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Législation sur l'euthanasie et le suicide assisté par pays

Législation sur l'euthanasie et le suicide assisté par pays
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La question de la place de l'euthanasie ou du suicide assisté dans la législation des différents pays est source de débats[1]. La plupart des pays les interdisent, avec des exceptions notables tellesque la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas, le Luxembourg et certains États américains. En 2011, l'euthanasie active n'est légale que dans trois pays : les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Allemagne[modifier | modifier le code] En Allemagne[2], l'euthanasie a été largement pratiquée sous le régime nazi avec l'euthanasie de plus de 150 000 patients allemands, dont 6 000 enfants (Programme Aktion T4). Australie[modifier | modifier le code] En Australie, l'euthanasie active et l'aide au suicide sont illégales, mais elles font l'objet d'un vif débat, surtout depuis que le Territoire-du-Nord a autorisé, par une loi de 1995, l'assistance au décès d'un patient en phase terminale. Belgique[modifier | modifier le code] Canada[modifier | modifier le code]

Peut-on distinguer euthanasie active et euthanasie passive ? Ô toi qui prolongeas mes jours, Reprends un bien que je déteste ! Ô Diane, je t’implore, Arrêtes-en le cours ! (Iphigénie, dans C.W. Gluck, Iphigénie en Tauride) Selon l’enquête européenne EURELD effectuée en 2001-2002 dans six pays européens [1], entre 36 % et 51 % de tous les décès (sauf 22 % pour l’Italie) sont le résultat d’une décision médicale de fin de vie. L’aspiration à « mourir vivant » Le débat autour de la légitimité éthique de l’euthanasie, en France et ailleurs, n’en est probablement qu’à ses débuts, malgré la publication récente du rapport Leonetti sur l’évaluation de la loi homonyme de 2005 sur la fin de vie [3]. En outre, dans le cas spécifique de l’euthanasie, le décalage entre les deux questions de sa légitimité éthique et de son éventuelle légalisation est encore plus important que dans le cas d’autres pratiques à la frontière de la médecine. Faire mourir et laisser mourir La terminologie et ses enjeux Je plaide, quant à moi, pour la définition large.

Soins palliatifs La loi du 9 juin 1999 a créé un droit « Toute personne malade dont l’état le requiert a le droit d’accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement ». Depuis 25 ans, la politique de développement des soins palliatifs a bénéficié d’engagements politiques constants caractérisés par plusieurs lois et trois programmes nationaux successifs (1998-2001 ;2002-2005 ;2008-2012) ayant tous le même objectif : la transformation des pratiques afin qu’elles intègrent la démarche palliative. La journée mondiale 2013 Dans le cadre de la Journée Mondiale des Soins Palliatifs, l’association “Les p’tites lumières”, le Fonds pour les soins palliatifs et la Fédération RESPALIF organisent du 5 au 11 octobre 2013 la 3e édition des Rendez-vous de la place de la Sorbonne sur le thème « Soignants, proches, bénévoles : regards croisés en soins palliatifs ». Le programme national de développement des soins palliatifs 2008-2012 Le programme 2008-2012 comportait 3 axes : Les droits des patients

Aide au suicide Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dispositif d'aide au suicide utilisé à quatre reprises en Australie entre 1995 et 1997. L'expression « aide au suicide » (ou « suicide assisté ») désigne l'acte de fournir un environnement et des moyens nécessaires à une personne pour qu'elle se suicide. Il convient de distinguer, suivant les motivations et le cadre dans lequel ils se déroulent, « l'aide au suicide simple » du « suicide médicalement assisté », ce dernier ayant pour but d'aider les patients atteints d'une maladie incurable à mettre eux-mêmes un terme à leur vie à cause de souffrances morales[réf. nécessaire] ou physiques jugées intolérables. Le terme de suicide possédant une connotation fortement péjorative, il est fréquent que d'autres termes soient employés tels que : « aide à mourir », « aide à la fin de vie », « mourir dans la dignité », etc. Un petit nombre de pays ont légalisé certaines formes d'aide au suicide, dans un cadre médicalisé et réglementé. Le Temps (Suisse)

sosfindevie.org UNASP L'UNASP a son origine dans la création, à Paris en 1984, de l'ASP, c'est-à-dire de l'Association pour le développement des Soins Palliatifs. Trois personnes en ont été les initiateurs. Deux anciennes infirmières, devenues l’une médecin réanimateur anesthésiste et l’autre haut fonctionnaire, avaient connu sur le front de Normandie les souffrances des blessés. Monique TAVERNIER s’était alors très tôt inspirée de l’expérience anglaise des soins palliatifs au Saint Christopher’s Hospice et l’avait relatée à Françoise DISSART. La première priorité sera d’élaborer une charte définissant l’éthique et les objectifs de l’association. La charte de l’ASP sera adoptée par d’autres associations déjà existantes ou qui se créeront ultérieurement.

Fin de vie : remise du rapport Sicard Le Président de la République a reçu ce 18 décembre le Professeur Didier Sicard qui lui a remis le rapport de la commission de réflexion sur la fin de vie qui lui avait été confiée en juillet dernier. Le Président a rappelé qu’il accordait une grande importance à ce que ce sujet soit abordé dans le respect des différents points de vue. Il a remercié vivement le Professeur Sicard et les membres de la mission de la qualité du travail accompli. Le Président a pris acte du constat posé sur les difficultés et les retards que connaît encore l’organisation de la prise en charge de la fin de vie dans notre pays. Le Président a pris également acte du constat établi que malgré les apports indéniables de la loi Léonetti, la législation en vigueur ne permet pas de répondre à l’ensemble des préoccupations légitimes exprimées par des personnes atteintes de maladies graves et incurables. Sur la base de ces avis, un projet de loi sera présenté au Parlement en juin prochain. Consulter :

Mort et dignité : le combat fallacieux de l’ADMD En ce temps-là, la vieillesse était une dignité ; aujourd’hui, elle est une charge. (Chateaubriand) Depuis mille ans, le 2 novembre est le jour des morts. Moi aussi, petit catho amoureux de cette chienne de vie, je revendique un droit à mourir dans la dignité. « Comment peut-on se dire libre et maître de son destin si l’on ne peut éviter la déchéance ? Pas de mystère, que de la chair Nous devions parler de la fin de vie et des souffrances inhérentes, et nous voilà causant de liberté. La dignité peut se définir comme le respect naturellement mérité par l’homme. Il suffit de poursuivre la lecture du texte fondateur de l’ADMD, pour voir combien le ver de la pitié fallacieuse à rongé le fruit de la compassion : « Je ne me permettrai jamais de devenir geignard, pusillanime et capricieux comme l’oncle Machin qui réclame sa nourriture avec des cris perçants et bave en mangeant. Lourdes, Calcutta et fashion week Bien sûr, quiconque a traversé un tel endroit peut comprendre le dégoût de l’auteur.

Assistance médicalisée pour la fin de vie (euthanasie) : promesse en cours de réalisation de François Hollande Le mardi 17 juillet 2012, François Hollande confie une mission au professeur Didier Sicard pour réfléchir sur la question de la « fin de vie ». Tout en rendant hommage à la loi Léonetti de 2005, François Hollande s'interroge sur les limites de cette dernière. A noter que le président veille à ne pas utiliser le mot "euthanasie". Le rapport Sicard est remis à François Hollande le mardi 18 décembre 2012. Il préconise que l’assistance au suicide puisse être envisagée dans certains cas de maladie incurable et évolutive, tout en restant prudent sur l'aide active à mourir. Le gouvernement avait annoncé dans la foulée un projet de loi à l'Assemblée pour fin juin 2013. Mais depuis, François Hollande semble jouer l'apaisement concernant les réformes de société après la séquence mouvementée du mariage gay. Le 1er juillet 2013, le CCNE a rendu son avis qui propose quelques évolutions comme le droit à la "sédation profonde" mais qui ne tranche pas sur la question de l'assistance au suicide.

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