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Demain on fiche

Demain on fiche
Ce mardi 6 mars, après plusieurs mois de débats, l'Assemblée nationale votera le texte créant "Le Fichier des gens honnêtes". Un fichier officiellement destiné à lutter contre l'usurpation d'identité... Mais qui, dans les faits, autorisera à ficher l'ensemble de la population française. MaJ, 06/03/2012, 16h56 : par 285 voix pour, 173 contre, sur 458 suffrages exprimés, le fichage des “gens honnêtes” a été adopté à l’Assemblée. Au XIXe siècle, lors de la conquête de l’Ouest, des ouvriers Chinois, venus construire les lignes de chemin de fer, utilisaient de l’”huile de serpent” (“Snake oil“, en VO) comme remède “naturel” aux douleurs articulaires. Le fichier des “honnêtes gens“, créé pour mettre un terme aux usurpations d’identité, et qui sera adopté ce mardi 6 mars 2012 à l’Assemblée, en sixième lecture (et après 8 rapports parlementaires), s’apparente à une “huile de serpent“, à une “poudre de perlimpinpin“. Qui est à l’origine de l’expression de “fichier des gens honnêtes” ?

Les Sages disent non au « fichier des gens honnêtes » Invoquant l'atteinte au respect de la vie privée, le Conseil constitutionnel a censuré la création d'un fichier géant faisant partie d'une proposition de loi instaurant une carte d'identité biométrique pour lutter contre les usurpations d'identité. Saisi par «plus de soixante députés et plus de soixante sénateurs» sur ce texte adopté le 6 mars, le Conseil constitutionnel rappelle que cette base de données géante, désigné par ses détracteurs comme le «fichier des gens honnêtes», aurait contenu l'état civil du détenteur de la nouvelle carte d'identité, mais aussi son domicile, sa taille, la couleur de ses yeux, deux empreintes digitales et sa photographie. Des données centralisées auxquelles auraient eu accès en permanence les policiers et gendarmes «pour les besoins de la prévention et de la répression de diverses infractions, notamment celles liées au terrorisme» , comme le stipule l'article 10 de la proposition de loi. (Avec AFP) Lire les réactions à cet article. Sophian FANEN

BUG BROTHER | Qui surveillera les surveillants ? We don’t need no regulation Posted on | août 22, 2012 | 7 Comments Depuis ce matin la nouvelle qui défraie la chronique de notre microcosme est ce rapprochement qui apparait désormais de plus en plus certain du CSA et de l’ARCEP dans le but de réguler Internet. Des alternatives intéressantes sont proposées de ci de là, mais toutes ont le même défaut : elles partent du principe qu’Internet a besoin de régulation. Je m’inscris en faux sur ce point et trouve cette approche dangereuse à court ou moyen terme. La régulation implique le contrôle et le contrôle sur la liberté d’expression absolue comme mesurée n’est jamais très bon, surtout lorsqu’exercé par l’Etat. Des exemples à l’étranger mais aussi en France sont malheureusement là pour comforter cette position… A l’inverse, ce qui menace réellement Internet, en ce moment et depuis quelques années, c’est justement ce contrôle, cette centralisation et la censure ou les atteintes à la concurrence qui en découlent. La réponse à celà est évidente : la neutralité du Net.

La super hyper giga haute autorité pseudo indépendante des intertubes… c’est maintenant Une véritable catastrophe pour Internet semble être en route. Matignon aurait demandé à Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti et Fleur Pellerin d’étudier les modalités d’un rapprochement entre le CSA et l’ARCEP, et probablement l’HADOPI également même s’il n’en est pas encore explicitement fait mention. Dans son communiqué, le Premier Ministre s’exprime en ces termes : « Face à la convergence des infrastructures numériques, des services et des contenus qu’elles acheminent, des réseaux et des services fixes et mobiles, et des terminaux à l’usage du public, il est aujourd’hui essentiel de s’interroger sur l’efficacité des modes de régulation des communications électroniques et de l’audiovisuel, à l’heure où les contenus audiovisuels sont de plus en plus diffusés par l’internet fixe et mobile. Internet, ce machin dont personne ne sait quoi faire Ça ne fait jamais de mal de le répéter, Internet est un bien commun. Les hautes autorités pseudos indépendantes - « Et alors ? Fiscal ?

Les gouvernements multiplient les demandes d'accès aux données des utilisateurs de Google Google détaille certaines demandes d'accès ou de modification des données Les rapports, publiés tous les six mois, et depuis trois ans, par Google montrent que le nombre de demandes formulées par les gouvernements pour accéder aux données utilisateur augmente. La France arrive 4ème avec 1546 requêtes à Google. Dans son Transparency Report, Google indique le nombre de requêtes que lui a adressé le gouvernement, soit pour récupérer des données utilisateurs soit pour supprimer des informations publiques. Des demandes pas toujours justifiées Comme de nombreuses entreprises américaines du web, Google a l'obligation de communiquer au gouvernement certaines informations, si la loi l'exige, par exemple sur ordonnance d'un tribunal. Pourtant, Google est l'une des rares entreprises du web à produire des rapports qui rendent compte de toutes les demandes qu'elle reçoit du gouvernement américain, et des requêtes qui lui sont adressées en matière de droits d'auteur.

Se protéger sur Internet : j’ai pris un cours avec la DCRI Internet, c’est le mal : à Sciences-Po, un agent du contre-espionnage m’a expliqué pourquoi Facebook ou Copains d’avant étaient les meilleurs amis des espions. Q (Ben Whishaw), geek des services de renseignement britanniques dans le dernier James Bond, « Skyfall » (Francois Duhamel/Danjaq, LLC, United Artists Corporation, Columbia Pictures Industries, Inc.) En mai, l’Elysée a été piraté et les ordinateurs de plusieurs conseillers haut placés infiltrés, révèle L’Express de ce mercredi. Hasard du calendrier : le jour de la sortie de l’hebdomadaire, j’ai assisté à un séminaire de formation en sécurité informatique dispensé par un policier de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, le service de contre-espionnage français, issu en 2008 de la fusion entre RG et DST). Ce séminaire, qui se déroulait dans les locaux de Sciences-Po à Paris, n’était ouvert qu’à certains étudiants de l’école, pas aux journalistes (mais voilà, je suis l’un et l’autre). Il commence, se présente :

NE QUITTEZ PAS – Dix ans de prison pour déverrouiller un téléphone aux Etats-Unis Le prix du déverrouillage : 500 000 dollars d'amende (REUTERS/Steve Marcus) De 500 000 à 1 million de dollars d'amende, et de cinq à dix ans de prison. C'est ce que risque désormais tout Américain qui déverrouille son téléphone portable acheté après le 26 janvier 2013. Une punition "inacceptable et embarrassante" pour The Atlantic, qui ne comprend pas pourquoi le gouvernement fédéral s'arroge un "pouvoir orwellien". Cette décision découle d'une loi votée en 1998, le Digital Millennium Copyright Act. Désormais, le déverrouillage des téléphones ne fait plus partie de la liste des exceptions : plus question de déverrouiller un smartphone pour pouvoir se connecter sur un réseau différent, même si le contrat avec l'opérateur originel est périmé. Sur Twitter, les internautes dénoncent la mesure : [Traduction : "Aux Etats-Unis, on ne peut plus déverrouiller un téléphone, mais on peut toujours avoir un pistolet sur soi"] "Mais il y a une autre critique de taille, ajoute le site.

La totalité de nos communications espionnées par un supercalculateur Enquête. La DGSE collecte et stocke l'ensemble des mails, SMS, relevés d'appels téléphoniques, accès à Facebook, Twitter..., en dehors de tout contrôle. Si les révélations sur le programme d'espionnage américain Prism ont provoqué un concert d'indignation en Europe, la France, elle, n'a que faiblement protesté. Le Monde est en mesure de révéler que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, les services spéciaux) collecte systématiquement les signaux électromagnétiques émis par les ordinateurs ou les téléphones en France, tout comme les flux entre les Français et l'étranger : la totalité de nos communications sont espionnées. Si cette immense base de données n'était utilisée que par la DGSE qui n'officie que hors des frontières françaises, l'affaire serait déjà illégale. > Lire aussi : "Tous les services de renseignement occidentaux s'espionnent" Un dispositif clandestin Ce Big Brother français, petit frère des services américains, est clandestin. La cible : les "métadonnées"

Et Facebook inventa le Robocopyright "social"… 3 décembre 2013 : alors que nos libertés numériques partent déjà bien en lambeaux, Facebook s’est vu accorder un brevet sur un dispositif de contrôle des contenus circulant sur un réseau social qui fait littéralement froid dans le dos, en mélangeant allègrement le Copyright Madness, Big Brother et Minority Report. C’est le site TorrentFreaks qui explique que Facebook a déposé un brevet sur une méthode permettant d’utiliser les informations de profils d’utilisateurs et des "signes sociaux" pour déterminer si des contenus partagés sont piratés ou non. Les données mises à contribution pour réaliser ces analyses incluent les centres d’intérêt déclarés par les membres du réseau, leur localisation géographique et leurs relations sociales. Mais Facebook franchit cette fois un pas de plus vers la dystopie, car il ne s’agit plus de marquer les contenus, mais les utilisateurs eux-mêmes, en les profilant selon leur "propension à pirater". Surveiller et prévoir Yes, I’M A Cop : Robocop. Like this:

A partir de janvier 2014, vous devrez déposer un double de vos clés en mairie En raison des risques toujours accrus de terrorisme et de piratage industriel, le gouvernement a décoché un nouveau projet de loi dans un soucis de sécurité nationale bien naturel qui rassurera tout bon citoyen en lui imposant de déposer un double de ses clés d’habitations et de véhicules à la mairie de son lieu de résidence principale. Diverses administrations comme la police, les douanes ou certaines sociétés privées accréditées comme la SACEM auront alors la possibilité de disposer à leur guise de ces doubles afin d’entrer chez vous quand bon leur semble, 24h/24 et sans préavis, ceci afin de fouiller vos affaires pour savoir si vous cachez du matériel explosif, des fichiers MP3 sans facture, ou suite à toute autre requête d’une marque ou d’un ayant droit quelconque. Le but est également de soulager la justice en l’excluant du circuit de contrôle des citoyens, évitant ainsi d’inutiles lourdeurs administratives et cette ridicule obsession du respect du droit. Il faut se renseigner.

Des pirates pillent l'Europe des polices Son extradition, la semaine dernière, de la Suède vers le Danemark, est passée inaperçue. Le 27 novembre, à l'heure où Gottfrid Svartholm Warg est extrait, sous haute surveillance, de la prison de Sollentuna, à Stockholm, pour s'envoler vers Copenhague, seule sa mère, Kristina, et une bande de geeks planétaires, dont Julian Assange, sont en alerte. Et pourtant. Ce génie de l'informatique met sur les dents les services secrets suédois, la police danoise et les instances européennes réunis. En prison depuis plus d'un an, il a interdiction de s'approcher du moindre appareil électronique. De l'affaire, peu de détails ont filtré à ce jour. Des millions de données ultrasensibles piratées Entre 1,2 et 6 millions de données ultrasensibles, dont une partie du fichier français des personnes recherchées, regroupant évadés, fraudeurs du fisc ou terroristes sous surveillance, se sont ainsi retrouvées dans la nature. 28 pays ont été touchés. Un scénario qui prend sa source au...

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