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Revenu, pouvoir d'achat et consommation des ménages

Revenu, pouvoir d'achat et consommation des ménages

Contes publics | Le blog de Claire Guélaud, journaliste au Monde. L'argent fait-il le bonheur ? - Eco Psycho Le credo principal des économistes est que le bien-être d’une société provient de l’accumulation des richesses [1]. La richesse matérielle est désirée (comme en témoigne l’hypothèse standard de non satiété). Elle augmente la satisfaction (l’utilité) des consommateurs et donc le bien-être collectif. En 1974, un économiste américain, Richard Easterlin, croise les données sur l’augmentation des richesses dans les différents pays du monde et la satisfaction moyenne déclarée par un échantillon représentatif d’individus dans chacun de ces pays (qui constitue une mesure subjective du « bonheur »). Le paradoxe d’Easterlin (1974) montre ainsi qu’il n’y a pas de correspondance explicite entre l’évolution du pouvoir d’achat des agents et leurs niveaux de satisfaction déclarée [2]. Le paradoxe constitue une véritable révolution en économie !! Signe des temps (heureux ?) [3] Pour un aperçu complet, consultez l’ouvrage de Lucie Davoine, Economie du Bonheur, La Découverte, 2012.

En cinq ans, le pouvoir d'achat des Français a baissé de 1500 euros Depuis 2009, les Français ont perdu l'équivalent de 1.500 euros annuels (1.496 euros précisément) de pouvoir d'achat. 60 millions de consommateurs note une augmentation notable du prix des dépenses contraintes, notamment liées au logement ou à la voiture. Pour calculer ces variations, le magazine de l'institut national de la consommation (INC), s'est basé sur l'évolution des prix, des revenus, et de la consommation des ménages. Les hausses de revenu n'ont pas suivi celles des prix Il estime ainsi qu'entre 2009 et 2014, le revenu annuel moyen par ménage (incluant salaires, patrimoine et prestations sociales, et déduisant impôts et cotisations sociales) a augmenté de 2,9%, passant de 37.517 euros à 38.591 euros. Mais parallèlement, les prix ont augmenté de 6,9%, avec notamment une explosion du poids des dépenses contraintes. Perte du contrôle sur les factures Des classes sociales différemment touchées 2014 neutre en pouvoir d'achat

Revenus-Salaires - Revenus des ménages Sommaire Présentation En 2009, la progression du revenu disponible des ménages ralentit à + 1,0 %, après + 3,2 % en 2008. Dans le même temps, le prix de la dépense de consommation des ménages ralentit davantage (– 0,6 % après + 2,9 %). En conséquence, le pouvoir d'achat des ménages accélère : il progresse de 1,6 % contre + 0,4 % l'an passé. La masse salariale nette recule en valeur de 0,2 % après + 3,3 % en 2008. Le solde net des intérêts reçus par les ménages se détériore fortement après s'être légèrement amélioré en 2008. En 2009, les impôts sur le revenu et sur le patrimoine payés par les ménages diminuent de 4,4 % après + 5,0 % en 2008. Tableaux et graphiques Haut de page Pour en savoir plus « Les revenus d'activité des indépendants du commerce, de l'industrie, du BTP et des services en 2007 », Insee Première n° 1306, juillet 2010. « L'économie française », Insee Références, édition 2010. « Les revenus et le patrimoine des ménages », Insee Références, édition 2010.

L'argent fait-il le bonheur ? Le Paradoxe d'Easterlin En 1974, l'économiste Richard Easterlin a démontré de manière empirique une relation étrange entre le bien-être et le PIB par habitant : à long-terme, il ne semble pas exister de causalité entre la croissance du PIB (ajusté de l'inflation) par habitant et le bonheur. Entre 1973 et 2004 par exemple, alors que le PIB réel par habitant a doublé aux Etats-Unis, le "bonheur" est resté constant (voir graphique ci-dessous). Cependant, lorsque l'on regarde la situation à un instant "t", il apparaît tout de même que l'argent fait un peu le bonheur : un ménage plus riche aura tendance à s'estimer plus "heureux" en moyenne qu'un ménage plus pauvre, et ceci particulièrement dans les pays en voie de développement. Mesurer le bonheur est une mission complexe, et encore plus lorsque l'on souhaite comparer un niveau "absolu" de bonheur entre différents pays ou à différentes périodes. Comment lire le graphique précédent ? Conclusion : L'argent fait-il le bonheur ?

Le pouvoir d'achat en hausse partout en... Avec la hausse de la fiscalité, on ne parle plus beaucoup de pouvoir d’achat et pourtant, il progresse, selon le groupe d’études GFK qui publie une étude très intéressante sur le revenu disponible des ménages. GFK évalue en effet ce revenu à 8 830 milliards d’euros, en hausse de 2 % alors que l’inflation se situe en moyenne à 1 %, ce qui équivaut à 1 % de hausse du pouvoir d’achat. Evidemment, GFK ne fait pas le tri sur la destination de ce potentiel de pouvoir d’achat : impôts, épargne, dépenses contraintes, achats de voitures ou de produits de grande consommation. Les Parisiens, en tête du pouvoir d'achat Le revenu disponible des Européens est de 13 100 euros par individu, avec des différences notables selon les pays. « Avec 19.643 € de pouvoir d’achat par personne, soit +0,4 % par rapport à l’année dernière, les citoyens français se situent à environ 1,5 fois au-dessus de la moyenne européenne.

Le système fiscal français avantage les détenteurs de patrimoine LE MONDE | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud Plus encore que "le président des riches", Nicolas Sarkozy a été celui des rentiers. Ses réformes ont fortement réduit la pression fiscale sur les patrimoines déjà constitués ou hérités, et elles limitent la capacité des contribuables aisés qui ne possèdent pas encore de patrimoine important, à s'en constituer un. Tel est l'un des enseignements majeurs du rapport de l'Institut des politiques publiques (IPP) consacré à quinze années de fiscalité et de redistribution en France, de 1997 à 2012 (PDF). Présenté lundi 2 avril, ce document établit que la régressivité de la fiscalité française, "pas nouvelle", s'est accrue avec le retour de la droite au pouvoir. Aux yeux de l'IPP, toutefois, cette régressivité s'explique essentiellement par des effets d'assiette. Si l'on additionne aux dividendes non imposés les revenus financiers non distribués, on trouve ainsi que plus de 50 % des revenus des 0,1 % les plus riches ne sont pas taxés.

Le pouvoir d'achat n'est pas l'étalon du bonheur Rome réclamait du pain et des jeux. Notre monde réclame toujours plus de pouvoir d'achat... Être et avoir : ces deux verbes sont nos auxiliaires de vie. Ces jours-ci, on aurait l'impression que l'avoir domine toutes les pensées de nos existences. En 2015, les salaires augmenteront moins qu'au plus fort de la crise en 2008 Prudence. Telle semble être la devise affichée en 2015 par les entreprises françaises, qui prévoient d'augmenter les salaires de seulement 2%, révèle lundi une étude réalisée par Deloitte. Les budgets prévisionnels varient notamment, selon le niveau de responsabilité des salariés, de 1,9% pour les non-cadres à 2,25% pour les cadres supérieurs, précise le cabinet de conseil. Autour de 2,4% d'augmentation en 2008 Ces prévisions sont particulièrement faibles: "Même au plus fort de la crise économique en 2008, les entreprises envisageaient des augmentations autour de 2,4% (contre 3,3% en 2008 avant la crise économique)", souligne Deloitte. Les prévisions d'augmentations globales (générales et individuelles) sont en revanche "dans une tendance proche" de celle de 2014, note le cabinet de conseil. En 2014, les salaires ont été augmentés de 2,6% Les entreprises de moins de 1.000 salariés ont offert davantage que les plus grandes La taille des entreprises est en revanche source d'écarts sensibles.

Pouvoir d'achat. Les Français ont plus de mal à joindre les deux bouts Selon une étude publiée ce mercredi par le magazine « 60 millions de consommateurs », 60 % des sondés estiment que leur pouvoir d'achat va baisser en 2016 contre 77 % en 2015. Alors qu'il y a deux semaines, le président de la République déclarait sur France 2 que « ça va mieux », près de deux sondés par 60 millions de consommateurs sur trois déclarent avoir des difficultés financières en ce moment. Plus précisemment, 42 % déclarent se priver plus qu’avant et 21 % disent avoir de plus de plus de mal à joindre les deux bouts en fin de mois.Une fracture importanteConséquences directes de ces difficultés, pour 60 millions de consommateurs, si 58 % des Français interrogés ont puisé dans leur épargne en 2015, 47 % envisagent de le faire en 2016. Selon les chiffres publiés par l'Insee, le pouvoir d'achat des Français a grimpé de 1,8 % en 2015, après une hausse de 1,1 % en 2014. Il est une tendance révélée par le sondage précédent de 60 millions de consommateurs qui se confirme cette année.

Alexandre Mirlicourtois, PIB : comment la France a régressé face aux autres pays avancés - Conjoncture - xerficanal-economie.com Les dernières émissions d'Alexandre Mirlicourtois Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie Les nouvelles émissions Xerfi Canal TV Toutes les dernières émissions Xerfi Canal TV Les incontournables

Les salaires ont davantage progressé que l'inflation en 2014 Des augmentations supérieures à l'inflation. En 2014, les hausses de salaires globales (générales et individuelles) pratiquées ont été de 1,9%, selon une enquête du cabinet de conseil Altedia, publiée vendredi 3 octobre. En janvier, les entreprises interrogées prévoyaient une hausse de 2%. D'après ce même observatoire des rémunérations, les entreprises françaises projettent de relever globalement les salaires de 2% en 2015, alors que le gouvernement table sur une inflation de 0,9%. Début septembre, une étude du cabinet Deloitte avançait des chiffres du même ordre. Le mérite individuel davantage rétribué Pour les augmentations générales, les budgets se sont rétrécis encore pour l'année 2014, tant pour les cadres (+0,7% contre +1,1% en 2013) que pour les autres catégories (+1,1% contre +1,3%), précise l'enquête. Les cadres profitent d'avantage de l'intéressement Si 69% des cadres ont eu en 2014 des augmentations individuelles, seulement la moitié (53%) des salariés des autres catégories.

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