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La désespérance des seniors en maisons de retraite

La désespérance des seniors en maisons de retraite
«La fin de la vie des personnes âgées pourrait devenir un véritable naufrage social.» La conclusion du rapport* de l'Observatoire national de la fin de vie (ONFV) claque comme un avertissement. Mais cette étude, remise mardi soir à la ministre de la Santé et à la ministre en charge de l'Autonomie, est avant tout un constat, celui dressé par les personnes âgées en maison de retraite et leurs proches dans deux études. «On est devenu pas grand-chose: une table, un pot. Alors que les maisons de retraite accueillent 42 % de patients atteints d'une maladie de type Alzheimer, les personnes âgées se retrouvent également confrontées au «miroir de la démence», note le rapport. Paradoxalement, la question de la fin de vie semble taboue. Ce silence laisse peu de place aux personnes âgées pour exprimer leurs dernières volontés. «Je ne veux pas que l'on rallonge ma vie en me mettant de l'oxygène. Related:  MouroirMouroir

Je ne peux pas taire ce que j’ai vu dans ce home Jeune sage-femme (bruxelloise), j’ai décidé de m’inscrire sur la liste des volontaires lancée au début de la crise, son but étant de créer une réserve médicale pour aider les services en difficulté. Quelques semaines plus tard, un home bruxellois m’a téléphoné me demandant mon aide. Une fois arrivée, j’ai vite compris que le personnel souffrait d’un grand manque de matériel de protection contre le covid-19. Le home ne disposait pratiquement d'aucun masque FFP2 (seul masque permettant une protection efficace). Nous recevions uniquement un masque chirurgical pour notre service de 8 heures. En guise de blouses de protection, nous ne disposons que des "blouses pyjama" en coton des résidents (une sorte de cape laissant les bras découverts). Si nous, personnel soignant, ne pouvons pas nous protéger correctement, comment pouvons-nous être autre chose qu’un vecteur de ce virus ? Par manque de temps, les soignants passent uniquement pour la distribution des repas et les soins.

ENQUETE FRANCEINFO. "Comment imaginer sa grand-mère se faire violer ?" : les agressions sexuelles en maison de retraite, un tabou français Dans la nuit du 25 au 26 novembre 2010, Paulette, résidente d'une maison de retraite du Gard, est retrouvée "le visage marqué, très rouge, les lèvres en sang". Atteinte d'aphasie, elle est incapable de s'exprimer. Les couloirs du "cantou", ce secteur réservé aux malades d'Alzheimer, sont déserts et silencieux. "A 0h45, nous l'avons trouvée en train de se faire agresser physiquement et sexuellement" par un autre résident, écrit l'aide-soignante de garde dans une note de transmission que franceinfo a pu consulter. Les deux résidents sont séparés, la retraitée âgée de 70 ans est "rassurée" puis lavée. Les jours suivants, toujours selon la note de transmission, le médecin de cet Ehpad qui accueille 74 résidents, prescrit une pommade pour apaiser les rougeurs sur le visage de la retraitée. Il faudra plus d'un an pour que la famille de Paulette soit avertie et que cette dernière soit éloignée de son agresseur. Le médecin et la directrice ont assuré qu'ils s'étaient tus pour 'nous protéger'.

La famille devient individualiste - La nouvelle donne démographique mondiale est maître de conférences en sociologie à l’université Paris Descartes et chercheur au Centre de recherche sur les liens sociaux (Cerlis). Les changements qui se sont produits dans la famille française depuis plus de quarante ans sont tout à fait considérables et, pour en prendre la mesure, il faut sans doute les rapporter aux transformations sociétales qui ont accompagné et entraîné ces évolutions. Au cours du vingtième siècle, le système d’attribution des positions sociales s’est profondément modifié : le vieux système fondé sur des capitaux matériels (terre, bail, capital industriel ou financier) ou symboliques (titres de noblesse) qui étaient la clé de l’acquisition d’une position dans la société s’est peu à peu converti en un système fondé principalement sur le capital scolaire, c’est-à-dire sur le diplôme délivré et validé par l’État. Un nouveau rapport d’autorité Cette évolution a des conséquences extrêmement importantes pour le fonctionnement de la sphère familiale. © Constructif

Les maisons de retraite sont-elles des prisons Le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, a suscité un certain émoi en demandant à visiter les Etablissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), au même titre que les prisons. Dans son rapport annuel, rendu public lundi 25 février, il se demande pour la première fois si ces établissements pour personnes âgées dépendantes sont des lieux de privation de liberté: certes, dit-il, ils n'ont pas été conçus comme des "lieux de captivité". Mais, vu qu'ils accueillent des populations dépendantes, ils sont "contraints d'"être fermés", pour "assurer la sécurité" de ces dernières. "En théorie, il n'existe en Ehpad ni obstacles à l'entrée ni empêchement à la sortie. mais en pratique, de nombreux établissements sont fermés (on pense à certaines unités dites "Alzheimer", par exemple)", écrit-il. Lorsqu'il a présenté son rapport à la presse, lundi 25 février, M. Et vous, qu'en pensez-vous ? Bonne idée, non ? Rafaële Rivais(Blog SOS conso)

Lutte des EHPAD : Anne-Sophie Pelletier élue femme de l'année ! C’est reparti pour un tour. Le « monde d’après », c’est pas pour tout de suite tout de suite. Depuis quelques jours, la France (comme d’autres) fait face à une nouvelle « confinerie ». Pour Monique Pinçon-Charlot, sociologue, ancienne directrice de recherche au CNRS et amie de Là-bas de longue date, « on est entrés là dans une phase de violence terrible, mais qui est toujours ouatée, toujours minimisée, parce qu’il ne faut surtout pas que les gens comprennent la réalité de ce qui va advenir ». Daniel Mermet — Monique, salut ! Monique Pinçon-Charlot — L’aubaine, ils la pressurent. Daniel Mermet — Nous avons fait un entretien ensemble fin mars où tu étais très radicale – « il faut penser un monde nouveau » – et tu espérais qu’on allait vers une bifurcation. Monique Pinçon-Charlot — Je dirais que c’est le livre noir du capitalisme qui continue à s’écrire. Dans cet entretien, il me semble qu’on avait parlé du livre de Naomi Klein, La Stratégie du choc.

Macron choque les mères de familles nombreuses, elles lui répondent sur Twitter 17h15 , le 18 octobre 2018, modifié à 17h53 , le 18 octobre 2018 C'est une petite phrase passée plutôt inaperçue pendant trois semaines mais qui crée aujourd'hui la polémique. Le 26 septembre dernier, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, Emmanuel Macron a participé à New York à une conférence organisée par la fondation de Bill et Melinda Gates. Au cours de son discours, le président de la République a évoqué la natalité comme une des causes de la pauvreté en Afrique : "Présentez-moi une femme qui a décidé, tout en étant instruite, d’avoir 7, 8, 9 enfants", demande le chef de l'Etat à son auditoire. "Je n'ai pas de problème avec une femme qui a 7 ou 8 enfants, si c'est son choix", ajoute le Président, qui parle de l'Afrique. Catherine R. D'autres tweets ont suivi avec le même hashtag en provenance d'Afrique, d'Océanie et de France. Eric Kigozi, un Ougandais père de 7 enfants, explique par exemple que sa femme est médecin.

Maison de repos Château Chenois: "La rentabilité prime sur l'humain" Plusieurs arrêts de travail ont eu lieu à la maison de repos ChÍ¢teau Chenois, située à Waterloo, depuis le dépôt d’un préavis de grève en front commun SETCa-CNE le 12 décembre dernier, suite à un sous-effectif chronique et un manque de matériel depuis le mois de juin relayé par les syndicats. Un bureau de conciliation aura lieu ce 3 mars à 13h. [A lire] : Maisons de repos : la chasse aux bénéfices nuit aux travailleurs Les organisations syndicales tentent depuis plusieurs mois, au travers de la concertation sociale locale, de rétablir une prise en charge humainement acceptable pour les résidents au travers d’un effectif suffisant sur le terrain. Force est de constater l’échec de cette concertation. SETCa et CNE jugent les actions prises par la direction d’ORPEA (groupe commercial multinational de maisons de repos coté en bourse) insuffisantes. Parallèlement au bureau de conciliation programmé ce 3 mars à 13h, une journée de grève débutera le même jour à 7h devant la maison de repos.

Maisons de repos: "Les tartines sont pesées au gramme près, mais les actionnaires empochent des bénéfices de plus en plus importants" Le week-end dernier, une jeune infirmière a tiré la sonnette d'alarme dans le quotidien De Standaard. Elle témoigne de la pression de travail inhumaine dans le secteur des maisons de repos et des conséquences inévitables pour les habitants. Depuis, les histoires scandaleuses abondent. Des cuisiniers qui expliquent comment ils doivent préparer à manger pour un minimum d'argent. 3 euros pour 3 repas, c'est le prix d'un grand paquet de frites à la friterie du coin. Le ministre du Bien-Être flamand Jo Vandeurzen (CD&V) se cache derrière les minimums de personnel obligatoires et les normes de qualité imposées. Profiter du vieillissement Aujourd'hui, la plus grande partie des maisons de repos belges sont aux mains d'administrations locales et d'ASBL. Ne vous en laissez pas accroire. Pourtant, un séjour dans une maison de repos coûte cher et une pension ne suffit absolument pas pour couvrir les coûts. L'industrie du troisième âge tourne à plein régime, mais ne bénéficie pas à notre société.

Comment la solidarité familiale reproduit les inégalités en Europe En Europe, dans une période de crise et de limitation des dépenses publiques, l’apologie de la « solidarité familiale » connaît une nouvelle jeunesse [1]. Volontiers présentée comme le complément indispensable de la solidarité publique [2], les facteurs qui déterminent sa mise en œuvre ne sont pourtant pas clairs, et les moyens des familles, très inégaux. Pour certains [3], la solidarité familiale constitue une protection qui limite les conséquences du manque d’emploi pour les jeunes : ce « bouclier social » permet de se former et de limiter les conséquences de la précarisation des jeunes adultes sur le marché du travail. Pour d’autres, elle dépend essentiellement des ressources des parents ou est dirigée vers les jeunes qui réussissent le mieux socialement : elle constitue un facteur supplémentaire de production des inégalités au sein des nouvelles générations [4]. Concrètement, qui donne à qui ? Services : des femmes qui aident les femmes 'Aidants' de 30 à 64 ans. Adrien Papuchon

Coronavirus : les résidents d’Ehpad représentent la moitié des décès comptabilisés en France Le Monde et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu. Pour plus d’information, consulter notre politique de confidentialité. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter »

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