La chronique de Lyonel Kaufmann : Piéger les élèves ou les former avec les médias sociaux ? Pendant que certains préfèrent pourrir le web et piéger leurs élèves, il reste des allumeurs de réverbères qui cherchent heureusement à élever leur élèves à la culture et au savoir historique en se saisissant des médias sociaux. L’affaire de l’enseignant pourrisseur du web [1] et de ses élèves en fournissant, via le web, et en particulier Wikipedia, des fausses informations au nom de la défense de la culture, avec un grand C, et de la nécessité pour les élèves d’apprendre à penser avant d’aller sur le web en dit long sur la perception d’un grand nombre d’enseignants à vivre l’école comme une citadelle assiégée et leur peur d’enseigner avec les médias sociaux, voire d’enseigner tout court. [2] Nul doute qu’enseignant au moment de l’arrivée de cette nouvelle technologie qu’a été en son temps le livre, cet enseignant et ses congénères prôneraient également que leurs élèves doivent apprendre à réfléchir par eux-mêmes avant de lire leur premier livre! Le principe est simple. Notes
Etude réseaux sociaux Conseils aux parents L’UNAF, ACTION INNOCENCE et la CNIL proposent quelques bonnes pratiques aux parents qui se sentent souvent inexpérimentés sur ce sujet. Dialogue et partage 1. Essayez d’installer l’ordinateur dans une pièce commune et si votre enfant est équipé de son propre ordinateur, veuillez à ce qu’il ne l’utilise pas dans un endroit isolé, (par exemple, seul dans sa chambre). 2. 3. 4. Mieux que de devenir "l’ami" de votre enfant, discutez avec lui de ce qu’il fait sur les réseaux sociaux. Education et responsabilisation 1. 2. 3. 4. 5. Même si vous souhaitez favoriser l’autonomie et respecter l’intimité de votre adolescent, vous restez son responsable aux yeux de la loi jusqu’à sa majorité.
Séance 1 Réseaux sociaux - Edmodo: 1er réseau social pédagogique Edmodo est un service de type réseau social à vocation pédagogique gratuit et très sécurisé. D'allure proche de celle de Facebook (du bleu, mais un peu plus pâle), il est rapidement pris en main par les élèves, et semble les attirer bien plus que n'importe quel autre espace collaboratif que j'ai pu tester avec des classes. L' académie de la Martinique a récemment ouvert un espace sur Edmodo (appelé "District"), accessible directement ici: et qui permet aux enseignants de l'académie de créer leurs comptes sur cet espace académique dédié dans le but d'échanger et de partager nos pratiques, nos idées et nos projets. Merci de contacter laurence.bernard@ac-martinique.fr pour inscrire votre école et/ou obtenir votre code école existant. Cette vidéo issue de YouTube "Edmodo at a glance" présente la richesse de l'outil et les nombreuses possibilités de publication et d'interaction qu'il offre. Sur Edmodo, j'invite mes élèves: A très bientôt sur Edmodo.
Panorama des médias sociaux 2012 (The english version of this article is here: Social Media Landscape 2012) Il y a quelques années une analyste disait que dans cinq ans, les médias sociaux seront comme l’air (omniprésents). Nous sommes en 2012 et les médias sociaux n’ont jamais occupé une place aussi importante sur le web, à tel point que l’on en vient à se demander dans quelle mesure il est encore pertinent de dissocier les médias sociaux et le web. Comme chaque année depuis quatre ans (2008, 2009 et 2011), je vous propose donc un panorama des médias sociaux pour y voir plus clair sur les différents acteurs en présence et le rôle qu’ils occupent. Après une période de flou en 2010 où j’ai été incapable de produire un panorama cohérent, la dernière version proposait un découpage en sept grandes familles d’usage avec une position centrale pour Facebook et Twitter. Un écosystème toujours aussi dense En terme d’usages, j’ai réparti les nombreux services disponibles en six familles d’usages :
Comment quitter un groupe sur Facebook Quand ils sont bien gérés, les groupes sur Facebook peuvent être agréables à utiliser, et surtout ils peuvent se révéler très utiles. Les groupes fonctionnent en effet un peu sur le principe des forums, et sont complètement différents des pages fan, celles-ci étant plutôt destinées à une communication davantage « descendante ». Dans les groupes, les messages des administrateurs ont la même visibilité que ceux des autres utilisateurs, et il est plus facile d’organiser de véritables sujets de discussion, de partager des contenus. Cependant, les groupes souffrent d’un problème qui peut être gênant : pas besoin d’avoir le consentement d’un utilisateur de Facebook pour l’ajouter automatiquement à un groupe, quel qu’il soit. Pour contrecarrer ce problème, il suffit de quitter les groupes qui ne vous plaisent pas.
ClubDesNaturistesNumeriques Bienvenue au club des naturistes numériques ! A poil sur l'Internet, et de manière militante! C'est l'Internet qui doit s'adapter à notre condition naturelle, pas l'inverse. Et toc! A quoi sert la nature si l'on ne peut pas aller y batifoler à son aise? Les naturistes numériques n'entendent rien protéger de leur intimité physique ou numérique. Tout le monde est administrateur du Club. Protégez-vous et votre famille sur les réseaux sociaux Micro Hebdo le 19/07/12 à 15h55 sommaire Combien de temps passons-nous sur les réseaux sociaux ? Chronophages Sur Facebook, on retrouve ses amis et ses connaissances personnelles ou professionnelles, on s’en fait d’autres, on donne de ses nouvelles, on se montre et on montre ses activités en photo ou en vidéo, on joue, on partage ses découvertes, on s’informe… tout cela prend du temps. Addictifs Mais sous ces dehors chatoyants et avenants, les réseaux sociaux présentent quelques aspects plus troublants. Autre inquiétude : l’utilisation faite des données que nous publions et partageons, que ce soit par les réseaux sociaux eux-mêmes ou par les pros du marketing et les marques qui ont désormais envahi ces sites communautaires. Conseils et conditions d’utilisation Faut-il alors tirer complètement un trait sur ces sites et s’en désinscrire illico ? Le baromètre : Les réseaux qui montent et ceux qui baissent Les sites en déclin : Les sites qui montent :
De la valeur du pseudonymat aux dangers d’une identité réelle unifiée Disqus est une plateforme de commentaires installée sur plus de 400 000 sites (dont CNN, Engadget, ou Time) et bien évidemment, ceux qui sont à la tête de cette start-up s’interrogent pour savoir comment améliorer la qualité des commentaires. Ils ont récemment fait part d’une infographie en guise d’étude sur leur base de données révélant que, contrairement à ce qu’on pourrait penser, les gens qui utilisent des pseudonymes sont responsables de commentaires de meilleure qualité que les autres. Le pseudonymat n’est pas forcément toxique pour les commentaires En analysant plus de 500 000 commentaires, l’étude révèle que les commentateurs utilisent majoritairement des pseudonymes : 61 % utilisent un pseudo, 35 % sont anonymes et seulement 4 % utilisent leur identité réelle. Le commentateur moyen qui utilise un pseudonyme contribue 6,5 fois plus que le commentateur anonyme et 4,7 fois plus qu’un commentateur identifié via Facebook (qui est est devenu le concurrent direct de Disqus).