Minimaliste

Le mouvement des "Tiny Houses" Cabane de Toot Sweet De sages collines dessinent une épure majestueuse. Leur coiffe de châtaigniers, au port naguère altier, parsème le tableau d’éclaboussures flamboyantes. Par la fenêtre entrouverte me parviennent des senteurs organiques de sous-bois : champignons, genêts, fougères mêlées. Elles me fournissent l’occasion de retracer le parcours ayant abouti à l’édification de cette cabane, où je me trouve, et de mettre au clair les motivations pour l’accomplissement d’un tel projet. C’était en 2007/2008. La "Tiny House" de Jay Shafer Ma route venait de croiser celle du Tiny Houses’ Movement. Néanmoins, s’il s’agissait uniquement de satisfaire je ne sais quel folklore désuet, de rêve de roulottes gitanes, de week-ends insolites dans des cabanes perchées, jamais le Tiny Houses’ Movement,n’aurait profité d’un essor aussi considérable de façon aussi pérenne. En cela, elle prolonge d’une certaine manière un aspect culturel du « rêve américain ». Il y a là quelque chose de John Ford.