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Dette publique, la conjuration des bonnes idées, par Laurent Cordonnier

Dette publique, la conjuration des bonnes idées, par Laurent Cordonnier
En s’accordant, lors du sommet européen du 9 décembre 2011, sur un nouveau pacte budgétaire intergouvernemental, les chefs d’Etat européens ne se sont pas seulement entendus sur une condamnation des peuples de l’Union aux fers et aux chaînes de la rigueur perpétuelle, ils ont aussi pactisé sur le renoncement à deux idées qui faisaient leur chemin : faire payer les banques, comme l’avait défendu l’Allemagne pour traiter du cas de la Grèce, et encourager la Banque centrale européenne (BCE) à racheter les titres de dette des pays attaqués, comme le souhaitait la France. Donnant-donnant : il fut convenu de ne plus embêter son voisin avec une idée qui le dérangeait. Sans doute aussi qu’en fermant à clé les issues de secours, les uns et les autres pensaient apaiser les flammes de l’incendie. Les issues se rouvriront certainement sous le souffle de l’explosion. Le plus étonnant est plutôt le refus obstiné d’envisager un rachat substantiel des titres de dettes publiques par la BCE.

Banking's SWIFT says ready to block Iran transactions Un salarié français coûte en moyenne 50 850 euros par an à son employeur Un salarié français coûte en moyenne 50 850 euros par an à son employeur, pour un coût horaire du travail proche de 32 euros dans les entreprises de dix salariés ou plus du secteur marchand, selon des chiffres de 2008 publiés mercredi 23 février par l'Insee. Ce coût horaire moyen (31,82 euros) en 2008 masque de fortes disparités, puisqu'il varie de 21 à 49 euros selon le secteur d'activité. Il est le plus élevé dans le secteur des banques et des assurances (49,01 euros) et la production et distribution d'électricité et de gaz (46,09). A l'autre bout de l'échelle, le coût est deux fois moindre dans l'hébergement-restauration (21,11 euros) et il reste inférieur à 30 euros dans le commerce et la construction. Le coût horaire croît avec la taille de l'entreprise. Les différences de coût horaire moyen entre entreprises s'expliquent aussi par leur localisation géographique.

What price the new democracy? Goldman Sachs conquers Europe - Business Analysis & Features - Business This is the most remarkable thing of all: a giant leap forward for, or perhaps even the successful culmination of, the Goldman Sachs Project. It is not just Mr Monti. The European Central Bank, another crucial player in the sovereign debt drama, is under ex-Goldman management, and the investment bank's alumni hold sway in the corridors of power in almost every European nation, as they have done in the US throughout the financial crisis. Even before the upheaval in Italy, there was no sign of Goldman Sachs living down its nickname as "the Vampire Squid", and now that its tentacles reach to the top of the eurozone, sceptical voices are raising questions over its influence. Simon Johnson, the former International Monetary Fund economist, in his book 13 Bankers, argued that Goldman Sachs and the other large banks had become so close to government in the run-up to the financial crisis that the US was effectively an oligarchy. This is The Goldman Sachs Project. Shared illusions, perhaps?

La Grèce est-elle en faillite sans défaut de paiement La question est d’autant plus légitime que les derniers jours ont donné lieu à un assaut d’interprétations basées sur plusieurs aspects de l’accord du secteur privé, qui ne sera confirmé que le 8 mars. Il est difficile de considérer que la Grèce est en défaut de paiement lorsque ses créanciers se mettent d’accord sur une forme de restructuration de sa dette souveraine. Si les accords se confirment, en effet, le gros de la dette grecque sera restructuré sur 30 ans et elle sera diminuée des 107 milliards d’euros que les banques vont accepter de perdre. Il s’agit bien évidemment d’une grande histoire de science-fiction. Depuis deux ans, la Grèce vit de prêts de l’ECB, du FESF, du FMI, du FESM et d’autres banques centrales et n’a plus accès au marché des capitaux privés. Derrière ces arguments techniques et juridiques se profilent des intérêts considérables. Cette remise en question de la garantie des CDS pourrait avoir pour conséquence de diminuer leur encours.

La Théorie Monétaire Moderne, une pensée économique alternative, enquête du Washington Post La Théorie Monétaire Moderne, une pensée économique alternative, enquête du Washington Post Air du temps. Le très conservateur Washington Post consacre un long article à la Théorie Monétaire Moderne, l’une des branches héritières du post-keynésisme, dont le représentant le plus éminent est James Galbraith, fils de l’un des économistes les plus réputés en son temps, mais surtout homme respecté par ses pairs, par ailleurs régulièrement consulté par les élus et les responsables américains. Par Dylan Matthews, Washington Post, 19 février 2012 James K. C’était en Avril 2000, et Galbraith avait été invité par le président Bill Clinton pour intervenir lors d’une conférence traitant de l’excédent budgétaire existant à l’époque. Qui plus est, son père, John Kenneth Galbraith, fut l’économiste le plus célèbre de sa génération : professeur à Harvard, auteur à succès et confident de la famille Kennedy. Cette appellation de hibou n’est pas le fait de Galbraith. Racines keynésiennes

Why proximity matters for innovation One San Diego business launched after two acquaintances chatted over drinks during a football game. Another was formed by parents who met through their children's school. As the community and its entrepreneurs thrived on real-world -- rather than online -- interactions, several local business owners sought to make regional connections even stronger. They launched the non-profit San Diego Sports Innovators to help turn local links into successful companies. The networking group helps fledgling sports inventors -- more than 40 since 2010 -- grow their businesses by connecting them with mentors. San Diego is hardly the first region to be known as an industry hub: California's Silicon Valley is synonymous with technology companies. But even now, when face-to-face interactions with far-flung colleagues are as simple as saying "Skype," experts say geographic proximity is still important to the growth and development of regional industries. Leslie, who studied the Silicon Valley, agreed.

Pourquoi le « mécanisme européen de stabilité » est une aberration - Crise financière Après l’Assemblée nationale le 21 février, le Sénat se prononcera à son tour sur le « Mécanisme européen de stabilité » (MES) le 28 février. Voulu par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, ce complexe traité instaure une sorte de FMI européen. Il aura « pour but de mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité (…), un soutien à la stabilité à ses membres qui connaissent ou risquent de connaître de graves problèmes de financement ». Le MES en tant que tel n’est pas un traité, mais une société financière, basée au Luxembourg, dont les actionnaires sont les 17 États de la zone euro. Un mécanisme fragilisé par la pression des marchés Disposant donc de 700 milliards garantis par les États membres, le MES pourra racheter une partie de la dette d’un État en difficulté – des obligations grecques, par exemple – sur les marchés. Une dépendance totale à l’égard des agences de notation Car cette belle mécanique néolibérale risque de se détraquer. Ivan du Roy

La crise économique est une crise de la politique économique Quand, dans les années 1970, l’inflation et le chômage augmentent simultanément, la théorie et la politique keynésiennes sont mises en échec. Il n’est plus question de pouvoir d’arbitrer entre les deux maux et de réguler finement l’activité économique en agissant sur la seule demande globale par le canal du budget. Cet échec et la persistance d’un taux d’inflation élevé finissent par convaincre les décideurs de la nécessité et de l’urgence de combattre prioritairement l’inflation. La théorie économique imaginée par la nouvelle école classique est venue en support de ce choix politique en prétendant que l’inflation et le chômage étaient des phénomènes distincts qui devaient faire l’objet de traitements séparés. Dans ce monde merveilleux, la réduction du déficit budgétaire est toujours profitable. L’Europe a constitué un champ d’expérimentation privilégié de cette théorie. L’Europe est en train de vivre ce scénario.

Spéculation : l'Espagne a déjà remboursé trois fois sa dette ! - Crise financière En dix ans, l’Espagne a remboursé 1 020 milliards d’euros de dette, taux d’intérêt compris. Soit trois fois le montant de ce que l’État avait emprunté en 2000. Un énorme transfert des richesses ponctionnées sur la population et les services publics au bénéfice de riches créanciers. Comme en Grèce ou au Portugal… La dette de l’État espagnol est le point de mire de toute l’Europe, du fait que les marchés financiers (banques d’investissement, fonds vautours et assurances) continuent à spéculer sur cette dette avec un seul objectif : amasser de juteux bénéfices. Cependant, et contrairement au discours dominant, ce ne sont pas les dépenses publiques qui ont augmenté la dette de l’État espagnol, mais, bien au contraire, les mesures qui ont provoqué des déficits obligeant à un endettement croissant, et dont le bénéfice pour l’ensemble de la population est plus que douteux. Effet boule de neige Nécessité d’un audit de la dette Photo : Photo : Dan Simpson

Soyez prêt : le solaire sera bientôt aussi puissant que le nucléaire ou le charbon Les analystes s’attendaient à un nouveau tsunami. Tsunami non pas météorologique, mais financier : lundi 30 janvier, Areva annonçait ses résultats. Vous comme moi, pour rien au monde, n’auriez misé un kopeck sur Areva. Affaire Uramine Ou comment Areva a acheté un terrain vague en plein milieu de l’Afrique au prix du km2 place Vendôme. Depuis lors, Anne Lauvergeon est sous le feu des critiques. Affaire Lauvergeon C’est aujourd’hui l’ancienne patronne d’Areva qui est au centre de la polémique. Si l’on rajoute le climat dépressif dans le nucléaire, assommé par la crise économique et la catastrophe de Fukushima, on s’attendait au pire pour Areva. Or il n’en a rien été. La bonne résistance du groupe à la crise Areva publiait donc le lundi 30 ses résultats pour l’année 2011. Premier constat, son chiffre d’affaires consolidé a atteint 8,87 milliards d’euros. Cette bonne résistance est due aux efforts de diversification d’Areva dans les énergies renouvelables. Florent Detroy

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