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Psycho-phénoménologie

Psycho-phénoménologie
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Historique[modifier | modifier le code] L’acte de naissance de la psycho-phénoménologie se trouve dans le no 13[1] de la revue du Groupe de Recherche sur l’EXplicitation (GREX), Expliciter[2], datant de février 1996. Dans cet article, intitulé Pour une psycho-phénoménologie, Pierre Vermersch relate sa décision d’investir le champ de la recherche sur la subjectivité selon un angle particulier. Il fait alors le constat d’une nécessité théorique qui n’a pas encore trouvé sa voie : l’étude rigoureuse de la pensée privée. Depuis son travail de thèse, en 1976, Pierre Vermersch s’était consacré à l’élargissement du recueil de données des activités cognitives, tout d'abord en utilisant les enregistrements vidéo, puis, à partir des années quatre-vingt, en élaborant une méthode d’entretien, l’Entretien d'explicitation. Le point de vue phénoménologique[modifier | modifier le code] L’approche scientifique de l’introspection[modifier | modifier le code]

Entretien d'explicitation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’entretien d’explicitation est un entretien qui vise une description aussi fine que possible d'une activité passée, réalisée par une personne en situation de pratique professionnelle ou engagée dans la réalisation d'une tâche. Élaboré par le psychologue et chercheur Pierre Vermersch (CNRS, GREX), cet ensemble de techniques permet d'accéder à des dimensions du vécu de l'action qui ne sont pas immédiatement présentes à la conscience de la personne. Le but de cet entretien est de s’informer, à la fois de ce qui s’est réellement passé ainsi que des connaissances implicites inscrites dans cette action. Historique de l'entretien d'explicitation[modifier | modifier le code] Les préoccupations de Pierre Vermersch rencontrent celles des praticiens. Présentation de l'entretien d'explicitation[modifier | modifier le code] Comme toute technique, l'entretien d'explicitation fait l'objet d'une formation de base par la pratique encadrée de celui-ci.

Merleau-Ponty: Corps Propre, Schéma corporel & Cartes somatotopiques - Phenomenologica Corps propre, schéma corporel et cartes somatotopiques Jean-Luc Petit [in Le Corps en Acte avec Maurice Merleau-Ponty, Bernard Andrieu éd., coll. Introduction Une opinion récurrente attribue au génie de Merleau-Ponty la description de l’expérience que l’individu a de son propre corps et du monde, tels qu’ils apparaissent non à un observateur extérieur, mais à celui qui vit cette expérience. (1°) Merleau-Ponty a inscrit expressément son analyse du corps propre dans le sillage des textes de Husserl (inédits à l’époque pour certains) sur le corps-de-chair (Leib). (2°) Si l’on s’en tient au programme strict de Husserl, la constitution transcendantale du sens d’être du corps pour le sujet n’est contrainte a priori par aucun schéma corporel. (3°) Merleau-Ponty, fusionnant la phénoménologie du corps propre avec la psychiatrie gestaltiste, a peut-être compromis la phénoménologie avec une science aujourd’hui dépassée. La constitution tactilo-kinesthésique du corps propre d’après Husserl

Phénoménologie de la religion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La phénoménologie de la religion est la description du fait religieux. Cette discipline se propose d'étudier la conscience du croyant, sa conception du monde, et éventuellement, sa perception des faits religieux.[1] Largement tributaire de l'herméneutique religieuse — c'est-à-dire de l'analyse et de l'interprétation des textes bibliques —, la phénoménologie tente d'articuler la compréhension du fait religieux autour des différents sens des textes sacrés[2]. Histoire[modifier | modifier le code] La première apparition du terme « Phénoménologie de la religion » se trouve en « Lehrbuch der Religionsgeschichte » [3],[A 1] par Pierre Daniël Chantepie de la Saussaye (1848-1920), en 1887. Quelques chercheurs de phénoménologie des religions[modifier | modifier le code] Littérature[modifier | modifier le code] Martin Heidegger (trad. de l'allemand par Jean Greisch), Phénoménologie de la vie religieuse, Paris, Gallimard, (ISBN 978-2-07-074516-6)

Ludwig Binswanger Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ludwig Binswanger, né le 13 avril 1881 à Kreuzlingen, où il meurt le 5 février 1966, est un psychiatre et essayiste suisse, proche de la pensée de Carl Gustav Jung. Biographie[modifier | modifier le code] Ludwig Binswanger est issu d'une famille de médecins : son grand-père (également nommé Ludwig Binswanger) avait fondé en 1857 le « Sanatorium Bellevue » de Kreuzlingen et son oncle, Otto Binswanger (1852-1929), était professeur de psychiatrie à l'université d'Iéna. Dans la phénoménologie, Binswanger trouve le moyen de pallier les difficultés épistémologiques qu'il a cru déceler dans la psychanalyse freudienne, qui reste selon lui prisonnière de l'homo natura. En 1948, il participe, avec Yolande Jacobi, Liliane Frey, et Carl Meier, au premier comité de l'institut Carl Gustav Jung de Zurich[2]. Œuvres[modifier | modifier le code] En français[modifier | modifier le code] Par ordre chronologique Notes et références[modifier | modifier le code]

Accueil - Expliciter.fr  Subjectivité et incarnation 1Je souhaite défendre la pertinence de la phénoménologie dans le débat contemporain quant à la possibilité d’une clarification et d’une explication naturaliste de la conscience phénoménale. La première partie explique comment une théorie des actes mentaux intentionnels en termes d’acte conscient, de contenu représentationnel et d’objet intentionnel, qui est in­spirée par la phénoménologie husserlienne, conduit à concevoir la conscience phénoménale comme une propriété non intentionnelle et non représen­tationaliste d’événements mentaux. Cette conception soutient une distinction entre la qualité phénoménale de la conscience et les qualia. Les qualia doivent être compris comme des propriétés phénoménales de l’objet perçu, et peuvent dans ce sens être expliqués comme éléments du contenu intentionnel ou représentationnel, en ligne avec le représentationalisme récent. 3a) Une défense d’une conception non représentationaliste de la con­science phénoménale.

Phénoménologie de la vie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le philosophe français Michel Henry définit la vie d'un point de vue phénoménologique comme ce qui possède la faculté et le pouvoir « de se sentir et de s'éprouver soi-même en tout point de son être »[4]. Pour lui, la vie est essentiellement de l'ordre de la force subjective et de l'affectivité[5], elle consiste en une pure expérience subjective de soi qui oscille en permanence entre la souffrance et la joie[6][7]. Une « force subjective » n’est pas une force impersonnelle, aveugle et insensible comme le sont les forces objectives que l’on rencontre dans la nature, mais une force vivante et sensible éprouvée de l’intérieur et résultant d’un désir subjectif et d’un effort subjectif de la volonté pour le satisfaire[8],[9]. Le mot « phénoménologique » se réfère à la phénoménologie, qui est la science du phénomène et une méthode philosophique d'étude des phénomènes tels qu'ils se manifestent et tels qu'ils apparaîssent[11].

Psychothérapie institutionnelle La psychothérapie institutionnelle est un type de psychothérapie en institution psychiatrique qui met l'accent sur la dynamique de groupe et la relation entre soignants et soignés. La visée de soigner le collectif soignant et d'humaniser le fonctionnement des établissements psychiatriques, afin que les patients reçoivent un soin de meilleure qualité, est une caractéristique de ce mouvement thérapeutique. Le secteur psychiatrique français a ainsi été fondé par les représentants de la psychothérapie institutionnelle dans les années 1970, dans le but de rompre avec les pratiques asilaires antérieures et de favoriser les soins ambulatoires dans la Cité. Les lieux emblématiques en France sont : l'hôpital de Saint-Alban-sur-Limagnole (autour du Dr François Tosquelles), les cliniques de La Borde (Dr Jean Oury) et de La Chesnaie à Chailles (Dr Claude Jeangirard). Origine[modifier | modifier le code] Influences[modifier | modifier le code] Jean Oury et La Borde[modifier | modifier le code]

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