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Gallimard versus publie.net

Le vieil homme et la mer paraît en 1952. Ce sera le dernier livre d’Ernest Hemingway avant son suicide en 1961. Est-ce cela qui donne à cette fable à la fois dépouillée et immense comme la mer son universalité ? L’entrée d’Ernest Hemingway dans le domaine public autorise la réalisation de ces rêves d’enfance : reprendre ces textes si rares qui pour soi-même ont été une révélation de la littérature – pourquoi, parce que moi aussi je vivais devant la mer, et que j’avais le savoir des mains des pêcheurs, et la lenteur de leur parler ? Traduire c’est reprendre un texte comme du gravier, lentement. L’énorme défi de ce texte, c’est comment l’universel tient à ce rythme, et ce concret. Hemingway a ajouté une page, et quelle page, au livre unique et universel de notre humanité. addendum 17 – 06/02/2013 – je n’ai toujours pas reçu la lettre de Gallimard Mise en ligne bien discrète et modeste. Voir l’historique tout en bas de cette page : un certain M. Cette affaire-là m’a laminé intérieurement. M.

Impossible traduction d'Hemingway : Gallimard, tombeau à auteurs Après deux jours passés sur la toile à considérer les réactions d'indignation ou de colère, cette affaire Hemingway a bel et bien démontré les limites d'une société protégeant non pas le droit des auteurs à vivre de leur art, mais la sur-protection des ayants droit. Et pire encore, la vampiraisation de ceux qui signent avec eux. Hemingway intraduisible, donc ? Si fait : l'éditeur Gallimard avait expliqué à ActuaLitté, dans l'urgence d'une communication de crise, qu'il disposait de l'exclusivité des droits sur l'oeuvre d'Hemingway. Ce qui impliquait que tout produit dérivé, comme peut l'être une traduction, découlant des oeuvres originales, relevait de son champ de compétence et de droit. Si Publie.net avait considéré possible de pouvoir publier une nouvelle traduction, c'est à partir d'un mauvais calcul sur l'entrée dans le domaine public de l'oeuvre. D'abord, parce qu'il faudrait parvenir à décider d'une chose. "Puisque c'est comme ça, je vais prendre l'exclusivité" (Massoud l'ouzbek)

Nous n’échapperons pas à reposer la question du droit L'écrivain François Bon, l'éditeur Publie.net et ses diffuseurs ont reçu ce jour un courrier des éditions Gallimard leur demandant le retrait de la nouvelle traduction du "Vieil homme et la mer" que venait de publier François Bon sur Publie.net (voir le billet de François Bon sur son site). Gallimard rappelle dans ce courrier qu'il dispose des droits d'édition (y compris numériques) pour toute édition française de l'ouvrage (pas seulement celle de Jean Dutourd réalisée en 1954 qu'exploite la maison de la feu rue Sébastien Bottin) : cette traduction non autorisée constitue donc une contrefaçon. Reconnaissant son erreur, Publie.net a immédiatement retiré l'ouvrage de son site et les diffuseurs également. Cette méprise est bien évidemment due à la complexité du droit d'auteur, qui diffère en durée selon le pays d'origine des auteurs et les pays où il s'applique. Tout cela pour dire que la traduction de François Bon pourrait tout à fait être publiée au Canada. Pas en France. Hubert Guillaud

Librairie numérique & Moteur de recommandation Chargement des résultats... Loading ... Le saviez-vous ? Votre recherche commence ici, écrivez ce que vous voulez. Le livre central est le résultat de votre recherche. Autour de ce titre, notre moteur de recommandation a rassemblé les livres qui partagent des thèmes avec lui. Cliquez sur la table, gardez le curseur appuyé et faites tourner les livres. Découvrez de nouveaux titres en déplaçant ce livre au centre de la table. Vous ne trouvez pas votre bonheur ? Découvrez ici d'autres titres de l'auteur disponibles en numérique. Nous travaillons à l'enrichissement de ce livre. Une catégorie vous intéresse? Une petite astuce : cliquez sur un auteur et une recherche se lance automatiquement sur son nom. Faites varier les prix en poussant la molette et ajustez l’offre en fonction de votre budget. Chaque format possède ses spécificités, sélectionnez les en fonction de vos besoins. PDF : C'est toujours le format le plus répandu pour le livre numérique.

CRL1: Lire dans un monde numérique / chapitre 1 et billet 1 Expérience de lecture évolutive : ce billet se transformera ces prochains jours, quand il sera amendé au fil de ma lecture. Le fait que le billet soit publié avant d’être fini me semble particulièrement stimulant (pour l’auteur en tout cas, le lecteur peut réagir pour critiquer mes interprétations de lecture-je reformule et interprète, nécessairement, ne pouvant pas citer ni plagier : la forme et le droit m’obligent à une lecture différente et bien plus riche intellectuellement), à voir… Compte-Rendu de Lecture n°1 : Lire dans un monde numérique, sous la direction de Claire Bélisle, Avril 2011, Enssib Il est assez plaisant de lire ce livre sur papier… Chapitre 1 : “Quelques questions clé que pose la lecture sur écran”, Christian Vandendorpe. Cette expérience de compte-rendu met en application, ou plutôt tend à rendre visible, ce que l’auteur du chapitre appelle la “lecture ergative“. Et vous, lecteur, qu’êtes-vous en train de faire en “lisant” cet article ? Bibliographie : Imprimer ce billet

The Press Awards 2012: Shortlisted journalists The shortlist for this year's new look Press Awards has been announced, with The Times leading the way with the most nominations. For the first time there are separate categories for broadsheet and popular papers in the feature writer of the year, interviewer of the year and columnist of the Year sections. The shortlist for the newspaper of the year category has yet to be announced. Three Guardian reporters have been nominated for the news reporter of the year catergory: Nick Davies, Paul Lewis and Rupert Neate. The awards - which recognise work published in 2011 - will be presented on 20 March 2012 at the Lancaster Hotel in London. Young Journalist of the Year George Arbuthnott, The Mail on SundaySimon Boyle, Daily MirrorLaurie Penny, The IndependentLaura Pitel, The TimesRuth Sherlock, The Daily Telegraph Business & Finance Journalist of the Year Political Journalist of the Year Foreign Reporter of the Year Showbiz Reporter of the Year Sports Journalist of the Year Critic of the Year

Livre électronique Cybook L'actu des ebooks Qu’est-ce que c’est que tout ce barouf autour de la Génération Y Génération Internet, Gen Yers, iGeneration, digital natives : la génération Y, née entre 1980 et 2000, se définit par le fait d’avoir grandi avec, pour, et grâce à Internet. C’est le point sur lequel tout le monde semble d’accord [1]. Viennent ensuite les petits poncifs - "désillusions", "perte de repères", "rébellion", "pessimisme latent", "ni Dieu ni maître", etc. – inhérents à tout mouvement jeune, mais dont les causes divergent selon le contexte de l’époque (guerre froide, crise financière). Puis les caractéristiques établies par les sociologues et pigistes exaltés : "génération ironique", "génération LOL", "génération screen addict", "génération Tanguy", "génération blasée" et, plus récemment : "génération indignée". La couverture du magazine "Les Inrockuptibles" à propos de la génération Y le 15 février 2012 Nous étions déjà repus quand mardi, la couverture du numéro des "Inrocks" de la semaine a été publiée sur les réseaux sociaux. Personne n’aime être enfermé dans une case.

Datajournalisme : l’exemple du Los Angeles Times Deux bonnes initiatives du Los Angeles Times sur le web à découvrir si vous ne l'avez pas encore fait : - Le journal a créé un vertical (c'est à dire un site entier consacré à une thématique de niche) autour des "Awards" (prix) : "The Envelope". Les habitants de la région, dont l'économie tourne en grande partie autour de l'industrie du cinéma, y retrouvent toutes les informations et confidentiels concernant les remises de prix. Et notamment les Oscars. - C'est sur ce site que l'on peut découvrir deux initiatives exemplaires de datajournalisme : le "Senti-meter" et le "Heatmeter". Le Senti-meter analyse le flux de tweets évoquant les films et les acteurs nominés aux Oscars pour mesurer le sentiment positif ou négatif des internautes sur les candidats. L'outil affiche à la fois le sentiment et le nombre de tweets, que l'on peut parcourir sur une timeline. Classique, mais remarquablement bien mise en scène. Le Heatmeter est plus intéressant encore.

France Culture lance une revue trimestrielle Parcourir une radio en tournant les pages. C'est ce que propose France Culture en lançant dans les kiosques, dès le 23 février prochain, France Culture Papiers, au tarif de 14,70 euros, une revue trimestrielle lancée par la station de Radio France en association avec l'éditeur Bayard. Cette revue propose une sélection d’émissions de la radio publique, retranscrites, enrichies et illustrées parmi plus de 2 000 heures d'antenne, une centaine d'émissions et des chroniques où sont conviés près de 3 500 invités. « Presque un demi-siècle que ce livre s’écrit, en autant de riches heures que de jours et de nuits d’antenne, en autant de chapitres que d’émissions et de programmes, en autant de volumes que de saisons radiophoniques ! Voilà qui a fondé ce désir, cette certitude qu’il y avait place désormais, quatre fois par an, en librairie, pour France Culture Papiers », explique Olivier Poivre d’Arvor, directeur de France Culture.

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