Dérogation de pesticides : encore une aberration du système d’autorisation Environnement France L’utilisation massive, par 15 pays au premier rang desquels la France, du dangereux pesticide Metam sodium – pourtant normalement interdit en Europe – est basée sur une dérogation scandaleuse pour Générations Futures et PAN Europe. Le Metam sodium est suspecté d’être cancérigène et d’être un toxique de la reproduction et du développement par l’US-EPA aux Etats Unis. Pourtant, des millions de kilogrammes du dangereux gaz metam sodium sont utilisés dans l’Union Européenne par 15 états membres pour la fumigation du sol. Cette utilisation se fonde sur une possibilité prévue dans la décision du Conseil 2009/562/EC qui prévoit des dérogations à cette interdiction. En France des dérogations ont ainsi été accordées par l’Etat pour les cultures suivantes : légumes et plantes fruitières, essentiellement mâche, carottes, tomates, fraises, asperges, plantes ornementales, arbres et arbustes. De plus, les Etats membres discutent d’une possible légalisation du Metam sodium par une procédure rapide.
LA CARTE DES DEROGATIONS AUX NORMES DE QUALITE DE L’EAU POTABLE EN À partir des données fournies par le Ministère chargé de la santé - ARS - SISE Eaux datées de septembre 2012, le site www.prixdeleau.fr présente l’ensemble des dérogations en cours. Celles-ci sont accordées pour trois ans par les préfets, et parfois renouvelées jusqu’à deux fois. Plus d’un millier de dérogations étaient ainsi recensées à l’automne 2012. France Libertés et 60 miliions de consommateurs appellent les particuliers à interroger leurs élus sur d’éventuelles dérogations en cours et à faire remonter l’information sur le site collaboratif www.prixdeleau.fr Télécharger le communiqué de presse du 17 janvier 2013 Télécharger la carte des dérogations sur les normes de qualité de l’eau en France : Télécharger la liste des dérogations sur la qualité de l'eau par commune : Pour en arriver aux dérogations, deux types de seuil de conformité de l’eau existent : - les limites de qualité ; - les références de qualité . www.prixdeleau.fr
Pest Control: Syngenta’s Secret Campaign to Discredit Atrazine’s Critics | 100 Reporters To protect profits threatened by a lawsuit over its controversial herbicide atrazine, Syngenta Crop Protection launched an aggressive multi-million dollar campaign that included hiring a detective agency to investigate scientists on a federal advisory panel, looking into the personal life of a judge and commissioning a psychological profile of a leading scientist critical of atrazine. The Switzerland-based pesticide manufacturer also routinely paid “third-party allies” to appear to be independent supporters, and kept a list of 130 people and groups it could recruit as experts without disclosing ties to the company. Recently unsealed court documents reveal a corporate strategy to discredit critics and to strip plaintiffs from the class-action case. The campaign is spelled out in hundreds of pages of memos, invoices and other documents from Illinois’ Madison County Circuit Court, that were initially sealed as part of a 2004 lawsuit filed by Holiday Shores Sanitary District.
Syngenta plays dirty to shape public opinion on herbicide As a journalist, it takes a lot to really piss me off: I’ve found that most scandals aren’t really scandals if you dig past the screaming headlines and into the wonky details. And, though I grew up a corporation-hating liberal, in nearly every story I’ve reported I’ve found that for the most part, businesspeople act honestly and honorably. The companies actually trying to make the world better often make easy targets, because when you are grappling with genuine complexity — which is what corporations do — you are bound to make mistakes. And then, every once in a while, I come across a true scandal, and it tips me back toward cynicism. That said, now I’m pissed off: Monday morning we learned that the ag-tech corporation Syngenta paid millions of dollars in a covert effort to protect its herbicide atrazine and discredit critics. Tyrone b hayes is hard as hellbattle anybody, i don’t care who you tellyou object! None of this affects the science surrounding atrazine.
cyberaction Exprimez-vous contre l’autorisation d’utilisation de la bromadiolone Cette cyberaction est maintenant terminée Mise en ligne du 13/10/2013 au 17/10/2013 Le Ministre de l’Agriculture, le Ministre de l’Écologie, le Ministre de l’Économie et des Finances et la Ministre des Affaires sociales et de la Santé consultent le public sur le projet d’arrêté relatif au contrôle des populations de campagnols nuisibles aux cultures, ainsi qu’aux conditions d’emploi des produits phytopharmaceutiques contenant de la bromadiolone. Bilan de la cyberaction : La consultation prévue jusqu'au 16 octobre est à présent terminée. Présentation de la cyberaction : e projet d’arrêté est consultable avec le lien suivant : La position de l’ASPAS est la suivante. Par ailleurs, il est regrettable que le projet de loi ignore l’importance de l’harmonisation de cette lutte contre les petits rongeurs ou « organismes nuisibles » avec la lutte contre les espèces dites « nuisibles ». Alain Uguen
Pesticides et toxiques : le gouvernement veut-il se dédouaner de toute responsabilité ? Qui décide d’autoriser ou non un pesticide ? Qui porte la responsabilité de ses éventuelles conséquences sur la santé ? Jusqu’à présent c’était le ministère de l’Agriculture, après avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Sous prétexte d’efficacité, le ministère souhaite confier cette mission à l’Anses. La responsabilité d’autoriser un produit toxique ne sera donc plus politique mais réservée à des experts... Dans un contexte où de nombreux conflits d’intérêts entachent les agences sanitaires, censées protéger les citoyens. « La protection du citoyen et de son environnement est du ressort de l’Etat, on ne peut pas accepter son désengagement sur ces questions ». Quand l’expertise prend le pas sur le politique Pour Jean Sabench de la Confédération paysanne, l’autorisation « doit prendre en considération l’avis scientifique, mais aussi des aspects sociétaux et socio-économiques qui sont du domaine politique ». Dysfonctionnements dans les autorisations de pesticides
Pesticides : nouvelle menace d'épandages aériens - 14/01/2014 France Nature Environnement (FNE) est vent debout en ce début d’année 2014. Hier, sa délégation Midi-Pyrénées s’est officiellement inquiétée de l’arrêté du 23 décembre dernier signé de Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, à propos de l’autorisation préfectorale d’épandage aérien de pesticides. Le débat fait rage depuis plusieurs années chez les écologistes et tous les défenseurs de l’environnement, les derniers épandages de la sorte ayant été pratiqué en 2012 sur trois départements de la région, dont la Haute-Garonne. «C’est grave, suite à la consultation pourtant organisée, que le ministre n’ait pas tenu compte du point de vue du public qui avait répondu en masse contre les mesures préconisées dans l’arrêté, à 300 voix contre seulement 20», indique Hervé Hourcade, de FNE Midi-Pyrénées.
En Bourgogne, les hélicoptères à pesticides sont de retour Entouré d’un vignoble de cinq mille hectares et fort d’une production de quarante-neuf millions de bouteilles par an, Mâcon est bien connu des vinophiles qui viennent de loin pour la plus ancienne Foire nationale des vins, en France. Au sud de la Bourgogne, son paysage offre un entrelacement de villages et de vignes ondulant au gré des monts couronnés de masses pierreuses. On y cultive les cépages de chardonnay pour les blancs et de gamay pour les rouges. Le 24 mars, la Coopérative agricole du Mâconnais Beaujolais (CAMB) a déposé à la préfecture de Saône et Loire une demande de dérogation d’épandages aériens de produits phytosanitaires pour lutter contre le mildiou, l’oïdium et le black-rot, maladies communes de la vigne, pour une période temporaire de quatre mois entre le 22 avril et le 4 août 2014. Cette dérogation porte sur des parcelles situées sur six communes : Davayé, Fuissé, La Chapelle-de-Guinchay, Pruzilly, Saint-Véran, Solutré-Pouilly et Vergisson. - La Roche de Solutré -
Votez pour l'amendement interdisant la pulvérisation de pesticides le long des habitations et des écoles! “Je suis une maman inquiète. Alors que mes enfants marchent sur le trottoir pour aller à l’école, des tracteurs y épandent des pesticides qu’ils respirent à plein poumon, alors que les techniciens du tracteur, eux, portent des masques de protection.” Nombreux sont les parents comme cette maman inquiets pour l’avenir de leurs enfants et leur santé, à cause de l’utilisation de pesticides à proximité des lieux de vie. Nous avons une occasion unique de demander la mise en place de plans de protection réelle des riverains exposés aux pesticides : mardi prochain à l’Assemblée Nationale aura lieu le vote de la loi d’Avenir Agricole qui pourrait inclure ces mesures. Générations Futures œuvre depuis des années pour dénoncer l’impact des pesticides sur la santé et l’environnement. Comment tolérer pour ces populations qu’on impose des Zones non Traitées le long des cours d’eau mais qu’on ne le fasse pas pour protéger leurs enfants ? >>> Etc.