Bulles d'informations numériques : Google et Facebook ont-ils fait gagner Trump ?
L'élection de Donald Trump a été un coup de tonnerre. En premier lieu médiatique, puisque les grands médias américains — mais aussi étrangers — avaient majoritairement pris parti pour son adversaire, Hillary Clinton. Personne, parmi les analystes de l'opinion politique n'a vu venir la victoire d'un candidat aussi improbable que détesté par une grande partie de la sphère médiatique. Les instituts de sondage se sont eux aussi trompés, et une sorte de consensus général s'est en fin de compte installé cet automne, renvoyant l'impossibilité qu'un candidat aussi vulgaire dans son comportement, absurde dans ses propositions puisse l'emporter. Mais Donald Trump a gagné l'élection présidentielle américaine. Détestation et fascination envers les médias Les médias "de masse" sont de plus en plus contestés, dans leur choix éditoriaux, dans leurs contenus et leurs prises de position par une part grandissante de la population américaine. Les bulles d'informations numériques et d'influence en question
Comment percer les bulles de filtres ?
Vos données personnelles, vos choix, notre responsabilité Nous et nos partenaires utilisons des cookies ou technologies similaires pour accéder et stocker des informations non sensibles telles que votre adresse IP.Le traitement de vos données nous permet par exemple l’amélioration de votre expérience utilisateur, la mesure d’audience du site, les fonctionnalités de réseaux sociaux, ou l'affichage de publicités personnalisées.En cliquant sur "Accepter", vous consentez au dépôt de cookies ou technologies similaires par France Médias Monde et ses partenaires.Vous pouvez à tout moment modifier vos choix en cliquant sur "Paramétrer" ci-dessous ou depuis le lien "Gérer mes consentements" présent dans le menu.Voir nos 241 partenaires Avec nos partenaires, nous traitons les données pour les finalités suivantes, en nous basant sur votre consentement :
La bulle de filtres : comment elle nous influence
Il existe également, dans le cadre de la défense de la diversité d'opinion, des voix qui critiquent la théorie de la bulle de filtres. Ce qui serait particulièrement discutable, c'est l'influence réelle d'une bulle de filtres et la question de savoir si Internet ou les algorithmes correspondants l'amplifient réellement. Aux États-Unis, une enquête de Pew Research menée après l’élection de Donald Trump montre que pour 48 % de ses électeurs, ce sont les chaînes de télévision Fox News (40 %) et CNN (8 %) qui ont servi de source principale à leur décision, contre seulement 7 % pour Facebook par exemple. La télévision et la radio, médias traditionnels, restent donc des sources d’informations importantes pour forger l’opinion publique, et semblent relativiser l’impact des algorithmes sur les médias sociaux.
«Bulles de filtre»
We and our partners store and/or access information on a device, select basic ads, select personalised ads, measure ad performance, develop and improve products, create a personalised ads profile, create a personalised content profile, select personalised content, measure content performance, apply market research to generate audience insights, select basic ads, create a personalised ads profile, select personalised ads, create a personalised content profile, select personalised content, measure ad performance, measure content performance, apply market research to generate audience insights, develop and improve products. These technologies may process personal data such as IP address and browsing data for ensure security, prevent fraud, and debug, technically deliver ads or content. They may match and combine offline data sources, link different devices, receive and use automatically-sent device characteristics for identification. Contrôlez vos données
Les “bulles de filtres” : est-ce vraiment la faute d'Internet ?
L’expression “bulles de filtres” est devenue assez familière en 2016, après l’élection de Donald Trump, pour désigner la manière particulière dont l’information se diffuse dans les réseaux sociaux. On sait que sur Facebook, Twitter ou autre, l’information qui nous arrive est sélectionnée et hiérarchisée par des programmes informatiques qui nous donnent à voir ce qui est censé nous intéresser le plus, en fonction des contenus que nous partageons le plus, ou sur lesquels nous cliquons. Cela crée nécessairement un biais. Quelques années plus tôt, un activiste américain du nom d’Elie Pariser a donné un nom à ce biais - les “bulles de filtres” - en expliquant que les algorithmes qui triaient et hiérarchisaient l’information nous enfermaient dans des bulles qui nous empêchaient de voir d’autres opinions que celles que l’on partageait déjà. Depuis quelques mois, des travaux viennent nuancer l’évidence de ces explications Trois leçons à en tirer.