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Paris pendant l’Exposition Universelle de 1900

Paris pendant l’Exposition Universelle de 1900
En 1900 William Henry Goodyear, le fils de l’inventeur de la vulcanisation, a voyagé à Paris avec le photographe Joseph Hawkes pour une visite de 6 semaines dédiée à l’Exposition Universelle, son but était de rapporter des images aux Etats Unis pour montrer l’exposition parisienne au grand public américain qui ne pouvait pas faire le voyage, c’est dans ce but qu’il fit coloriser les images de façon à ce qu’elles se rapprochent plus de la réalité. Ces images sont maintenant dans les collections du Musée de Brooklyn. Vues aériennes : La Tour Eiffel : Pavillons : Palais : Reconstitution du vieux Paris : Extérieurs : Autres :

Paris avant 1900 en photo : les plus belles photos du vieux Paris L’apparition en 1839 des premiers daguerréotypes nous offre les premiers clichés de Paris. A partir de 1854 la photographie se démocratise et l’on voit apparaître les premières séries de photographies sur Paris comme celles réalisées par Charles Nègre, Charles Marville ou Henri le Secq. Vous remarquerez que les photos datant d’avant 1900 sont généralement vides de toutes personnes. Voici donc une sélection non exhaustive des photos de Paris avant 1900 ! Sélection de photo du Paris d’avant (comprise entre 1842 et 1902) La plus ancienne photo de Notre Dame de Paris en 1842 : funérailles du duc d’Orléans Les ramoneurs en marche de Charles Nègre – Paris 1852 (photo présente au Musée Carnavalet). Les moulins de Montmartre en 1852 Le Stryge (oiseau de nuit) de Notre Dame de Paris, 1853, Charles Nègre paris-avant-Montagne-Sainte-Geneviève-1865-1868 – Charles-Marville La rivière de la Bièvre : Charles Marville en1865 La cabaret des assassins (aujourd’hui Lapin Agile) en 1869 la seine gelée paris 1893

SchoolMouv Introduction : L’espace urbain inspire les artistes de l’image. Les photographes, dessinateurs et réalisateurs s’emparent du sujet de la ville car il offre un cadre moderne et esthétique. Le cinéma s’approprie également la ville et la reconstitue dans ses studios pour ne garder que les aspects souhaités. Nous allons observer les différents aspects de la ville à travers plusieurs supports iconographiques. Intéressons-nous pour le moment à l’image de la ville à travers la photographie. La photographie témoin du réel Un homme, muni d’un extincteur, lance des appels pour porter secours à d’éventuels survivants après l’effondrement de la première tour du World Trade Center. Cette photographie a été prise par Doug Kanter le 11 septembre 2001, à New York aux États-Unis. Elle est accompagnée d’un titre expliquant le contexte de la photo. « Un homme, muni d’un extincteur, lance des appels pour porter secours à d’éventuels survivants après l’effondrement de la première tour du World Trade Center. »

Jardins secrets et insolites à Paris Paris n’est pas forcément célèbre pour ses parcs ou jardins. Chaque carré de pelouse de la capitale est généralement pris d’assauts par les parisiens dès que le soleil pointe le bout de son nez. Dans cette sélection, nous avons retenu des lieux très peu fréquentés car peu connus ou cachés. alors, faites nous plaisir, gardez ces adresses pour vous :). 1/ Le jardin Zen du Panthéon Bouddhique En plein cœur du chic 8ème arrondissement, le trop méconnu Musée Guimet cache un petit jardin zen. Pour ceux à qui Guimet ne parle pas, et bien c’est le Musée National Français d’Arts Asiatiques. Le Panthéon Bouddhique, annexe au musée, est consacré aux œuvres religieuses asiatiques. Côté Pratique : Panthéon Bouddhique 19 avenue d’Iéna Métro : Iéna Ouvert : Ouvert tous les jours sauf le mardi de 9h45 à 17h45 2/ Le jardin naturel Adossé au Cimetière du Père Lachaise, le jardin naturel tranche avec les autres parcs de Paris. L’accès se fait par la rue de Hesse (qui part de la rue Villehardouin).

SchoolMouv Introduction : Les représentations de la ville dans le roman sont très variées. La ville décrite à travers le regard d’un personnage constitue une description subjective. Elle est donc sujette à variation. Nous allons étudier, par le biais d’une étude comparée, quatre textes reflétant des visions contrastées du milieu urbain. Le héros de cet ouvrage, Frédéric Moreau, est étudiant à Paris. « Le conducteur lançait son cri sonore : ″Allume ! Gervaise, le personnage principal, est blanchisseuse à Paris. « Gervaise, que la lanterne gênait, se haussait, son mouchoir sur les lèvres. Lalla est née dans le désert et a grandi au Maroc. « Il n’y a personne dans les rues à cette heure-là, seulement quelques chiens au poil hérissé, qui rongent leurs os en grognant. Dans cet ouvrage, Didier Daeninckx raconte le sort de populations kanakes lors de l’Exposition coloniale de 1931 au zoo de Vincennes, à Paris. Définition Kanaks : Les Kanaks sont un peuple de Nouvelle-Calédonie. La description de la ville

La cour des miracles à Paris On se représente aujourd’hui l’expression « cour des miracles » comme un lieu unique à Paris ayant été mise en lumière par Victor Hugo, dans son roman Notre Dame de Paris. Il y décrivait la cour des miracles comme un Pandémonium, une véritable « verrue à la face de Paris ». En réalité le terme de cour des miracles dépasse le cadre de Paris puisque chaque ville en possédait une ou plusieurs. À l’origine la cour des miracles représentait une zone de non droit regroupant les reclus de la société du Moyen Âge. La signification de cour des miracles provient du fait qu’une fois la nuit tombée ce beau monde disparaissait comme par magie. Ancienne Cour des Miracles rue des Forges Voici d’ailleurs la description saisissante qu’en fît Victor Hugo dans son roman Notre Dame de Paris : « Le pauvre poète jeta les yeux autour de lui. Les Mendiants – Pierre Brueghel Ancienne cour des miracles du 100 rue Réaumur - La Grande Cour des miracles, abritant prés de 4 000 personnes à l’époque. – Rue de Reuilly

Visite du réservoir de Montsouris, Possible ? A proximité du parc Montsouris, une butte rectangulaire et couverte de pelouse se dresse. Il s’agit du réservoir de Montsouris l’un des cinq plus importants réservoirs d’eau de Paris qui représente 20% des ressources en eau potable de la capitale ! A sa construction, de 1868 à 1873, ce fut même le plus grand réservoir au monde avec ses 235 mètres de long sur 135 de large et ses murs de 2 mètres d’épaisseur. Sous cette butte quelconque, se cache donc un inestimable trésor : une véritable cathédrale d’eau souterraine composée de 1800 arches de pierres directement taillées dans les carrières du 14ème . Une fois par an le réservoir de Montsouris est vidé pour être entretenu et désinfecté ! Comme pour les vins, il existe des crus d’eau millésimés comme par exemple le clos Loing-Lumain ou le château Vanne-Voulzie ! Enfin, sachez que Léo Malet dans son roman “les rats de Montsouris” y place une scène particulièrement spectaculaire en décrivant le réservoir comme un lieu étrange et grandiose…

Exposition Universelle de Paris en 1900 Paris a accueilli, dans son histoire, 5 expositions universelles. Ces expositions universelles ont toutes indéniablement transformé notre capitale, mais aucune n’eut l’importance symbolique de celle de 1900. L’exposition universelle de 1900 est la dernière à être organisée à Paris après celle de 1855, 1867, 1878 et enfin celle de 1889 (l’expo du centenaire de la Révolution française marquée par la construction de la tour Eiffel). A l’origine, l’exposition de 1900 devait marquer le nouveau siècle : celui de l’électricité ! Une invention magique qui devait changer la face du monde. L’électricité, « c’est le fléau, c’est la religion de 1900 », selon la formule de l’écrivain Paul Moran ! L’exposition a été inaugurée le 14 avril 1900 par le président de l’époque Émile Loubet et s’est terminée le 12 novembre, après 212 jours d’ouverture. Voici quelques exemples intéressants qui symbolisent l’exposition universelle de 1900 : Affiche de l’exposition universelle de Paris de 1900

Zola et Paris, vision de l'époque 1900 Émile Zola était un amoureux de Paris et sans doute l’un des auteurs qui en a décrit le mieux l’évolution. Il y est né en 1840, au n°10 de la rue Saint-Joseph, dans le 2ème arrondissement, au quatrième étage d’un immeuble qui existe encore aujourd’hui ! A partir de 1865, Zola quitte sa mère et emménage avec sa compagne dans le quartier des Batignolles, à proximité du faubourg Montmartre. Le 29 septembre 1902, Zola et son épouse sont intoxiqués dans la nuit, par la combustion d’un feu de cheminée, dans leur chambre de la rue de Bruxelles (Paris 9e). Lorsque les médecins arrivent sur place, il n’y a plus rien à faire il décède à 10h du matin. Cet auteur trés prolixe sur Paris nous donne suffisamment de détail dans ses romans pour entrevoir ce qu’était Paris dans les années 1860-1900 en tant que ville mais également en tant que société. Voici donc sa vision d’un Paris souvent marqué par les nombreuses transformations d’Haussmann et l’évolution du peuple de Paris.

La commune de Paris 1871 A Paris, la commune de 1871 Retrouver les traces de la Commune de Paris dans les rues de la capitale peut être une passionnante randonnée ! Il est préférable cependant de connaître, de situer ce moment de l’histoire où le peuple de Paris prit le pouvoir. Dans la mémoire collective des parisiens existe une vague connaissance, très vague cependant car non apprise à l’école. Il faut donc se souvenir de la guerre que Napoléon III déclare aux Prussiens en 1870. Le premier jour de la commune Le 18 mars au petit matin les troupes de Thiers montent sur la butte Montmartre où les parisiens, par précaution, ont rassemblé un grand nombre de leurs canons. Le général Thomas responsable de la répression de 1848, que les parisiens ont reconnu rodant au bas de la butte, et le général Lecomte sont fusillés par leurs propres troupes encouragées par la foule. Mise en place de la Commune La volonté d’une commune déjà revendiquée par les parisiens sous l’Empire, se met en place. Une œuvre sociale audacieuse

Endroits disparus de Paris ! Aujourd’hui nous passons en revue quelques endroits de Paris qui ont disparu et pour lesquels les clichés Avant/Après prennent tout leur sens. La liste des endroits de Paris qui ont disparu ou beaucoup changé est longue. On vous propose donc un petit voyage dans le temps ! L’esplanade des invalides Là où aujourd’hui il y a les pelouses, il y avait des bâtiments extraordinaires voire exotiques construits en dur mais prévus juste pour une année. La galerie des machines La galerie des Mahines, vue depuis l’avenue de la Motte-Picquet. Un monument énorme pour l’exposition universelle de 1889. Le puit artésien de la place de Breteuil La tour a disparu en 1903, remplacée en 1904 par la statue de Pasteur Un puit qui a fonctionné pendant quelques années jusqu’à ce que la source se soit tarie. La fontaine de Saint Germain La fontaine Saint Germain à son ancien et nouvel emplacement Parfois il n’est pas facile de savoir quel type de cliché faire quand le monument existe toujours, mais a été déplacé.

Les secrets de la tour Saint-Jacques Vous passez souvent devant, mais vous ne vous êtes jamais demandé ce que faisait là cette Tour Saint Jacques un peu perdue au milieu des boutiques de la rue de Rivoli ? Nous vous proposons de découvrir l’histoire et les secrets de cette belle curiosité bien connue des Parisiens. En fait, cette tour construite au 16ème siècle était le clocher d’une église détruite à la Révolution : Saint Jacques de la Boucherie. La légende raconte que la Tour Saint Jacques aurait été sauvée de la destruction lors de la Révolution car Blaise Pascal y aurait réalisé des expériences sur la pesanteur depuis le toit. Depuis 1965, elle est redevenue le point de départ de la route vers Saint Jacques de Compostelle pour de nombreux pèlerins. La ville de Paris qui en est propriétaire depuis 1836 a fait installer à son sommet à la fin du 19ème siècle une station météorologie toujours en fonction.

La tour Jean Sans Peur porte mal son nom… Située sur la très animée rue Etienne Marcel, la tour Jean-sans-Peur est l’un des plus beau témoignage du Paris médiéval. On ne s’attend pas à trouver, caché au milieu d’ immeubles haussmanniens, un donjon médiéval dont l’architecture emprunte immédiatement à la Bourgogne. Construite au 15ème siècle (entre 1409 et 1411) à la demande de Jean de Bourgogne, cette tour de fortification avait pour première vocation de le protéger d’éventuelles représailles suite à l’assassinat de son cousin (accessoirement le frère du roi Charles VI) qu’il avait commandité. Jean de Bourgogne qui s’était lui-même surnommé Jean Sans Peur, n’était donc pas vraiment sans crainte. Son cousin supprimé et Charles VI devenu fou, Jean devint l’un des hommes les plus puissants du Royaume. Sa peur d’être tué était légitime puisqu’il finira assassiné en 1419 par des conseillers du dauphin (le futur Charles VII), lors d’une entrevue avec celui-ci !

Elle est incroyable cette perle ! by francois Apr 15

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