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Exemples de compétences transversales

Exemples de compétences transversales
Retour Précédent Dans l'enseignement secondaire et supérieur, tant les enseignants que les élèves sont habitués à penser en termes de disciplines : Français, Anglais, Maths, Biologie, Psychologie sociale, etc.. Il arrive que l'un ou l'autre élève/étudiant ne réussisse pas dans une, plusieurs ou toutes les disciplines qu'il y a au programme. On recherche quelle est la cause de ces problèmes. "Il ou elle n'a pas réussi parce qu'il/elle manque de motivation" - qu'est-ce que la motivation ? "Il ou elle a un mauvais niveau en Anglais/Français/etc. parce qu'il/elle ne participe pas" - que veut dire participer ? "Il ou elle n'a pas réussi sa composition parce qu''il/elle a perdu ses moyens" - ne serai-ce pas à cause du stress ? "Untel ou unetelle n'arrive pas à travailler en groupe" - que faut-il pour travailler en groupe ? D'autres étudiant(e)s, tout au contraire, sont motivés, participent bien, ne sont pas victimes du stress et fonctionnement bien en groupe. Les compétences en général Créativité

Situations/tâches complexes La tâche complexe est une tâche mobilisant des ressources internes (culture, capacités, connaissances, vécu...) et externes (aides méthodologiques, protocoles, fiches techniques, ressources documentaires...). Confronter les élèves à des tâches complexes permet de : les former à gérer des situations concrètes, nouvelles de la vie réelle en mobilisant des connaissances, des capacités, des attitudes c’est-à-dire à exprimer de véritables compétences dans des situations nouvelles. faire acquérir à chacun les mêmes connaissances, les mêmes méthodes mais en tenant compte des différences entre individus. laisser à chacun le choix des procédures de base présentes dans le répertoire de ses ressources et de leur combinaison selon sa propre démarche intellectuelle. les motiver tout en leur donnant le goût des sciences. En téléchargement : 4 diapositives pour mieux comprendre la notion de tâche complexe.

COMPETICE Dans son modèle de compréhension pédagogique, Jean Houssaye définit tout acte pédagogique comme l’espace entre trois sommets d’un triangle : l’enseignant, l’étudiant, le savoir. Derrière le savoir se cache le contenu de la formation : la matière, le programme à enseigner. L’enseignant est celui qui a quelques enjambées d’avance sur celui qui apprend et qui transmet ou fait apprendre le savoir. Jean Houssaye fait remarquer qu’en règle général, toute situation pédagogique privilégie la relation de deux éléments sur trois du triangle pédagogique. La principale critique faite à ce modèle porte sur la non-contextualisation de l’acte pédagogique dans une époque, une culture… En effet, cet acte pédagogique se passe à un moment historique et géographique, dans un environnement humain, politique, et social qui explicite le processus EDUQUER que l’on retrouve dans le slogan « éducation et formation tout au long de la vie » de la Commission Européenne.

Complexité - évaluation par compétences Quel que soit leur cadre de référence, tous ceux qui inscrivent leur réflexion, ou mieux leur pratique pédagogique, dans l'approche par compétences s'accordent aujourd'hui pour dire que celles-ci s'exercent lorsqu'il s'agit de résoudre des situations-problèmes nécessitant la mobilisation de plusieurs ressources. Que ce soit pour l'apprentissage des compétences ou pour leur évaluation, il convient donc de situer l'élève dans un environnement complexe et de l'amener à mobiliser ses différents acquis pour résoudre une situation complexe. L'évaluation des compétences à travers des situations complexes est elle-même un processus complexe, ce qui peut décourager les enseignants lors de sa mise en oeuvre. Malgré cette complexité, le recours à des situations complexes est une modalité indispensable et économique pour l'évaluation des compétences, en complément d'autres pratiques comme le portfolio par exemple. 1. La complexité est au coeur de l'approche par les compétences. 2. 1. 2. 3. 3. 4.

Les conditions d'une intégration réussie des TIC en classe Sur le site PhiloTR, site du département de philosophie du Cégep de Trois-Rivières au Québec, on trouve un passionnant article qui reprend le texte intégral d'une étude publiée en juin 2011 par Guy Béliveau, lui-même enseignant dans ce département. L'étude de G. Béliveau consiste en une analyse des recherches menées principalement au Québec sur l'impact des TICE au collégial, avec des références à des recherches françaises et américaines. Pas de relation causale entre usage des TICE et résultats des élèves Dès les années 2000 en effet, la fédération des Cégeps du Québec entendait mesurer l'impact des TICE sur les résultats des étudiants. Les observations et enquêtes minutieuses se sont donc succédées pendant plusieurs années, aboutissant dès 2004 à la conclusion suivante : il n'y a pas de relation de cause à effet entre l'utilisation des TICE et la hausse des résultats scolaires. Faudrait-il alors remiser tous les équipements au placard ? Dans son texte, G.

Approche par Compétences et tâches complexes : situations à mettre en place - Circonscription de Metz-Nord Les résultats obtenus lors des différentes enquêtes de PISA montrent que les élèves français réussissent très correctement les tâches simples mais rencontrent des difficultés lorsqu’il s’agit d’effectuer des tâches dites « complexes » exigeant d’articuler plusieurs tâches simples. Travailler ou évaluer des connaissances et des capacités du socle commun peut se faire en proposant des tâches simples, mais permettre aux élèves de se confronter à des tâches complexes les conduit à exprimer de véritables compétences dans des situations nouvelles. C’est dans cette perspective que les situations proposées ici ont été élaborées, par un groupe de travail constitué dans le cadre d’animations pédagogiques. Il s’agit de situations complexes présentant plusieurs supports d’information : elles nécessitent, de la part de l’élève, de traiter de l’information, de combiner entre eux différents savoirs et savoir-faire dans une situation contextualisée. Organisation du spectacle "Tour du monde .

Méthodes pédagogiques Créer des liens transversaux entre les disciplines et longitudinaux Dans mon enseignement en classe, je m'appuie sur des savoirs que j'essaie de lier le plus possible les uns aux autres. Je pense profondément que les apprentissages scolaires prennent du sens pour les enfants, uniquement si des liens transversaux et longitudinaux existent dans les différentes disciplines. C'est parce que les enfants mettent du sens dans la durée et entre les matières, qu'ils peuvent construire solidement leurs savoirs. Pour cette raison, je pense qu'une attention très grande doit être apportée à l'ordre donné aux apprentissages. Il ne s'agit pas de l'ordre établi par des éditeurs de manuels scolaires, mais d'un ordre cohérent, établi à la fois sur l'année en cours, que sur l'ensemble de la scolarité. La pédagogie ce n'est pas la maîtrise d'un algorythme uniformisé des savoirs: une leçon + des exercices d'application + une évaluation puis une nouvelle leçon... Une approche spiralaire Haut de Page

Pourquoi évaluer par compétences ? Pourquoi évaluer par compétences ? Parce que l’évaluation par compétences permet à chacun de savoir à tout moment ce que l’élève a acquis et ce qu’il maitrise moins ou pas du tout. Si on associe aux items un lien vers des ressources, l’élève a alors la possibilité de retravailler ses points faibles, voir de réviser en amont. Un "10/20" sur une copie n’apporte pas cet éclairage et ne permet pas cette remédiation. Parce que l’évaluation par compétences permet une reconnaissance de l’école en indiquant à l’élève, même en difficulté, ce qu’il sait faire : c’est important pour la confiance en soi, l’estime de soi, et le respect de soi. Parce que l’évaluation par compétences permet d’estimer les acquisitions sur la durée, en favorisant les évaluations récentes : elle donne à l’élève le droit à l’erreur, elle valorise une remédiation réussie, tout en remettant aussi en question les acquis (rien n’est figé !).

Apprentissage, motivation, émotion : comment apprenons-nous Le cerveau est l’objet le plus complexe de l’univers connu, et c’est de sa compréhension que dépendra l’avenir de nos technologies futures et singulièrement l’intelligence artificielle et la robotique. A l’Inria, Frédéric Alexandre dirige le projet Mnémosyne, chargé de développer des modèles computationnels de notre fonctionnement cérébral, dans le but de développer à terme des agents autonomes, robotiques ou logiciels, qui soient physiologiquement crédibles. Autrement dit, dont l’architecture sera analogue à celle du cerveau humain. Au cours d’une conférence à Bordeaux, lors d’un atelier organisé conjointement par l’expédition Bodyware de la Fing et l’Inria, Frédéric Alexandre nous a présenté quelques fondamentaux concernant les mécanismes de notre mental. Les sciences de l’esprit, sciences cognitives et neurosciences, ont fait des progrès ces dernières années et s’attaquent à des sujets de plus en plus difficiles, a-t-il expliqué en préambule. Comment garder l’information importante

Le projet “Compétences DD&RS” Le projet “Compétences DD&RS” est un lieu francophone ouvert, de partage et de développement d’idées, de présentations de travaux de recherche, de mises en situations pédagogiques concrètes pour celles et ceux qui, à un moment ou un autre se sont posés la question suivante: quelles compétences doit on développer, dans nos pratiques professionnelles, pour contribuer au Développement Durable & à la Responsabilité Sociétale? Les enjeux sociétaux auxquels nous sommes tous confrontés à divers degrés dans notre vie quotidienne personnelle et professionnelle sont parfois anxiogènes et inhibiteurs de l’action, du moins ils nous sont souvent présentés ainsi. Cet espace numérique est avant tout le vôtre, quel que soit votre pays d’origine ou votre métier, il est évolutif car il vous permet de créer de multiples communautés d’intérêt toutes liées par une charte consultable en colonne de droite de cette même page. Voici quelques raisons pour nous rejoindre ou créer votre propre communauté:

E-learning, les 5 alertes de Meirieu Avec l'avènement du numérique, les pédagogues ont dû relever plus d'un défi. Comment intégrer les nouvelles technologies aux apprentissages ? S'agit-il d'une simple amélioration de l'existant, d'une plus-value qui rehausse la qualité de l'enseignement et de la formation ou carrément d'une refonte de nos prestations face à une génération hyper connectée ? Enrichissement du présentiel, hybridation des contenus, FAD, e-learning, applications portables et autres tablettes, réseaux sociaux etc., autant d'outils, de pratiques et d'usages qu'institutions et enseignants ne peuvent plus ignorer sans risquer d'être décalés par rapport au cours actuel des choses. Mais faut-il s'en convaincre encore, il y a toujours débat dans le milieu universitaire autour de la question pédagogique, notamment lors de la conception et mise en oeuvre de projets e-learning. Meirieu et le numérique : méfiance E-learning et pédagogie peuvent (vraiment) faire bon ménage Références :

Philosophie de l'éducation : les compétences en question. Deux dates pour commencer : 2005 : après 15 ans de préparation, les compétences deviennent un élément essentiel du système éducatif français, avec la « Loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école », qui définit le « Socle commun de connaissances et de compétences », sur la base du rapport Thélot de 2004.2007 : la Direction générale de l’Éducation et de la Culture (organe de la Commission Européenne) publie un document intitulé Compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie. Un cadre de référence européen. Qu’est-ce que la compétence ? On peut prendre diverses définitions, qui toutes convergent. L’apprentissage par compétences, aujourd’hui, est moteur dans l’enseignement en général, et dans l’enseignement de la philosophie en particulier. Former un sujet compétent, est-ce nécessairement former un sujet compétitif ? C’est pourquoi on ne confondra pas, par exemple, l’apprentissage par compétences et la pédagogie par objectifs.

Classe inversée : des résultats scolaires nettement supérieurs Au Calhoun Community College, en Alabama, les étudiants sont responsables de connaître la matière avant d’arriver en classe. Sur place, ils travaillent ensemble sur des projets leur permettant de progresser dans leurs apprentissages, tout en menant des discussions significatives avec l’enseignant. Bienvenue à l’ère de la classe inversée! Le concept de classe inversée est très populaire ces temps-ci. Dans les dernières années, le Calhoun Community College a vu sa clientèle augmenter de 25 % en raison de l’explosion démographique. La dynamique de classe inversée s’y est imposée naturellement. « C’est une philosophie et non une méthodologie, note Bobbi Jo Carter, coordonnatrice de l’apprentissage numérique au collège. On a remarqué que les enseignants avaient tendance à devenir des spécialistes de matière et non de pédagogie. « Dans la classe inversée, le rôle de l’enseignant devient central, explique Alice Yeager, enseignante en développement de l’enfant. À lire aussi :

Questions polémiques sur l’approche par compétences Un débat en off du 27° congrès de l’AIPU entre Jacques Tardif , Marc Romainville et Jean-Louis Ricci . Enfin des réponses à vos questions sur l’approche par compétences durée : 59 min Voici quelques remarques relevées au fil du débat : Concevoir un programme par compétences Selon Jacques Tardif, ce qui est radicalement nouveau avec l’approche par compétences, c’est l’idée que la formation d’un étudiant est un parcours, balisé, tracé par des étapes de développement des compétences. Jean-Louis Ricci déplore quant à lui l’aspect inaccessible de cette approche pour les institutions. L’enseignement supérieur a-t-il vraiment les moyens de certifier l’acquisition de compétences ? La question des compétences transversales Marc Romainville nous renvoie vers le livre de Bernard Rey : Les compétences transversales en question (1998). Une compétence est située, elle est forcément extrêmement contextualisée. Ma traduction : une compétence s’inscrit forcément dans une famille de situations.

L'indispensable subjectivité de l'évaluation Antipodes, n°156, avril 2002, 26-34 / GERARD, F.-M. / 2002 Télécharger la publication 1. Lors de nombreuses interventions relatives à l'évaluation, que ce soit à propos de l'évaluation d'actions de formation, de projets, de manuels scolaires ou encore des acquis des élèves, la réflexion que nous entendons le plus souvent est « nous faisons de l'évaluation, mais un peu n'importe comment, nous devrions faire une évaluation plus objective... ». Cette réflexion traduit une préoccupation légitime — les enjeux de l'évaluation sont importants, et on ne peut pas se permettre de « faire n'importe quoi » — ainsi qu'une réelle difficulté — comment faire pour ne pas « faire n'importe quoi ». Les tentatives tant théoriques que pragmatiques de rendre l'évaluation objective sont dès lors nombreuses, mais au bout du compte elles semblent toutes déboucher sur un échec : atteindre l'objectivité semble être de l'ordre de la chimère, du rêve inaccessible. 2. 3. 3.1. L'évaluation prépare une décision. 3.2. 4.

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