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WikiLeaks – Anonymous et associés

WikiLeaks – Anonymous et associés
Les dernières fuites orchestrées par WikiLeaks laissent augurer une évolution dans l'histoire de l'organisation. Les cinq millions d'e-mails de l'entreprise de renseignement privée Startfor ont été obtenus par un groupe d'Anonymous puis confiés à WikiLeaks. Une coopération de nature à donner des sueurs froides aux responsables de la sécurité informatique. Les dernières publications de WikiLeaks, plus de cinq millions d’e-mails dérobés sur les serveurs de l’entreprise de renseignement privé Stratfor, marquent un nouveau départ pour l’organisation d’activistes de la transparence. WikiLeaks est resté bouche cousue sur la manière dont cette énorme quantité de documents a été obtenue. Un indice, néanmoins : des hackers agissant sous la bannière des Anonymous ont revendiqué l’infiltration des serveurs de Stratfor en décembre 2011. Insomnies Sur Twitter, des comptes liés aux Anonymous ont publié des déclarations confirmant le don de ces e-mails à WikiLeaks : Rats for donavon. Blocage financier

La science dissèque les Anonymous L'anthropologue Gabriella Coleman, spécialiste reconnue des Anonymous, a été la première à suivre le phénomène. Dans cet article fleuve, elle dresse le portrait de ces nouveaux activistes. Dans cet article, initialement paru en anglais et que nous rééditons, l’anthropologue Gabriella Coleman synthétise ses découvertes et ses analyses sur le mouvement des Anonymous. Pris dans son ensemble, le concept d’Anonymous désigne une réalité vaste et complexe ; ce nom prend actuellement tout son sens dans un monde dans lequel son rôle est de coordonner une série d’initiatives décousues, lesquelles vont du trolling aux revendications politiques. En septembre 2010, ils inauguraient une nouvelle campagne politique baptisée Operation Payback, en vue de dévoiler les pratiques de la Motion Picture Association of America (MPAA), et quelques mois plus tard, ce sont les mêmes qui prêtaient main forte à WikiLeaks, affaire qui a retenu l’attention de millions de personnes de par le monde. Hackers

Fuites d’argent contre WikiLeaks Faire taire. Depuis presque deux ans, WikiLeaks est connu du grand public pour diffuser des informations confidentielles. WikiLeaks agace les pouvoirs. Aujourd'hui, l'organisation fondée par Julian Assange est étranglée financièrement. Une menace sourde contre l'ouverture de données jusqu'ici couvertes par le secret. Un constat. C’est leur fragilité essentielle, systémique. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de soutenir la campagne appelant à effectuer des dons à son profit. Autant de sujets majeurs dont la remise à plat a conduit de puissants intérêts à tout entreprendre pour faire taire l’organisation et la décrédibiliser. Soit les entreprises Visa, Mastercard, PayPal, Western Union et Bank of America. Illustration par Loguy pour Owni /-)

Hollande entreprend la culture Le flou de l'après Hadopi, c'est du passé. Dans une tribune qui paraît dans Le Monde, le candidat socialiste affirme sa proximité avec les grands entrepreneurs culturels. Et enterre toute possibilité de licence globale. Surtout, selon nos informations, cette tribune reprend des recommandations des différents lobbys de la culture. The battle for copyright (La bataille du copyright) par Christopher Dombres (cc) François Hollande veut rassurer les auteurs. La gauche a toujours soutenu la création artistique et les créateurs. Problème mineur Si le candidat socialiste rappelle ces “principes essentiels”, c’est pour, indique-t-il, “aborder la question de la loi Hadopi qui fait débat.” La gauche soutient le droit des auteurs, tant moral que patrimonial, aujourd’hui comme hier. L’apéritif terminé, François Hollande rentre dans le dur. Et entame la partie indigeste : Hadopi. nous ne considérons pas le piratage comme un problème mineur. Visiblement, le mot “usagers” posait problème.

Source scientifique n1 WikiLeaks déshabille Stratfor En partenariat avec WikiLeaks, OWNI met en évidence le fonctionnement de l'un des leaders du renseignement privé, la société Stratfor, basée au Texas. Sorte de mercenaire du renseignement, particulièrement soucieux de ses secrets de fabrication. Cinq millions de courriers de cette société seront progressivement mis en ligne par WikiLeaks. WikiLeaks met à jour la correspondance d’une des plus importantes entreprises de renseignement privé au monde, Stratfor, en partenariat, notamment, avec Rolling Stones aux États-Unis, la chaîne ARD en Allemagne, la Republica et l’Espresso en Italie, Publico en Espagne et OWNI en France. À travers cette opération, WikiLeaks met en place une base de données de cinq millions d’emails, rédigés entre juillet 2004 et décembre 2011, et décrivant les petits secrets de cette société très particulière, basée à Austin au Texas, et fondée en 1996. Fabrication du renseignement privé Ministres et sources ouvertes Sources ouvertes Meilleure note Rumeurs

Drones d’hacktivistes Les drones sont partout. À l'origine utilisés par les militaires, ces engins sont détournés de leur usage, en particulier par des activistes de tous poils : hacktivistes, défenseurs de la nature ou des droits de l'homme, artistes et même journalistes. Surveiller les surveillants, en détournant leurs dernières marottes techniques : après les caméras de vidéosurveillance, les drones sont à leur tour mis au service de l’activisme, voire de l’hacktivisme. On pourrait également qualifier ces détournements d’artivisme, cette façon d’utiliser l’expression artistique pour porter un message politique. Il semblerait que le premier projet de ce type remonte à 2004, du moins selon l’artiviste autrichien Konrad Becker qui s’en est occupé dans le cadre du projet Netbase. Eyes in the sky, democracy in the street. “Des yeux dans le ciel, la démocratie dans la rue”. Il a été déployé en public en mai 2004 à Vienne. Hacker les communications Buzz vidéo de Pologne Occupy les airs : vers le “dronestream”

Les pirates du cyberespace Si l’on s’en tient à une typologie basique des actes de cyberpiraterie, on pourrait présenter le phénomène selon leur finalité stratégique telle que : 1/ la cyberpiraterie frauduleuse (spams, scams, phishing) ; 2/la cyberpiraterie de renseignement (intrusions dans les systèmes d’information et communication ennemis) ; 3/la cyberpiraterie stratégique ou cyberguerre (altération ou destruction des réseaux adverses). La cyberpiraterie frauduleuse postcoloniale Dans le premier cas, la dimension géopolitique n’est pas nécessairement évidente. Ce type de cyberpiraterie peut en effet relever exclusivement de la fraude financière mais il peut également prendre une ampleur qui engendre des conséquences géopolitiques ou bien être motivé par des rivalités de pouvoir géopolitiques. Il existe principalement deux types d’arnaques sur Internet : celles qui sont réalisées via des sites d’enchères en ligne et celles qu’on appelle « scams ». Quand la cyberpiraterie devient un acte stratégique

Julian Assange: L'interview de Rolling Stone par Michael HASTINGS, Julian ASSANGE A quelques jours de Noël Julian Assange vient de déménager dans sa nouvelle demeure cachée quelque part dans l’Angleterre profonde. La maison de deux chambres, prêtée par un supporteur de Wikileaks, est confortable mais moins que la demeure où il a vécu pendant 363 jours en attendant la décision de la Justice britannique sur la demande d’extradition de la Suède pour une accusation d’agression sexuelles contre deux femmes qu’il avait brièvement rencontrées en août 2010. Assange est assis sur un canapé usé, vêtu d’un pull en laine et d’un pantalon sombre. Il porte aussi un bracelet électronique autour de la cheville droite, visible uniquement lorsqu’il croise les jambes. « L’êtes-vous ? Assange réfléchit en regardant par la fenêtre. Assange a toujours été un homme profondément engagé, et a toujours eu des ennuis. En 2006 Assange a fondé Wikileaks, un groupe de hackers et de militants qui a été qualifié de « première agence d’information apatride ». Comment ça ? Exactement. Oui. Pourquoi ?

Viva la resolution Un Front de Gauche révolutionnaire sur les cultures numériques. Enfin en théorie. Bien moins en pratique. Ce n’est pourtant pas faute de s’appliquer. Un peu plus tôt dans la campagne, son homologue socialiste Fleur Pellerin avait subi le feu des critiques en instaurant une initiative similaire, appelant les internautes à enrichir les idées du camp Hollande sur Internet, via une adresse mail. Choix de civilisation Au-delà des aspects formels, ce qui différencie le Front de Gauche numérique de son alter ego hollandiste est une pratique consommée du terrain. Une éternité à l’échelle des partis politiques, poids lourds comme Petit Poucet, qui peinent à se saisir d’Internet ailleurs qu’à la marge. “Internet n’est pas un truc de geeks, il renvoie à un vrai choix de civilisation”, martèle Jérôme Relinger, “c’est une question politique qui a des conséquences politiques.” Application Et sur l’Open-Data : “Toutes les données émanant d’une entité publique doivent être mises sous format copyleft“.

Plan RI -Udem Hiver 2013-Caouette ‘I was the fall guy’: Julian Assange in his own words Is the digital activist world robust enough to survive legislation attacks by the world’s superpowers? The legislative attacks are not the big problem, either for the internet or for the communications revolution – which has given us such ability to understand the world by learning through the experiences of other people. Rather, the problem is the huge expansion by state intelligence agencies, which are now monitoring nearly every border and nearly every internet traffic flow. For example, companies around the world are selling equipment to states for $10 million per year, to record every single telephone call, email and SMS going in and out of a country. There is very little that any individual can do to protect themselves from bulk surveillance now For example, the FRA [Försvarets Radioanstalt], which is the big spy agency in Sweden, intercepts 80 per cent of Russian internet traffic and they sell it on to the national security agency in the US. What can we do about it?

Les data en forme Cette semaine, point de veille habituelle. Notre équipe de journalistes de données vous présente deux évènements dont OWNI est partenaire. Chacun de ces projets est porté par de petites équipes avec énergie et volonté. Ils ont pour objectif de mettre le citoyen au cœur de la chose politique. Précieux dans la séquence présidentielle-législatives qui se profile. HACK THE ELECTIONS! Le principe du hackathon est simplissime : se faire rencontrer des gens de bonne volonté, possédant divers talents complémentaires – et quelques heures de sommeil en trop – autour d’un défi. L’inscription au hackathon est gratuite dans la limite des places disponibles. Et comme on est sympas chez les data, on n’hésite pas à vous partager le programme : Samedi 9h30 Accueil des participants autour d’un petit déjeuner 10h00 Présentation de Voxe.org, de son API et des objectifs du week-end 10h30 Briefing -L’Open Data et ses enjeux, par Data Publica -Le Data Journalism, un nouveau paradigme?

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