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Pierre-André Taguieff

Pierre-André Taguieff
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Pierre-André Taguieff : "Ce pseudo-antiracisme rend la pensée raciale acceptable" Marianne : Comment définissez-vous le « nouvel antiracisme » ? Pierre-André Taguieff : Il est victimaire et identitaire, et rompt avec la tradition du combat contre les préjugés raciaux fondé sur l’universalisme des Lumières. Il dérive de la définition antiraciste du racisme fabriquée par des militants afro-américains révolutionnaires à la fin des années 1960, et connue sous diverses dénominations : « racisme institutionnel », « racisme structurel » ou « racisme systémique ». Il ne s’agit pas d’une conceptualisation du racisme, mais d’une arme symbolique qui consiste à réduire le racisme au racisme blanc censé être inhérent à la « société blanche » ou à la « domination blanche », celle-ci étant la seule forme de domination raciale reconnue et dénoncée par les néo-antiracistes. La société blanche tout entière serait donc intrinsèquement raciste. Il s’ensuit que le racisme anti-Blancs ne peut pas exister. En quoi est-il dangereux, selon vous ?

« La pensée “décoloniale” renforce le narcissisme des petites différences  » Tribune. « Les intellectuels ont une mentalité plus totalitaire que les gens du commun », écrivait George Orwell (1903-1950) dans ses Essais, Articles et Lettres. Aujourd’hui, des militants, obsédés par l’identité, réduite à l’identitarisme, et sous couvert d’antiracisme et de défense du bien, imposent dans le champ du savoir et du social des idéologies racistes. Ils usent de procédés rhétoriques qui consistent à pervertir l’usage de la langue et le sens des mots. Ils détournent la pensée de certains auteurs engagés dans la lutte contre le racisme qu’ils citent abondamment, comme Frantz Fanon (1925-1961) ou Edouard Glissant (1928-2011) et qui, au contraire, reconnaissent l’altérité et prônent un nouvel universalisme. La pensée dite « décoloniale » s’insinue à l’université. Elle menace les sciences humaines et sociales sans épargner la psychanalyse. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Débats sur la race, le genre... : hausse des tensions dans les universités

Appel : il faut sanctionner la promotion de l’idéologie décoloniale En présentant la France comme une nation essentiellement raciste et colonialiste, les tenants de l’idéologie décoloniale risquent de tomber sous le coup de l’article 24 de la loi de 1881, qui dispose que : "Ceux qui, par l’un des moyens énoncés à l'article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45.000 euros d'amende ou de l’une de ces deux peines seulement." Enfin, à dessein, l’idéologie décoloniale entretient la confusion en assimilant l’histoire de la France à celle des États-Unis. De plus, cette idéologie décoloniale, racialiste et donc raciste, passe sous silence la tradition anticolonialiste présente dans les débats et les prises de position des républicains se réclamant des Lumières. Signez et faites circuler cet appel.

Études décoloniales On entend par études décoloniales une école de pensée qui postule que, malgré l’obtention de l’indépendance, des rapports de pouvoirs subsistent aujourd’hui encore entre les anciennes métropoles et les anciennes colonies. Les études décoloniales découlent de la création des républiques en Amérique latine et de l’acquisition de l’indépendance des anciennes colonies des métropoles espagnoles et portugaises. Les principaux théoriciens des études décoloniales rejettent l'idée selon laquelle la fin des administrations coloniales et la création des États-nations d’Amérique du Sud a fait naître un monde décolonisé et post-colonial. Les études décoloniales postulent que la division internationale du travail entre le centre (l’Europe) et la périphérie (Amérique du Sud, Afrique), de même que la hiérarchisation raciale des peuples faite durant des centaines d’années de colonisation, n’ont pas substantiellement changé avec la fin du colonialisme. Race[modifier | modifier le code]

Essentialisme Aristote dans la Chronique de Nuremberg. Les acceptions du terme « essentialisme » varient selon qu'il est utilisé dans le contexte de la psychologie, de la biologie, de la sociologie, ou de la philosophie. Historiquement, les croyances qui postulent que les identités sociales telles que l'ethnicité et la nationalité sont des caractéristiques essentielles ont souvent produit des résultats destructeurs. Certains chercheurs ont soutenu que la pensée essentialiste est au cœur de nombreuses idéologies réductrices , discriminatoires ou extrémistes[3]. L'essentialisme psychologique est également corrélé aux préjugés racistes[4],[5]. Dans les sciences médicales, l'essentialisme peut conduire à une vision réifiée des identités - par exemple en supposant que les différences d'hypertension dans les populations afro-américaines sont dues à des différences raciales plutôt qu'à des causes sociales, ce qui conduit à des conclusions erronées et à un traitement inégalitaire[6]. ↑ Richard L.

Rachel Khan Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Rachel Khan en septembre 2018. Rachel Khan est une actrice, écrivaine française et juriste, née le 25 janvier 1976 à Tours. D'abord athlète de haut niveau durant sa jeunesse, elle est devenue juriste (spécialisée en droit public et droit international des droits fondamentaux), et a été conseillère à la culture de Jean-Paul Huchon en Île-de-France jusqu'en 2015, avant de commencer une carrière d'actrice puis d'écrivaine, notamment avec un roman en 2016. Biographie[modifier | modifier le code] Rachel Khan naît à Tours en 1976 d'un père gambien de confession musulmane et d'une mère française d'origine juive polonaise[1],[2],[3]. Laissant de côté à la fois l'athlétisme et le hip-hop[6], elle étudie ensuite à l'université Panthéon-Assas, où elle obtient un DESS de droits de l'homme et droit humanitaire puis un DEA en droit international[3]. Filmographie[modifier | modifier le code] Cinéma[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia :

Islamo-gauchisme: comment la société française en est arrivée là Frédérique Vidal, qui postule pour la place de plus bel éléphant dans un magasin de porcelaine, est actuellement vilipendée par une partie des universitaires (pas tous, heureusement, il en est qui sauvent l’honneur de l’institution), pour avoir demandé au CNRS d’enquêter sur l’islamo-gauchisme à l’université. Adresse plaisante : autant demander à un violeur d’enquêter sur les maltraitances infligées aux femmes. Jean-Michel Blanquer de son côté affirme que l’islamo-gauchisme est « un fait social indubitable. » « Fantasme ! L’islamo-gauchisme est pourtant plus qu’un fait social : c’est un fait politique. Ce qui suit est l’historique de cette notion. En 2002, avant le premier tour de la présidentielle, Pierre Mauroy conseilla à Lionel Jospin de « parler au peuple ». A lire aussi, Cyril Bennasar: À la « French Pride », on se tient bien La disparition progressive du prolétariat a suivi la désindustrialisation de la France. Ce qui suit est l’historique de cette notion.

Troisième vague féministe Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes »(février 2013). Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. Manifestation à Paris, France, pour les droits des femmes (novembre 1995). La troisième vague féministe est un large ensemble de revendications politiques et de pratiques artistiques, mises en avant à partir des années 1980 — aux États-Unis d’abord, et dans le reste du monde occidental par la suite — par des militantes féministes, notamment issues de groupes minoritaires et des minorités ethno-culturelles. Présentation[modifier | modifier le code] Origine épistémologique[modifier | modifier le code] En 1920, l'Américaine Elizabeth Sarah popularise à travers son ouvrage, Reassessments of « First Wave », la métaphore de la vague pour qualifier les phases successives du féminisme moderne.

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