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Le Théâtre

Le Théâtre
Le théâtre Plus encore que le roman ou que la poésie, le théâtre a souffert de la tradition scolaire ; circonscrite à quelques textes étudiés en classe comme modèles d’une période, le XVIIe siècle, censée marquée l’accomplissement de notre littérature nationale, l’approche du théâtre a longtemps été conjointement limitée à celle du texte théâtral comme si ce dernier avait été écrit pour être lu et non joué. Il faudra attendre les années 60 pour que le renouveau de la critique littéraire et de la mise en scène conduise à de nouvelles interprétations des œuvres canoniques, un élargissement du répertoire proposé au grand public et, partant de là, une meilleure compréhension de la communication théâtrale. La communication théâtrale se caractérise par la densité et la diversité des signes transmis au cours de la représentation. Comment, par conséquent, aborder avec vous cette courte étude du théâtre ? A l’origine, le mot « théâtre » signifie : lieu d’observation, endroit d’où l’on voit. V. B.

Brecht : Abattre le quatrième mur pour mettre fin à l’illusion et l’identification - ArchiThea les Greniers de l'Archipope Bertolt Brecht [10] : Abattre le quatrième mur pour mettre fin à l’illusion et l’identification [Après une représentation de théâtre, un philosophe débarque sur le plateau pour discuter avec les gens qui font le spectacle. On commence par ouvrir une bouteille, la discussion est dès lors détendue, légère, mais aussi polémique. En effet, le philosophe n’est pas très content de ce qu’il voit au théâtre et les artistes sont susceptibles. Les thèmes abordés sont nombreux : Pourquoi faire du théâtre ? Peut-il changer le monde ? « LE DRAMATURGE : Qu’en est-il du quatrième mur ? LE PHILOSOPHE : Qu’est-ce que c’est ? LE DRAMATURGE : Habituellement, on joue comme si la scène avait non trois murs, mais quatre ; le quatrième du côté du public. LE COMÉDIEN : Tu comprends, le public voit sans être vu des événements tout à fait intimes. LE PHILOSOPHE : Ah bon ! LE COMÉDIEN : Mais ses applaudissements confirment justement que les comédiens ont réussi à jouer comme s’il n’avait pas été présent !

COURS, PETIT PANORAMA HISTORIQUE SUR LE THEATRE Théâtre : « Texte à trous » selon A. Ubersfeld, l’écriture est la partie initiale d’un processus de création qui trouve son aboutissement dans la représentation. Drame : (1657) est une francisation du bas latin drama, signifiant « action théâtrale », lui-même provenant du mot grec drama signifiant « action ». L’adjectif épithète « dramatique », emprunté au bas latin dramaticus, lui-même provenant du grec dramatikos, se rapporte d’abord à tout ce qui a trait au théâtre. Dramaturgie : Œuvre littéraire, en prose ou en vers, se présentant généralement sous la forme d’un dialogue destiné à la représentation. Selon la Poétique d'Aristote, le théâtre est issu du dithyrambe (chant en l'honneur de Dionysos, dieu du vin, de l'ivresse et de la fête). En l’an -534, Thespis associa au chœur (qui chantait des dithyrambes à la gloire des héros grecs) un unique acteur (le protagoniste) qui jouait tous les rôles. Ensuite, le théâtre latin se tourne davantage vers la farce et le mime.

mimêsis [grec] mimêsis [μίμηὓιὖ] [grec] fr. imitation, représentation lat. all. it. → art, beauté, comparaison, description, Dichtung, doxa, image [Bild, eidôlon], imagination [phantasia], ingenium, plaisir. Dés la Renaissance, la traduction et donc l'interprétation du terme ont été à l'origine d'importants débats philologiques et théoriques qui ont joué un rôle crucial dans l'histoire de la pensée artistique. I. « » chez et A. a. « » : exprimer une réalité intérieure / reproduire une réalité extérieure ? Comme les autres mots de la même famille (mimêtês [μιμητήὖ], mimeisthai [μιμεῖὓθαι], etc.) b. : une élaboration picturale de la « » L'élaboration philosophique du concept de naît en effet d'une réflexion sur la peinture et la sculpture. c. et La première consiste à reproduire le modèle en respectant ses proportions et en donnant à chaque partie les couleurs qui lui conviennent : c'est un art de la conforme. d. B. vs a. Comment penser la ressemblance de l' ? b. c. C. a. b. II. A. B. « » et « » C. III. A. b.

MIMESIS, CATHARSIS - I/ La Mimesis Définition selon Aristote La Poétique d'Aristote, définit le théâtre comme une "imitation" (mime-sis) des "hommes en action", "au moyen d'une action", et non d'un récit, comme dans l'épopée, par exemple.. Même si, définie ainsi, la notion semble vague, il en ressort quand même qu'elle peut utiliser aussi bien des signes linguistiques et textuels (le vers tragique) que ceux, non linguistiques, d’une représentation (décor, espace, acteurs ... ). La mimesis est donc d’abord la fabrication d’un nouvel objet, autonome par rapport à son modèle, réel. Or parfois on l’a réduite à n’être qu’une copie du réel, parfois on a étendu sa spécificité au-delà des limites fixées par Aristote. La réduction psychologisante Le dialogue théâtrale comme spécificité de la mimesis théâtrale : une action physique. Autre problème la confusion entre le discours direct et le dialogue théâtral comme "mimesis" équivalentes. Quand il parle, quel langage Agamemnon "mime"-t-il dans l'Iphigénie de Racine ?

Une tragédie grecque en terminale littéraire : Electre de Sophocle 3) Efficacité spectaculaire et dramatique de la mimèsis des rituels Electre est entièrement construit autour de rituels variés, tous en rapport avec le culte des morts : rituels en l'honneur d'Agamemnon, vrai mort avec une vraie tombe invisible, ou en l'honneur d'Oreste, faux mort avec une fausse urne. Ces rituels ont une fonction dramatique évidente: ils alimentent la gerre familiale entre Electre et Clytemnestre. Ils servent la ruse d'Oreste pour s'introduire dans le palais. Définir l'espace tragique : Dans le prologue, les directions des deux eisodoi sont localisées: à droite, Argos, son agora et son temple à Apollon et à gauche l'Héraion, sanctuaire dédié à Héra. l'espace visible et surtout hors scène est donc envahi par le dieu Apollon, associé à l'oracle de Delphes. Les deux prières à Apollon : les seuls rituels à la vue du public sont les deux prières accomplies par Clytemnestre (v. 637 sq.) et par Electre (v. 1379 sq.) devant la statue ou l'autel d'Apollon.

Le théâtre à Athénes La tragédie grecque : une célébration publique § Les tragédies grecques prennent ainsi leur essence dans un contexte de célébration publique. Elles étaient représentées dans le cadre de concours dramatiques en l’honneur de Dionysos, reconnu par les Grecs comme le dieu du théâtre : à l’origine, le mot tragédie désigne le " chant du bouc " que l’on sacrifiait au dieu. Trois grandes fêtes étaient organisées : les Lénéennes, les Dionysies rurales et les Dionysies urbaines ou " Grandes Dionysies ". Chacune correspondait à un type de célébration particulier, mais c’est surtout la dernière qui était de grande envergure et où la tragédie avait une part privilégiée. Elle participa à la renommée d’Athènes dans le monde grec. Les Grandes dionysies, voulues par Pisistrate, se déroulaient sur plusieurs jours et avaient lieu à la fin du mois de mars, c’est-à-dire à une période de renouveau de la nature et où Athènes voyait aussi revenir les voyageurs. L’organisation § Le chœur et les personnages :

Histoire des formes théâtrales de l'Antiquité à nos jours - Première Français Le terme « théâtre » vient du grec theatron et signifie « le lieu où l'on regarde ». Le théâtre est ainsi avant tout un espace de spectacle. Né dans l'Antiquité grecque, il est devenu un genre littéraire qui s'est épanoui de manière diversifiée en fonction des époques. 1. Le théâtre grec Les tragédies et comédies grecques, dont la représentation remonte aux vie et ve siècles avant J. Le théâtre romain Comme à Athènes, le théâtre romain a une dimension religieuse : les représentations sont liées au culte de Bacchus. 2. Au xiiie siècle, le théâtre se joue sur la place du village ou de la ville. 3. Le xviie siècle voit s'amorcer plusieurs nouveautés. La règle dite des « trois unités » impose que le sujet traité par une pièce ait lieu en 24 heures, se passe dans un seul lieu, et soit uni par une cohérence forte (on ne raconte pas plusieurs « histoires » à la fois). 4. 5. xixe siècle : le refus des « cages » 6.

Lycée J.Audiberti - Portail des informations - Lettres - Beckett (5) : Fin de partie - Première didascalie de FIN DE PARTIE ______________________________________________________________DIDASCALIE INITIALE, INCIPIT sans paroles. Après le lever de rideaux. {Il faudra voir au bac sur quoi porte exactement la question [ j'ajoute entre crochets quelques remarques incluant dans l'étude la première réplique]}. -élément traditionnel dans une pièce, le système des didascalies (internes et externes) sert à donner des informations sur les personnages, leurs liens, le lieu et le mouvement des acteurs et sur leur diction (ton, registre etc.) mais chez certains (dès Hugo) et, de plus en plus, chez SB, le phénomène grandit au point de devenir immense et envahissant. -ici la didascalie est déjà assez longue pour une pièce plutôt brève après tout. --rappelons que B. a longtemps opté pour une pièce en deux actes et que le titre a été trouvé presque au dernier moment. ---- signalons le mouvement de la page : 1)le suspens, rien ne bouge; 2)les déplacements de Clov; 3) insistance sur Hamm. •fin du silence et de l'inertie: ©Rossini.

Académie de Nantes (Lettres): notion de problématique Le mot des IPR Éléments de définition La problématique offre une entrée ouverte dans l'œuvre, non pour conduire à une démonstration fermée, mais pour apprendre à la questionner. "Une problématique met en tension un faisceau de questions dont les réponses s'inscriront toujours dans l'univers du possible, du discutable, du préférable, du probable : non parce qu'elles manqueront de rigueur dans la démarche d'élaboration, mais parce qu'elles engageront davantage dans une démarche de questionnement que dans un univers de certitude". La problématique ouvre un questionnement dynamique articulant plusieurs interrogations ou aspects essentiels (du point de vue de leur portée) du ou des textes choisis. Séquence et problématique Intérêt de la problématique comme outil didactique. Pour la littérature : "Les problèmes littéraires ne proposent pas de solutions uniques et exclusives" (B. Pour le professeur Pour les élèves Intérêt des travaux effectués lors des journées d’animation L’examen du titre Le résumé

Φ - Nouvelle ÉAF : rentrée 2010 Corpus : Une tragédie ou une comédie classique, au choix du professeur. ET un ou deux groupements de textes permettant d'élargir et de structurer la culture littéraire des élèves, en les incitant à problématiser leur réflexion en relation avec l'objet d'étude concerné. On peut ainsi, en fonction du projet, intégrer à ces groupements des textes ou des documents appartenant à d'autres époques, jusqu'à nos jours, qui peuvent aussi relever de genres ou d'arts différents, pour mieux faire ressortir les spécificités du siècle ou pour situer le genre dans une histoire plus large En relation relation avec les langues et cultures de l'Antiquité, un choix de textes et de documents permettant de découvrir les oeuvres du théâtre grec et latin on étudie quelques personnages types de la comédie, quelques figures historiques ou légendaires qui ont inspiré la tragédie. On s'interroge en particulier sur les emprunts et les réécritures. Objectifs : Micro-séquence 1 : approche (2 à 3 heures) Généraux :

Très brève synthèse sur le théâtre en général, par l'IEN de Nice. by jturgis Jun 7

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