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Les inégalités face aux vacances

Les inégalités face aux vacances
28 juillet 2016 - 80 % des cadres supérieurs partent en congés chaque année, contre 50 % des ouvriers. Et encore, entre catégories, on ne part ni aussi souvent, ni aussi longtemps, ni dans les mêmes conditions. Près des deux tiers des Français déclaraient partir en vacances [1] au milieu des années 1990, selon le Crédoc. Le taux de départ en vacances a ensuite diminué petit à petit jusqu’à tomber à quasiment 50 % en 2008. Depuis 2011, il repart à la hausse et a atteint 60 % en 2014 (dernières données disponibles) [2]. Qui sont les chanceux qui vont faire leurs valises ? Partir dépend plus largement du milieu social. 82 % des cadres supérieurs partent en congés contre 47 % des ouvriers. Des inégalités qui se creusent Le taux de départ en vacances a eu tendance à augmenter pour toutes les catégories sociales au cours des dernières années, ce qui peut paraître paradoxal en temps de crise. Photo / © lamax - Fotolia.com

Thomas Piketty - Vive l'école le mercredi ! Vive l'école le mercredi ! Libération, mardi 29 janvier 2013 Thomas Piketty est directeur d'études à l'Ehess et professeur à l'Ecole d'économie de Paris. Et si les vraies réformes n’étaient pas là où on les attendait ? D’abord dans le domaine de la gouvernance démocratique. De même, il faut saluer la décision courageuse de donner aux membres extérieurs des conseils d’administration des universités - en particulier les représentants des collectivités territoriales et des entreprises - le pouvoir de choisir le président des établissements. Voici maintenant venu le temps des réformes dans l’école, avec en particulier la question de l’école le mercredi dans les écoles primaires. D’abord parce qu’en instituant pour la première fois l’école cinq jours sur cinq, du lundi au vendredi, comme cela se pratique dans tous les pays sauf la France, le ministre Vincent Peillon revient (enfin) sur un compromis daté établi sous la Troisième République.

Pourquoi voyageons-nous ? Le touriste n’est pas cet individu un peu rustre et moutonnier que l’on dépeint si souvent. C’est un voyageur complexe qui transporte avec lui ses désirs et ses rêves. Ses façons de voyager en disent long sur notre société et notre époque. L’analyse des pratiques touristiques s’expose souvent à une première erreur, qui consiste à amalgamer le sujet et le phénomène. À confondre ou refuser de distinguer le touriste du tourisme. Ainsi l’observation du voyageur comme personne – avec ses désirs, ses valeurs et ses rêves – disparaît-elle au profit de l’étude du fait de masse : sa quantité, son nombre, ses espaces, ses flux. Ces approches ont bien sûr leurs utilités. L’idiot du voyage Cette posture antitouristique, si injuste soit-elle, est fort commode. La seconde erreur, tout aussi répandue, et largement déterminée par la première, est de sous-estimer le touriste dans sa complexité. Le touriste est un symptôme de société. Chacun sa vision du monde Miroir d’une époque Partir et repartir encore

e-tourisme, acte III : de la désintermédiation à la sur-intermédiation Un article paru dans le Nouvel économiste du 22 aout intitulé "e-tourisme, acte III : de la désintermédiation à la sur-intermédiation" interroge le "business model" du marché du etourisme, secteur qui représente sur Internet une part de marché de 35% dans le commerce électronique en France. Voici les principaux constats extraits de cet article : · "Les usages et les attentes des consommateurs évoluent souvent plus vite que les modèles économiques des acteurs. Phénomène du “do it yourself”, succès des ventes “flash” et du “CtoC”, mobilité, réseaux sociaux ou encore big data. "·" Le secteur du “travel” demeure l’un des univers les plus digitalisés au monde. En France, plus de 4 voyages sur 10 sont achetés sur Internet et plus de 9 sur 10 sont préparés en ligne ( Aux États-Unis, le taux de voyages payés online avoisine les 60%) Le tourisme est ainsi le premier poste du e-commerce en France, représentant environ 35% de la valeur totale du commerce électronique.

«L’insécurité culturelle», l’expression qui met la gauche intellectuelle en panique Temps de lecture: 11 min Les enquêtes et sondages réalisés ces dernières années montrent que les opinions négatives vis à vis de l’immigration et de l’islam touchent en gros deux tiers des personnes interrogées –voir par exemple cette enquête du Cevipof, ce sondage Ipsos ou cette autre enquête du même institut. C’est beaucoup, même si sur le long terme la société française est plutôt plus tolérante qu’avant et si un sondage réalisé après les attentats de janvier donnait des chiffres plus nuancés que les années précédentes. Sur le plan des moeurs et des modes de vie familiaux, là aussi, la France est à la fois plus libre et tolérante en même temps que crispée sur des débats de société, ce qu'a révélé le mouvement né de la contestation du «mariage pour tous». Remontons d’abord aux origines de l’expression. «Les entretiens avec les habitants révélaient l’anxiété des populations, générée par leur changement de “statut culturel”. Le tournant de l’élection présidentielle de 2012

Vacances : où partent les Français ? A l’occasion des vacances de printemps, les professionnels du tourisme ont multiplié les sondages et les études pour saisir le comportement des Français en congés. Voyagent-ils, où vont-ils, et combien dépensent-ils ? Petit condensé des résultats : La France : destination n°1, été comme printemps Question de budget ou de choix, la France est cette année la destination préférée des Français. D’après les études de l’institut, 70% des interrogés choisissent ainsi la France comme destination pour les vacances de Pâques et 41% la préfèrent aussi pour leurs vacances d’été. Logiquement donc l’engouement national est plus fort pendant les vacances de Pâques et les Français préfèrent garder les destinations plus lointaines pour l’été. Etude IFOP pour Hotels.com International : entre rêve et réalité Etude liligo.fr sur 384 132 consultations de vols et séjours effectuées sur son site du 01/01/2013 au 24/03/2013 Un budget vacances de plus en plus réduit

Digital & Big Data : les professionnels du tourisme doivent embarquer d’urgence Aujourd’hui, le tourisme de masse a cédé la place à un tourisme sur-mesure voire fait maison. Il est même, en pratique, parfois totalement décorrélé de l’industrie elle-même. Cette dernière doit réagir, et vite, sous peine de se voir clouée au sol. Selon une enquête Orange-Terrafemina publiée en avril 2013, plus de deux français sur trois ont l’habitude de réserver leur séjour sur le web. 19 % y ont recours uniquement pour s’informer tandis qu’ils ne sont plus que 4 % à tout faire en agence. Définitivement, notre monde a changé. Ne plus penser voyages mais voyageurs Les règles du jeu ont été redéfinies et le modèle économique des tour-opérateurs est révolu. 80% des données en ligne restent inexploitées Et ces informations c’est la « data » qui les donne. Le tourisme est devenu mondial et global Mais, pour une visibilité optimale, il faudra la mise en place de collectifs. Par Romain Chaumais, Co-fondateur d’Ysance et directeur des opérations J'aime : J'aime chargement… Sur le même thème

La préférence française pour le chômage Les prévisions de l’OCDE pour la France, publiées hier, sont de nature à doucher l’optimisme gouvernemental. Non, le chômage ne va pas baisser, l’année prochaine, contrairement aux engagements du président de la République, il va continuer à augmenter, passant de 10, 7 % cette année à 11,1 %, en 2014. La situation pourrait même s’avérer pire, si « les réformes structurelles sont mal appliquées, ou insuffisantes pour rétablir la confiance ». La Commission européenne non plus, ne croit pas que la France puisse améliorer la situation de l’emploi et réclame également de profondes réformes de structure, en échange du délai supplémentaire accordé à notre pays pour redresser ses comptes publics. Alors, oui, le chômage va continuer à gangréner la société française, à ruiner notre confiance en une Europe qui nous promettait le plein emploi… Lesquels ? Une réforme du marché du travail est urgente.

showPhoto Autres documents » La fabrique de la défiance Ce livre complète l’ouvrage précédent d’Algan et Cahuc, la société de défiance (éditions de l’ENS, 2007), qui constatait que la France se caractérise par un niveau de confiance envers autrui parmi les plus faible des pays développés. Les Français se méfient de leurs représentants politiques, de leur justice, de leurs supérieurs hiérarchiques comme de leurs subordonnés, et des corps intermédiaires comme les syndicats. Cette méfiance suscite l’incivisme : si on est persuadé que les autres ne font pas de sacrifices au bien commun et contribuent moins qu’ils ne devraient, on est tenté de faire comme eux. Il leur a été reproché de ne pas faire de préconisations sur les moyens de remédier à ce constat accablant. C’est ce à quoi ils s’essayent dans ce nouvel ouvrage. Deuxième coupable, une distance hiérarchique et un manque d’autonomie aliénant dans l’entreprise. Le point de vue de La Fabrique Les 500 niches fiscales et sociales alourdissent le fardeau de ceux qui n’en bénéficient pas.

définition de "tourisme de masse"

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