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La lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique ?

La lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique ?
Les métamorphoses numériques du livre Alain Giffard La lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique ? La lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique – j'entends ici la lecture du texte imprimé, telle qu'on l'apprend à l'école ? Le reflux de la culture écrite classique n'est pas une conséquence du numérique, mais le numérique se développe bien dans le cadre de ce reflux. Voilà posé très brièvement l'enjeu de la substitution de la lecture numérique à la lecture classique. Avec l’essai “Des lectures industrielles” paru dans Pour en finir avec la mécroissance, je propose un bilan nécessairement provisoire de la lecture numérique. L'acte de lecture numérique est compliqué et difficile : visibilité des écrans, typographie, mise en page, absence d'unité. Le problème, c'est que cet équipement n'a jamais été réalisé dans le cadre du numérique, bien que le programme en ait été posé, dès Memex, la machine à lire de Vannevar Bush *.

Lecture numérique : le succès des tablettes auprès des plus jeunes Plusieurs études américaines confirment que les tablettes sont devenues les reines de la lecture numérique auprès des enfants. En tête bien sûr, Apple, Google et Amazon avec l’iPad, les tablettes Android et les Kindle Fire. Aux Etats-Unis, le rapport au livre numérique est différent de celui que nous connaissons. L’étude PlayCollective et Digital BookWorld Selon l’étude effectuée de PlayCollective et Digital BookWorld menée auprès de 750 parents d’enfants qui lisent en numérique, 84% des enfants y auraient accès via des tablettes contre 72% en janvier dernier. En tête des tablettes préférées par les parents pour leurs enfants, la Kindle Fire se taillerait la part du lion avec 27% contre 20% pour l’iPad toutes versions confondues. Dans ce domaine, notons qu’aux Etats-Unis, les parents peuvent souscrire pour quelques dollars par mois à FreeTime Unlimited, une offre de contenus qui a de quoi séduire. L’étude Piper Jaffray

Coagulation dans la communication Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Thibaud Vuitton (@thibo) "Je suis en train de manger un sandwich." Ce type de message représenterait 40 % de ce qui est publié sur Twitter. D'après une étude du cabinet américain Pear Analytics, la plus grandes partie des tweets ("gazouillis", en français) sont, en effet, des "bavardages sans intérêt" relatant des faits anodins. Si l'étude a été réalisé sur un tout petit échantillon – 2 000 messages en anglais ont été analysés –, elle révèle finalement une chose : la consigne de base de Twitter, répondre à la question "Que faites-vous actuellement ?" "Pourtant cette consigne est complètement absurde. Membre actif de l'Ars Industrialis (Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l'esprit) du philosophe français Bernard Stiegler et blogueur depuis plus de cinq ans, Alain Giffard est venu à Twitter parce qu'il cherchait un moyen de faire "circuler de l'information". Agrandir le plan

Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène. Ce qui stimule le plus notre cerveau, selon l’imagerie médicale, c’est d’abord jouer une pièce au piano puis lire un poème très difficile, explique Maryanne Wolf. Notre avenir cognitif en sursis ?

Lecture numérique et culture écrite, par Alain Giffard François Morellet - Emprunt n°7 - 1997, gravure sur inox brossé Le débat lancé par Nicholas Carr en Août 2008 ("Is Google making us stupid?") a ouvert, en grand et soudainement, le débat sur la lecture numérique. La lecture numérique a en effet cessé d’être une simple « tendance technique », dans le sens de Leroi Gourhan. Elle est devenue une pratique culturelle, c’est-à-dire qu’un milieu humain associé s’ordonne autour d’un nouveau dispositif technique. La question de départ pourrait être: « est-il concevable de lire à l’écran? Elle devient ensuite: "la lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique, comprise comme la lecture du texte imprimé, essentiellement du livre, telle qu’on l’apprend à l’école?" Plus généralement encore: comment la lecture numérique, comme culture et comme pratique, prend-elle place dans la culture écrite? Dans cette perspective, notre point de départ doit être le reflux de la culture écrite, et plus particulièrement de la lecture.

Avec Internet et les écrans, mon cerveau a-t-il muté ? - L'actu Médias / Net Lecture en diagonale, perte de concentration... le Net et les technologies numériques bousculent nos façons de penser. Faut-il s'en inquiéter ? Pas forcément. Sur le mur d'une galerie d'art de Toronto, ce slogan : « Mon cerveau d'avant Internet me manque » (1). « Mon cerveau d'avant Internet me manque » ? Les pupilles baladeuses Au Lutin (Laboratoire des usages en technologies de l'information numérique), à Paris, des chercheurs observent au plus près le lecteur du XXIe siècle en activité. Ainsi, sur écran, nous avons les pupilles baladeuses. Sur la Toile, le cheminement de la pensée n'est pas contrôlé par l'auteur, mais par le lecteur. Comme le résume l'essayiste américain Nicholas Carr dans un livre remarquable (meilleur que son titre : Internet rend-il bête ? Mon cerveau fait du jet-ski « En échange des richesses du Net, nous renonçons à notre bon vieux processus de pensée linéaire. » Nicholas Carr, essayiste J'apprends, donc je me reconfigure Une meilleure attention visuelle ?

Site - Alain Giffard Critique de la lecture numérique Paru en 2009 dans la revue Atlantic Monthly, l’article de Nicholas Carr, « Is Google making us stupid ? 1 », connut un vif succès, significatif du nouvel esprit de dissensus qui caractérise les affaires numériques. C’est probablement dans les pays de langue allemande que le débat est le plus vif, notamment autour de l’ouvrage de Susanne Gaschke sur « l’abrutissement numérique 2 ». Un an plus tard, Nicholas Carr publiait, sous le titre The Shallows : What the Internet is Doing to Our Brains 6, l’enquête et la démonstration qui sous-tendent l’article d’Atlantic Monthly. La question de la lecture L’entrée de Nicholas Carr – selon moi, le principal mérite de l’ouvrage –est la question de la lecture. D’emblée, l’auteur associe lecture et réflexion, à partir de son expérience personnelle. L’analyse de Carr, qui s’appuie sur les travaux déjà nombreux de psychologues et de cogniticiens, repose sur la notion de surcharge cognitive. La surcharge cognitive Une vision déterministe de la technique

Doriane_Tch : #Enmi12 : Nuage de mots sur... Marc Fumaroli Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Marc Fumaroli (né à Marseille le 10 juin 1932) est un professeur des universités, historien, essayiste et académicien français spécialiste du XVIIe siècle. Biographie[modifier | modifier le code] Il passe son enfance et son adolescence à Fès. En 1958, il est reçu à l'agrégation de lettres classiques. En 1986, il est élu professeur au Collège de France, chaire « Rhétorique et société en Europe (XVIe-XVIIe siècles) ». En 1991, dans L'État culturel, dont le titre a été repris dans celui de l'ouvrage de Jacques Donzelot, L'État animateur, il développe une critique très ferme de la politique culturelle française qui s'enracinerait dans le régime de Vichy, à travers André Malraux, pour atteindre son apogée en Jack Lang. Il est élu à l'Académie française le 2 mars 1995 au fauteuil 6, succédant à Eugène Ionesco et le 30 janvier 1998, à l'Académie des inscriptions et belles-lettres au fauteuil laissé par Georges Duby. Commandeur de la Légion d'honneur.

Proust - À la recherche du temps perdu Cette édition numérisée reprend le texte de l’édition Gallimard, Paris, 1946-47, en 15 volumes. Une attention particulière a été apportée à la numérisation. Marcel Proust: Sur la lecture. Le texte a paru en préface à la traduction par Proust du livre de John Ruskin : Sésame et les lys. Il n'y est en fait pas question de Ruskin, dans cette préface, Proust y expose plutôt ses propres idées sur la lecture. Sur la lecture. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. Bibliographie de Proust 1896 – Les plaisirs et les jours. 1904 – La Bible D’Amiens, traduction de The Bible of Amiens, de John Ruskin. 1906 – Sésame et les lys, traduction de Sesame and Lilies, 1913 – Du côté de chez Swann. 1918 – À l’ombre des jeunes filles en fleurs. 1919 – Pastiches et mélanges. 1920 – Le côté de Guermantes. 1922 – Sodome et Gomorrhe. 1923 – La prisonnière. 1925 – Albertine disparue ou La fugitive. 1927 – Le temps retrouvé. 1954 – Contre Sainte-Beuve. 1954 – Jean Santeuil (inachevé).

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