laissez un commentaire

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