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Apprendre et enseigner dans les mondes virtuels

Apprendre et enseigner dans les mondes virtuels
Jean-Paul Moiraud publie pour Actualitice une contribution sur les mondes virtuels et la pédagogie. Il est professeur de gestion au lycée La Martinière-Diderot de Lyon. Il intègre les fonctionnalités des outils numériques dans ses cours depuis plusieurs années. Pendant trois ans il a participé aux travaux de l’équipe EducTice de l’INRP (actuel Ifé) comme chargé d’études et de recherche sur le thème de la scénarisation de pédagogie embarquée (SPE). William Gibson et Neal Stephenson (William Gibson Neuromancien ou neuromancer (Angl) (1984) Neal Stephenson le Samourai virtuel ou snow crash (Angl) (1992) ) ont imaginé, bien avant Second Life, dans leurs romans d’anticipation le cyberspace et les mondes virtuels. Bien qu’encore inscrite dans le registre de l’innovation, une communauté française de la pédagogie immersive se structure. Qu’est-ce qu’un monde virtuel ? Théorie pédagogique et monde virtuel La seconde catégorie est plus souple, plus simple, plus légère et plus intuitive.

L’innovation en formation est d’abord pédagogique et non technique. De l'ingénierie pédagogique dans les mondes virtuels. Par Jacques Rodet L’innovation est toujours relative à une transgression de l’habituel. Toutefois, transgresser les «règles» sans les connaître et les maîtriser, revient à se donner l’assurance d’arriver à peu près à n’importe quoi. Ce constat est également valable pour l’innovation pédagogique. Penser l’ingénierie pédagogique Afin d’avancer dans notre réflexion, il me semble utile d’utiliser les modèles d’ingénierie pédagogique dans des champs voisins des mondes virtuels, à savoir les formations multi-médiatisées et offertes à distance. Les étapes chronologiques de cette ingénierie, i) Définir le problème de formation ; ii) Proposer une solution préliminaire ; iii) Concevoir l’architecture pédagogique ; iv) Concevoir les matériels et leur diffusion ; v) Réaliser et valider les matériels ; vi) Planifier la diffusion du système d’apprentissage, sont croisées avec quatre axes, celui des connaissances, l’axe pédagogique, l’axe médiatique et celui de diffusion. Le scénario tutoral (cf. Conclusion provisoire

Proposition d’une grille d’analyse des besoins d’aide des apprenants à distance. Par Dominique Agosta Nécessité d'analyser les besoins d'aide des apprenants Le tutorat consiste pour un tuteur à établir, à développer et à ajuster une relation d’aide auprès d’un tutoré. Loin de l’idée d’une quelconque thérapeutique, il s’agit d’établir une relation à l’écoute des besoins de l’apprenant. De quoi parle-t-on au juste ? Proposition d’une grille d’analyse des besoins d’aide des apprenants à distance Notre objectif est de « Repérer les besoins des apprenants et l’aide tutorale en lien ». Préalables à la lecture des grilles d’analyse Tout d’abord, les 5 grilles d’analyse sont issues de l’approche de Nelly GUILLAUME dont nous retenons les fonctions. Ainsi, nous associons les besoins exprimés aux théories sur les besoins de MASLOW et d’HERZBERG. Ensuite, nous affectons chacune des actions tutorales proposées dans les différents champs de support à l’apprentissage (Deschênes et Lebel). Synthèse des indications de lecture des grilles d’analyse des besoins des apprenants Limites DECHENES, A.

Dossier : Les compétences des tuteurs à distance Dossier thématiqueLes compétences des tuteurs à distanceDernière mise à jour, 12 mars 2012 La notion de compétence est aujourd'hui incontournable. Elle permet, sous forme de référentiel de décrire précisément ce qui est attendu d'un professionnel. Si être tuteur à distance ne correspond pas toujours à un métier mais plutôt à l'investissement de fonctions tutorales, la notion de compétence n'en reste pas moins valide pour identifier les rôles de ces acteurs de la FOAD. Ce dossier regroupe des liens vers diverses ressources qui permettent de se faire une bonne idée tant sur la notion elle-même de compétence que sur les compétences attendues et donc à développer par les tuteurs à distance. Généralités sur la notion de compétence

Les étudiants préfèrent l’hybride En 2012, pas facile pour les facultés de savoir sur quel pied danser. Entre la culture traditionnelle qui abhorre tous les gadgets technologiques et celle du tout en ligne, il y a un monde. Même aux États-Unis, où le discours techno-enthousiaste est répandu, les autorités universitaires cherchent toujours la place des TIC dans les institutions. Et les étudiants, qu'en pensent-ils ? - les cours et ateliers en présence et en petits groupes, avec quelques éléments en ligne (36%), - les cours en présence augmentés d'éléments en ligne, utilisables à volonté et sans obligation (22%), - les cours magistraux avec quelques éléments en ligne (16%). Pas si fous de technologie L’étude d’Online College tranche donc avec l'opinion commune qui considère les étudiants comme des fous de technologies, dépendants de leur smartphone et de leur réseau social. En revanche, l’accès au réseau Wi-Fi leur est très important à leurs yeux. Professeur, envoyez-moi un courriel Et les réseaux sociaux?

Les TIC à l’université, qu’en pensent les étudiants? | Quel est l'impact de la technologie dans le monde de l'enseignement Les TIC font maintenant partie du quotidien des universitaires canadiens. Tous les jours sur les campus il s’échange des millions voir des milliards de messages, il se fait des milliers de présentations et il s’ouvre une infinité de pages web. La technologie (Internet, logiciels, courriers électroniques, plates-formes intégrées) a apporté des changements importants dans les méthodes d’enseignement mais aussi dans les méthodes d’étude. Dans certains cas, enseignants et étudiants ont complètement abandonné papiers et crayons pour ne s’en remettre qu’aux bits et aux octets! Dans les dernières années plusieurs études ont été menées dans le but de connaitre l’opinion des universitaires par rapport aux TIC. a) Les technologies les plus utilisées par les étudiants ; b) Les outils préférés pour la réalisation des travaux ; c) La perception des avantages pédagogiques liés à l’utilisation des TIC à l’université. »4 Mais qu’en pensent réellement les étudiants…? Sources 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Aimer :

Jézégou Abstract L’auteure de cet article propose un modèle de la présence en e-learning. Ce modèle comporte quelques similitudes avec le modèle de community of inquiry en e-learning (Garrison & Anderson, 2003) mais également des différences importantes. En effet, il aborde la notion de présence sous un autre angle, la caractérise et la décline différemment. L’auteure précise tout d’abord les référents épistémologiques du modèle proposé. Abstract This article proposes a model of presence in e-learning that has some similarities with but also some important distinctions from the model of community of inquiry in e-learning (Garrison & Anderson, 2003). Keywords e-learning, collaboration contradictoire, transaction, presence, presence socio-cognitive, presence socio-affective, présence pédagogique

« Former les universitaires en pédagogie », Recherche & formation, n° 67, 2011 1Ce numéro de la revue Recherche & formation permet d’enrichir de façon pragmatique une réflexion qui débute en France, celle de la formation des universitaires à la pédagogie. Face à l’obligation faite à l’université de montrer la qualité de ses formations, dans le contexte d’une réduction de budget et d’une augmentation du nombre et de la diversité des étudiants, s’est ouvert un nouveau champ de pratiques et de recherche sous l’appellation « centre de pédagogie universitaire ». Une fonction professionnelle spécifique est née, celle de conseiller pédagogique. Depuis les années 2000, on assiste à une évolution de ces centres qui élargissent leur champ d’action en intervenant- non plus spécifiquement auprès des enseignants-chercheurs- mais également sur les politiques institutionnelles. 4Le deuxième article est de Mieke Clément, Roberto Di Napoli, Annelies Gilis, Herman Buelens et Mariane Frenay des universités de Louvain et de Surrey.

Ottignies-Louvain-la-Neuve: Quand 6 000 km séparent professeurs et étudiants LOUVAIN-LA-NEUVE - Les nouvelles technologies permettent de revoir la manière de donner cours. L’UCL a présenté trois expériences d’e-learning. Qui dit cours d’université pense à un amphithéâtre où un professeur, seul devant une centaine d’étudiants, dispense son savoir. Si cette image est bien réelle, les universités ne restent cependant pas aveugles aux nouvelles technologies. L’UCL, avant une après-midi présentant son offre de masters (ce mercredi 28 mars à l’Aula Magna, de 15 h 30 à 19 h 30), le deuxième cycle d’études, a présenté trois expériences d’e-learning, soit d’apprentissage à distance. 1. « Le résultat de cette expérience est enthousiasmant, assure Francis Zech, qui a revu son jugement.Car les étudiants ne désertent pas les auditoires et ils consultent, via le web, les cours. 2. De retour en Belgique, Emmanuelle Rassart continue de donner ce cours à distance. 3.

Online social networks as formal learning environments: Learner experiences and activities | Veletsianos George Veletsianos and Cesar C. Navarrete University of Texas at Austin, USA Abstract While the potential of social networking sites to contribute to educational endeavors is highlighted by researchers and practitioners alike, empirical evidence on the use of such sites for formal online learning is scant. Keywords: Online learning; learner experience; online learning environments; online social networks; social networking sites; Elgg Introduction Social networking sites (SNSs) have the potential to facilitate interaction, communication, and collaboration, and as a result have been prominently featured in discussions centering on the use of technology to support and amplify educational endeavors (Greenhow, Robelia, & Hughes, 2009; Veletsianos, in press). Historically, distance education (DE) has been plagued by feelings of learner isolation and alienation (Galusha, 1997), lack of participant interaction (both student-student and student-instructor), and high dropout rates (Peters, 1992).

Prodageo Revue sticef.org Marcel LEBRUN (UCL, Louvain-la-Neuve, Belgique) 1. Introduction Cela fait une trentaine d’années, depuis les débuts de l’EAO (Enseignement Assisté par Ordinateur) dans les années 80 jusqu’à nos jours, que les rapports entre les technologies et les pédagogies font couler beaucoup d’encre. Les causes les plus probables de ces résultats peu probants et peu décisifs, en termes de stratégie institutionnelle, par exemple, sont selon nous : - soit que les objectifs, les méthodes et les évaluations se modifiant par les usages « bien pensés » des TIC (les Technologies de l’Information et de la Communication), la comparaison avec des approches plus traditionnelles est rendue difficile ou caduque, Figure 1. 2. 2.1. Nous souhaitons également mettre en évidence ici un dernier point qui apparaît en filigrane dans ce document. 2.2. - quels sont les outils effectivement utilisés par les enseignants dans l’arsenal des outils proposés par la plateforme ? Figure 2. 2.3. Figure 3. 2.4. 3. 3.1. Tableau 1. 4.

Volume 9, numero 4 Où va la distance ? Tome 2 Sous la direction de Patrick Guillemet (Télé Université du Québec), Elisabeth Fichez (GERIICO, Université Lille 3), Judith Barna (Université d'Artois), et Martine Vidal (D&S, Cned). Le pari scientifique à l'origine de ces deux tomes consacrés aux développements possibles de l'enseignement à distance était double. D'une part, nous souhaitions donner un aperçu des pratiques amplement diversifiées qui permettent de repérer des changements tendanciels, de l'autre il s'agissait de clarifier les notions et les éléments théoriques qui facilitent l'appréhension, l'explicitation et l'analyse des évolutions en cours. Le fil rouge donnant la cohérence à l'ensemble des articles est l'interrogation annoncée dans le titre : Où va la distance ? Une entrée en matière très particulière consiste à situer la distance dans toutes les situations d'apprentissage. Deux témoignages très stimulants clôturent ce numéro. Où va donc la distance ? Judith Barna Université de Lille 3

Teaching time investment: Does online really take more time than face-to-face? | Van de Vord Rebecca Van de Vord and Korolyn Pogue Washington State University, USA Abstract Enrollments in online programs are growing, increasing demand for online courses. The perception that teaching online takes more time than teaching face-to-face creates concerns related to faculty workload. Keywords: Time; online; teaching As online delivery of higher education programs has grown over the past decade, researchers have asked, “does it take more time to teach online?” The research results are not definitive one way or the other, suggesting more studies are required. Review of the Literature Researchers employed the university libraries’ online education database to search for all articles related to the keywords online teaching time, eLearning teaching time, and distance teaching time and captured all articles available. Results of studies comparing time spent teaching online with that spent teaching face-to-face are not as clear as the survey and interview research noted earlier. Method Results

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