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La France pourrait connaître un climat extrême à la fin du siècle

Des pics de température frôlant les 50 °C, des vagues de chaleur longues et intenses, des nuits tropicales… C’est la surchauffe que connaîtra la France à la fin du siècle si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas drastiquement réduites. Voilà la partie la plus alarmante des nouvelles projections climatiques pour la métropole au XXIe siècle publiées par Météo France, lundi 1er février, auxquelles Le Monde a eu accès en exclusivité. Pour réaliser ce travail, Météo France a sélectionné et analysé trente simulations du climat futur faites sur l’Europe, en collaboration avec l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) et le Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique (Cerfacs). Il en résulte un vaste jeu de données, intitulé Drias, brossant les possibles du climat en France métropolitaine pour trois périodes (2021-2050, 2041-2070 et 2071-2100) en fonction de trois scénarios d’émissions de gaz à effet de serre.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/01/la-france-pourrait-connaitre-un-climat-extreme-a-la-fin-du-siecle_6068324_3244.html

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Alerte Guadeloupe Créée en 2014, Sikana est une ONG qui a pour ambition d’aider chacun à améliorer son quotidien grâce à la transmission gratuite de savoir-faire, dans une multitude de disciplines, dont les risques naturels. Voici quelques-uns des tutoriels produits par ces bénévoles ; des vidéos utiles à l'appropriation, par les populations, de la culture du risque. La trousse de secours Au sein de tout foyer Guadeloupéen, il doit y avoir une trousse de secours et, à l'intérieur, le nécessaire pour soigner de petites plaies, en attendant les secours, en cas de catastrophe. Le kit de catastrophe

La croissance a un « coût dévastateur pour la nature », selon un rapport britannique En pleine pandémie de Covid-19, la nature vient rappeler régulièrement qu’elle ne saurait être éternelle si les humains n’en prennent pas soin. Un nouvel avertissement est formulé par un rapport de 600 pages, commandé il y a deux ans par le gouvernement britannique. Fruit du travail de spécialistes internationaux, coordonné par le professeur d’économie de l’université de Cambridge Partha Dasgupta, il dresse un bilan inquiétant quant aux aspects économiques, sanitaires et sociaux de la croissance économique. D’après les conclusions du rapport, le produit national brut (PNB) par habitant a doublé au niveau mondial depuis 1992 mais le « capital naturel » – c’est-à-dire l’estimation des bénéfices que les humains tirent de services offerts par la nature – a chuté de 40 % par tête. « Si l’humanité a immensément prospéré ces dernières décennies, la manière dont nous avons atteint cette prospérité fait qu’elle a été acquise à un coût dévastateur pour la nature », dénoncent les auteurs.

Après des négociations tendues, les eurodéputés adoptent la nouvelle politique agricole commune C’est une étape cruciale pour l’agriculture européenne de demain. Le Parlement européen a adopté, vendredi 23 octobre, la prochaine politique agricole commune (PAC) de l’Union européenne (UE), avec notamment des obligations environnementales accrues pour les agriculteurs, provoquant la colère d’organisations non gouvernementales (ONG) écologiques et d’eurodéputés qui jugent ces propositions insuffisantes compte tenu des enjeux climatiques. Les trois rapports constituant la future PAC ont été adoptés à une large majorité, en dépit d’incertitudes sur l’issue du vote. Les ministres des 27 Etats membres s’étaient, eux, mis d’accord sur leur feuille de route. Désormais, sur la base de leurs propositions respectives, eurodéputés, Etats et Commission européenne devront négocier et trancher d’ici au début de 2021 sur les règles qui s’appliqueront à partir de 2023. Article réservé à nos abonnés Lire aussi La France présentera son plan stratégique agricole en 2021

HSBC sous pression de ses actionnaires pour arrêter de financer les énergies fossiles La pression sur les banques pour arrêter de financer les industries polluantes et aider à lutter contre le changement climatique s’accentue. Lundi 11 janvier, un groupe d’actionnaires a soumis à HSBC une résolution exigeant que celle-ci publie un plan annuel pour réduire ses financements des entreprises polluantes. Les défenseurs de la motion, coordonnés par l’association britannique ShareAction, comprennent d’importants investisseurs institutionnels, dont Amundi, géant français de la gestion d’actifs, La Banque postale Asset Management et Man Group, le plus gros fonds spéculatif coté au monde. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’empreinte carbone « colossale » des banques françaises Les actionnaires ont atteint la taille critique nécessaire – plus d’une centaine au total – pour que leur résolution soit débattue de droit lors de l’assemblée générale annuelle de HSBC, qui doit se dérouler le 24 avril. Elle reste en particulier très présente dans le charbon.

Les 100 plus beaux endroits à visiter en France Faut-il vraiment partir à l’étranger pour découvrir de nouveaux paysages à nous couper le souffle ? Entre sites naturels, lacs, grottes et gorges, on vous propose une liste des plus beaux endroits où aller en France, région par région. Parmi ces lieux incontournables du territoire français, au moins l’un d’entre eux se trouve tout près de chez vous ! Si vous ne savez pas quoi faire ce weekend ou lors de vos prochaines vacances, enfilez votre sac à dos et partez explorer l’un de ces endroits magnifiques. L’occasion de visiter la France une bonne fois pour toute ! À lire aussi : Les 9 plus belles villes de France 8 lacs où se baigner en France Les 15 plus belles plages de France Les 18 pays à découvrir sans quitter la France

La France a connu une récession massive en 2020 avec une chute de 8,3% du PIB sur l'année, selon une première estimation de l'Insee C'est du jamais-vu depuis la création de l'Insee en 1946. L'économie française a subi une récession massive en 2020 sous le coup de l'épidémie de Covid-19, avec une chute du produit intérieur brut (PIB) de 8,3%, selon une première estimation publiée vendredi 29 janvier par l'institut de la statistique. Toutefois, cette chute n'est pas aussi mauvaise que ce qu'anticipait l'Insee. Ella Adoo-Kissi-Debrah, 9 ans, « tuée » par la pollution de l’air Des années que la question hantait les nuits et les jours de Rosamund Adoo-Kissi-Debrah : « La pollution de l’air a-t-elle tué ma fille ? » La justice britannique a fini par y apporter une réponse claire : oui, « la pollution de l’air a contribué au décès d’Ella ». Dans une décision sans précédent rendue mercredi 16 décembre à Londres, le coroner, officier de police chargé d’établir les causes des morts violentes, a jugé que le décès d’Ella Adoo-Kissi-Debrah le 15 février 2013, à l’âge de 9 ans, n’était pas seulement dû à une insuffisance respiratoire aiguë causée par un asthme sévère, comme l’avait d’abord conclu la justice en 2014, mais le résultat d’une exposition chronique à des niveaux de pollution élevés, liés au trafic routier.

Un « Eco-score » des produits alimentaires pour mieux informer les consommateurs Aiguiller le consommateur vers des achats respectueux de l’environnement et encourager les industriels à rendre leurs produits plus vertueux : ce sont les deux principaux enjeux de l’information environnementale. Les membres de la convention citoyenne pour le climat souhaitent rendre obligatoire l’affichage d’une note environnementale sur les produits ; Emmanuel Macron s’y est montré favorable, le 14 décembre 2020, en appelant au développement d’un « Yuka du carbone ». Si l’on est encore loin d’un affichage environnemental centralisé, validé par les autorités, et rendu obligatoire, une première pierre est posée en ce début 2021 dans le domaine de l’alimentation.

La productivité française à l’épreuve du Covid Comment la France peut-elle rester compétitive après un choc comme celui causé par la crise sanitaire en cours ? C’est la question à laquelle tente de répondre le deuxième rapport du Conseil national de la productivité. Instituée en 2018 au sein de France Stratégie, cette instance est présidée par Philippe Martin et composé de onze économistes dont Olivier Blanchard, Gilbert Cette, Alexandra Roulet ou encore Xavier Ragot. Tous les Etats de l’Union européenne membres de la zone euro ont mis en place un conseil similaire, dans le but d’améliorer la coordination de leurs politiques économiques.

Podcast. Climat : la relance économique sera-t-elle verte ou grise ? Le Monde et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Pour plus d’information, consulter notre politique de confidentialité. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter »

Ces faux aliments qui peuvent nous rendre malades Nous vous aidons à débusquer ces faux aliments qui peuvent nous rendre malade ou qui, du moins, n’apportent rien de bon à notre organisme et à notre porte-monnaie. Coup de projecteur sur cette nourriture trafiquée, illégale, contrefaite qui s’écoule dans nos supermarchés, nos restaurants et sur Internet. Vous verrez, par exemple, comment du thon avarié peut nous être servi ; pourquoi certains miels ne sont pas fabriqués par nos précieuses abeilles ou pourquoi il vous est peut-être récemment arrivé de manger de la viande de cheval impropre à la consommation, sans vous en apercevoir. Bref, comment les autorités peuvent-elles lutter contre ces dérives et ces fraudes ?

Climat : et si on se disait la vérité Dans son dernier et passionnant ouvrage, Bouleversement. Les nations face aux crises et au changement (Gallimard, 2020), le chercheur américain Jared Diamond étudie les conditions dans lesquelles une nation arrive à s’en sortir face à des crises ou des changements profonds qui auraient pu la détruire. Il ne s’agit pas de théorie mais d’observation historique de pays qui ont réussi à affronter et dépasser les situations les plus graves, que celles-ci soient le résultat d’un choc extérieur ou d’une lente décomposition intérieure. Transposant à l’échelon politique un cadre d’analyse que les psychologues spécialistes de situations d’urgence utilisent au niveau des individus, l’auteur identifie ainsi une douzaine de critères qui, s’ils sont remplis – au moins en partie –, peuvent faire la différence entre l’effondrement et la renaissance d’une société. La première des cases à cocher, impérative, est la reconnaissance de la crise. Certains se livrent même à de la surenchère.

Les fronts de la déforestation se multiplient sur la planète Les fronts de la déforestation se multiplient et s’étendent, alerte le Fonds mondial pour la nature, le WWF. La Terre, qui était couverte à 50 % de forêts il y a huit mille ans, ne l’est plus qu’à 30 %. Non seulement de nouvelles zones soumises aux incendies et aux défrichements apparaissent en Afrique – au Liberia, au Ghana, à Madagascar – et en Amérique latine – notamment au Mexique et au Guatemala –, mais la destruction des jungles, forêts primaires ou sèches, savanes arborées s’accélère partout sur la planète. Dans un rapport rendu public mercredi 13 janvier, l’ONG recense et analyse les vingt-quatre principaux fronts dans trente pays. Cinq ans après leur précédente analyse, la situation s’est encore dégradée : à eux seuls, ces vingt-quatre fronts menacent un cinquième des forêts tropicales du monde. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Déforestation : Casino sommé de traquer le bœuf illégal qu’il vend en Amérique du Sud

Santé ou croissance, l'heure du choix - Ép. 1/3 - L’économie d’un monde meilleur Alors que la France compte plus de 12 000 nouveaux cas de Covid-19 par jour, que certaines régions qui ont vu leur taux de contamination exploser sont soumises à un couvre-feu dès 18 heures et que deux nouvelles souches de coronavirus, l’une sud-africaine, l’autre britannique, sont entrées sur notre territoire, l’espoir que 2021 soit l’année de la vaccination à grande échelle, synonyme de reprise économique, demeure. D’ailleurs, ce début d’année 2021 acte bel et bien la course à la vaccination. Avec un nombre quotidien de contaminations variant entre 3 000 et plus de 21 000 cas ces deux dernières semaines, les chiffres de suivi de l'épidémie restent loin de l'objectif des 5 000 cas quotidien fixé par le gouvernement.

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