Cinq chiffres pour comprendre le projet de budget pour 2016 LE MONDE | • Mis à jour le | Par Patrick Roger Le projet de loi de finances pour 2016 du gouvernement de Manuel Valls sera adopté, mercredi 30 septembre, en conseil des ministres. Ce projet de budget, fondé sur une hypothèse de croissance jugée « prudente » par le gouvernement – alors qu’à l’heure actuelle, la reprise de l’activité économique demeure lente – sera avant tout marqué par des baisses ciblées de l’impôt sur le revenu et par des mesures d’économies, dont le montant sera un peu supérieur aux premières estimations communiquées par le gouvernement. A ce propos, M. Valls, lors d’un entretien, mardi, avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est engagé à prendre « les mesures nécessaires » afin de tenir la promesse de Paris de ramener le déficit public sous la barre des 3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2017. « Voilà le message : la France est en mouvement, et rien n’interrompra l’élan de réformes qui a été engagé. 16 milliards d’euros
Quels sont les pays candidats à une adhésion à l'Union européenne ? INFOGRAPHIE - La Bosnie-Herzégovine est le sixième pays à être actuellement candidat à une adhésion à l'UE. Parmi eux, de nombreux pays des Balkans qui cherchent à se réformer afin de répondre aux critères européens, mais aussi la Turquie. Pour prétendre adhérer à l'Union européenne, un pays doit répondre à un processus strict. Tout pays qui répond aux critères d'adhésion peut poser sa candidature. Appelés «critères de Copenhague», ils concernent l'économie de marché, la démocratie, l'État de droit et l'adoption de la législation européenne, y compris l'euro. La Commission européenne commence par examiner le dossier et émet un avis. Les pays des Balkans ont des accords propres à eux instaurés à la fin des guerres de Yougoslavie: les accords de stabilisation et d'association. La Bosnie-Herzégovine a officiellement déposé sa candidature d'adhésion lundi 15 février 2016. Le Kosovo est reconnu en tant que candidat potentiel à une adhésion en 2008.
Pourquoi les Français ont toujours l'impression de payer plus cher LE SCAN ÉCO/INFOGRAPHIES - La population n'a pas l'impression de voir les prix baisser au quotidien, malgré une inflation nulle ces derniers mois. Pourquoi ? Explications. Ce mercredi, l'Insee a confirmé que l'inflation a été nulle en moyenne sur l'ensemble de l'année, après avoir atteint 0,5% en 2014. Lorsqu'on demande aux internautes s'ils ressentent les effets de l'inflation nulle dans leur quotidien, les réponses restent les mêmes: «De semaine en semaine, je trouve que le coût de mes courses augmente» ou «les prix décollent dans le textile notamment mais pas la qualité des produits ou des services» ou «Ce qui a surtout augmenté, c'est le logement». Cette impression se confirme-t-elle dans les chiffres? Dès lors, comment peut-on expliquer ce décalage entre le ressenti des Français et la réalité économique? Un deuxième élément se trouve dans ce que l'Insee appelle les «dépenses préengagées» qu'on ne peut pas éviter, au moins à court terme.
La banque de Norvège baisse ses taux pour soutenir l’économie Les temps sont durs pour les pays pétroliers – et pas seulement pour les émirats du Golfe. Jeudi 17 mars, la banque centrale de Norvège (Norges Bank) a baissé son principal taux directeur de 0,75 % à 0,50 %, un niveau historiquement bas. Objectif : soutenir l’économie du royaume, durement touchée par la chute des cours de l’or noir. Ces derniers ont en effet plongé de 60 % depuis mi-2014. « La croissance mondiale devrait ressortir en deçà de ce qui était espéré » tandis qu’en Norvège, les « perspectives de croissance se sont quelque peu détériorées », a expliqué Oystein Olsen, le gouverneur de Norges Bank, lors de sa conférence de presse. En 2015, le produit intérieur brut (PIB) continental – il exclut la partie la plus cyclique de l’activité pétrolière – a crû de 1 % seulement, son plus bas niveau depuis 2009.
L’excès de dette menace l’économie mondiale LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Marie Charrel L’excès de dette sur les cinq continents menace la reprise et risque de plonger le monde dans une nouvelle crise destructrice. Tel est, en substance, le message d’alarme lancé par les chercheurs de la Banque des règlements internationaux (BRI) dans le rapport trimestriel de l’institution, publié dimanche 6 mars. « Sur fond de déclin de la croissance de la productivité, le stock mondial de dette continue d’augmenter et la marge de manœuvre des pouvoirs publics se rétrécit sans cesse. Intitulé « Un calme précaire fait place à des turbulences sur les marchés », le rapport de l’institution, parfois surnommée « la banque centrale des banques centrales », revient d’abord sur les secousses qui ont agité les Bourses mondiales en début d’année. Accalmie ou début d’un krach ? Ces inquiétudes sont-elles justifiées ?
La BCE va racheter plus de 1000 milliards d'euros de dette publique et privée ECONOMIE - La BCE (Banque centrale européenne) va racheter 60 milliards d'euros par mois de dette publique et privée dès mars 2015 et jusqu'en septembre 2016. Soit 1140 milliards d'euros en 19 mois. Le conseil des gouverneurs "a décidé de lancer un programme élargi de rachats d'actifs", a annoncé Mario Draghi, président de la BCE, lors de sa conférence de presse à Francfort, lançant l'offensive monétaire tant attendue de la BCE. Celle-ci sera menée au moins "jusqu'à fin septembre 2016" et "en tout état de cause jusqu'à ce que nous voyions un ajustement pérenne dans la trajectoire de l'inflation en ligne avec notre objectif d'atteindre un taux d'inflation inférieur mais proche de 2%", a dit le président. "Nous croyons que les mesures de politique monétaire décidées aujourd'hui vont contribuer à faire remonter les attentes d'inflation", a affirmé Mario Draghi. L'euro repart à la hausse
Page Le Parisien | 05 Juin 2014, 14h51 Une bombe vient d'exploser dans le monde de la finance. La Banque centrale européenne (BCE) a pris jeudi une décision inédite, historique, à savoir abaisser drastiquement ses taux. Objectif : relancer l'activité économique dans la zone euro. Comment? Vers une baisse du prix des crédits... ... pour relancer l'économie. Mais pourquoi la déflation est-elle mauvaise? VIDEO. Comment la BCE frappe les banques au porte-monnaie... ...pour peser aussi sur l'euro. Hollande «salue» les annonces «Le rôle des banques centrales est déterminant et je veux saluer les décisions que la Banque centrale européenne a prises aujourd'hui, baissant les taux d'intérêt et améliorant le financement de l'économie», a réagi François Hollande lors d'une conférence de presse à l'issue d'un G7 à Bruxelles. > Venez débattre et poser vos questions sur nos forums !