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Biodiversité

Biodiversité
- Nous nous nourrissons, soignons, habillons, chauffons, déplaçons... grâce à la biodiversité - La biodiversité offre de nombreux services gratuits : épuration de l'eau et de l'air, limitation de l'érosion des sols, des inondations et des fluctuations climatiques. - Des espèces disparaissent et des milieux se dégradent et l'union européenne n'est pas arrivé à stopper ce phénomène en 2010 - En métropole, 1 espèce d’oiseaux sur 4, 1 espèce d’amphibiens, de reptiles et de poissons d’eau douce sur 5, 1 espèce de mammifères sur 10, ou encore 1 espèce d’orchidées sur 6 risquent de disparaître - Sur la période 2001-2006, seule 1 espèce d'intérêt communautaire sur 5 et 1 habitat sur 6 est considéré dans un état "favorable" de conservation - En Manche Ouest et dans le Golfe de Gascogne, 20 % des stocks de poissons (sole, plie, maquereau notamment) sont dans un état critique - Sur l'île de la Réunion, 36 espèces sur les 165 évaluées par l'UICN sont considérées comme menacées Le "sauvage" valorisé

Agriculture | FNE Réserver une place à l'agriculture dans nos territoires Pour garantir demain la souveraineté alimentaire, il est prioritaire de réduire de moitié d'ici à 2020 l'artificialisation des terres agricoles (urbanisation, infrastructures). Des ceintures nourricières doivent être recréées autour des villes, pour renouer des liens ville-campagne par un approvisionnement en circuits courts. Les objectifs d'incorporation d'agrocarburants, qui concurrencent la production alimentaire, doivent aussi être abandonnés. Réduire les impacts négatifs de l'agriculture sur l’environnement : eau, sol, biodiversité, climat Pour nourrir la population de demain, l’agriculture doit préserver les équilibres naturels (eau, climat, biodiversité, sols) qui constituent, en quelque sorte, son capital de production. Promouvoir les agricultures exemplaires : l’agriculture biologique et l’agriculture de haute valeur environnementale Les points-clés En 2050, nous serons probablement 9 milliards. Des expertises complémentaires

Déchets | FNE Produire en limitant les impacts sur l'environnement et la santé Pour les produits, l'éco-conception doit être favorisée, ainsi que la limitation des transports entre le lieu de production et le lieu de consommation. Sur les sites industriels, la réduction des rejets polluants et l'amélioration de la productivité des ressources (matière et énergie) doivent être recherchées. Enfin, le développement des activités de services, par nature, dématérialisés, permet de limiter les impacts des activités de l'homme. Favoriser l'Eco-consommation L'éco-consommation se décline en trois types d'actions : - La maîtrise de la consommation : adapter sa consommation à ses besoins. - La consommation de produits plus respectueux de l'environnement : moins emballés, éco-labellisés ou qui offrent des alternatives moins dangereuses - Le recours à des solutions alternatives, ce qui passe notamment par la dématérialisation, la réutilisation, la réparation, le compostage domestique. - Le réseau Déchets participe à

Eau | FNE L'eau est un besoin vital pour l'Homme comme pour la nature. Elle est un lien organique entre les milieux aquatiques et les espèces, qu’elle rend interdépendants. Ainsi sa protection, comme celle des écosystèmes dont elle dépend, est nécessaire à la santé des Hommes et à leurs activités. Pourtant en France, la mauvaise qualité de l’eau est générale et les rivières sont très dégradées : - 50 % des rivières, lacs et nappes d’eau souterraines n’atteindront pas le bon état écologique en 2015 - 20% des espèces de poissons d’eau douce du territoire métropolitain menacées de disparition - 90 % des rivières contaminées par les pesticides, l’eau de pluie aussi... - 90 % des pesticides proviennent de l’agriculture (autour de 80 000 tonnes par an) - 550 000 tonnes d’azote excédentaire par an arrive à la mer. 75 % provient de l’agriculture - 67 % des zones humides ont disparu depuis le début du siècle - 60 000 barrages et seuils sur les rivières françaises, dont 80 % n’ont aucun usage économique avéré

Éco-consommation | FNE France Nature Environnement invite chacun à choisir des modes de consommation qui respectent l'environnement, préservent les ressources naturelles et limitent leur épuisement. Faire ses courses, allumer sa télévision, laver son linge, éclairer et chauffer son logement, se déplacer... Tous ces gestes nous amènent à faire des choix sur nos modes de consommation. Or les impacts de la production et de la consommation sur l'environnement (pertes de biodiversité, pollutions des milieux, augmentation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, risques industriels et risques pour la santé, etc.) et sur l'épuisement des ressources naturelles (énergétiques, minérales, animales) ne sont plus à démontrer. Choisir un produit (alimentation, électroménager, meubles, produits d’entretien, voiture, etc.), c’est choisir des ingrédients, des matières premières, un conditionnement (emballage), un mode de production et de distribution, une saisonnalité, une origine géographique, etc. Au niveau national, en :

Économie | FNE Passer d’une économie fondée sur la consommation à une économie tournée vers la satisfaction des besoins humains. Une des caractéristiques de notre économie est qu’elle repose sur la faculté des individus à consommer n’importe quoi, n’importe comment. Par différentes voies, les messages se succèdent pour inciter à la plus grande consommation. Curieusement, l’apparente liberté de choix se traduit par une uniformisation des modes de consommation. La redéfinition des besoins doit être à la fois individuelle et collective, pensée ensemble à l’échelle des territoires de vie. Une économie qui prend soin de la biodiversité, des humains et des biens matériels Les activités économiques dépendent fortement des hommes, mais aussi de la disponibilité des ressources, vivantes ou non, et de la qualité de la biodiversité on ne peut pas, ne doit pas assimiler ressources vivantes à biodiversité. Une économie reterritorialisée, créatrice d’emplois Quelques chiffres Le cahier de propositions FNE

Énergie | FNE Notre schéma énergétique actuel est obsolète. France Nature Environnement imagine et propose des solutions pour construire une société qui consomme moins et mieux, localement et en recourant davantage aux énergies renouvelables. > Accomplir la transition énergétique Notre société, largement dépendante de ressources importées, épuisables, dangereuses, polluantes et émettrices de GES se doit d’imaginer et de mettre en œuvre une transition énergétique. > Rechercher la sobriété et l'efficacité énergétiques Chaque Français consomme plus de 4 tonnes équivalent pétrole par an pour satisfaire ses besoins en énergie. > Encourager le développement des énergies renouvelables Les énergies renouvelables sont incontournables pour tout développement soutenable de nos sociétés. > Eviter le recours aux fossiles Depuis le début de l’ère industrielle, la production et la consommation d’énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz) ne cessent d’augmenter, participant au réchauffement global de la Terre.

Forêt | FNE La forêt en France : une diversité caractéristique à préserver 3ème forêt d'Europe en superficie 30 % du territoire national soit 15,5 millions d'hectares 450 000 emplois 2 000 scieries, dont aucune parmi les 20 premières européennes 6 milliards d’euros de déficit dans la balance commerciale 70 % de la surface forestière est privée 60 % des propriétés privées sont inférieures à un hectare 99% des propriétés publiques sont supérieures à 25 hectares 80 % des propriétaires privés ne tirent aucun revenu de leur forêt 76 espèces feuillues et 60 espèces résineuses 29 habitats forestiers sont reconnus d’intérêt communautaire (Natura 2000) dont seulement 3 en bon état de conservation près d’1/3 des espèces (insectes xylophages notamment) dépendent des stades âgés de la forêt et du bois mort 8,2 millions d’hectares de forêt tropicale à l’outre-mer La forêt dans le monde : un espace menacé à protéger Au niveau national Au niveau international Pour cela, FNE :

Mer & littoral | FNE Il est loin l’adage d’André Malraux, selon qui « le monde aurait pu être simple comme le ciel et la mer ». Au contraire, il semblerait plutôt que la complexité des océans nous échappe : 85 % de la biodiversité marine est encore méconnue, et seuls 5% du plancher océanique ont été explorés. Ces 10 dernières années, en moyenne 2 nouvelles espèces marines ont été découvertes chaque jour ! Les océans, qui couvrent 70% de la planète, sont un vaste monde mal connu. Protéger la biodiversité marine Face à des pressions telles que l’exploitation pétrolière, certaines pratiques de pêche ou l’immersion des boues de dragage, la biodiversité marine est plus que jamais fragilisée. > Lors du Sommet de Rio+20, FNE a défendu l'idée d'une nouvelle gouvernance pour la haute-mer. Lire notre plaidoyer pour les océans La synthèse en françaisOur proposals (english) Nuestras propuestas (espanol - castellano) Lutter contre toutes les formes de dégradation et de pollution des milieux marins et littoraux

Montagne | FNE Les secteurs de montagne sont des lieux d'une richesse biologique remarquable grâce à la variété des altitudes, des expositions, des roches mères et des conditions climatiques. La nature y a été façonnée par l'occupation humaine depuis des siècles, à travers des civilisations agricoles montagnardes qui ont permis de maintenir l'essentiel de cette richesse. Dans beaucoup d'endroits, après une étape industrielle, s'est développée une activité touristique importante, devenue souvent une quasi monoactivité. Elle a pris parfois un caractère industriel, avec d'énormes effets collatéraux, sa gestion échappant de plus en plus aux acteurs locaux. Malgré des investissements de plus en plus lourds, cette activité est fragile, et la situation future sera difficile voire catastrophique pour les stations de montagne.

OGM | FNE - Les surfaces cultivées avec des OGM concernent 134 millions d'ha dans le monde en 2009, soit une hausse de 7 % par rapport à 2008 - Les quatre principales plantes OGM sont le soja, le maïs, le coton et le colza, rendus tolérants aux herbicides et/ou résistants à certains ravageurs - La production d'OGM se concentre sur quatre pays : États-Unis, Canada, Argentine et Brésil - Entre 1996 et 2004, en parallèle à l'accroissement des cultures d'OGM, l'utilisation des pesticides a augmenté de 55 000 kg aux États-Unis (+ 4,1 %) - 90 % du soja importé pour le bétail dans l'Union européenne est OGM - L'apparition de résistance chez les plantes concurrentes des OGM et chez les insectes ravageurs et les impacts des OGM sur les espèces non-cibles sont une réalité - 33 OGM sont actuellement autorisés à l'importation et/ou à la culture dans l'Union européenne - Dans l'Union européenne, les surfaces en maïs MON810 ont reculé de 107 719 ha en 2008 à 94 759 ha en 2009 Une nécessaire réévaluation des OGM

Risques industriels | FNE 500 000 usines ou "Installations Classées pour la Protection de l'Environnement" (ICPE) Les ICPE ce sont un demi-million d'installations, du pressing de quartier à la raffinerie de Donges, en passant par les usines chimiques et les porcheries bretonnes. Le monde des installations classées ce sont es pipelines, des process, des substances, de la physique, des molécules, des probabilités...tout un monde qui peut parfois dérouter. Ce sont aussi une multitude de lois, d'arrêtés, de règlementations souvent complexes, et finalement très politiques. 1200 "gendarmes" C'est aussi, et seulement, 1 200 "gendarmes des usines" chargés de les contrôler, de les accompagner, de les sanctionner, bref, de les suivre au quotidien. 500 000 / 1 200. 3 à 4 accidents par jour Ce sont donc, chaque jour entre 3 et 4 incidents/accidents déclarés en France, qu'il faut comprendre par pollutions et/ou incendie, explosion. Quelques exemples du passé et du présent L'environnement dans tout ça? Lobbying Expertise

Santé & environnement | FNE Dans un contexte international et national qui évolue fortement sur le thème de la santé-environnement, FNE a fait le choix dès 1997 de créer un Réseau Santé-Environnement qui traite globalement de la question de la santé-environnement et des risques sanitaires et spécifiquement, de la qualité de l'air, du bruit (quelle que soit sa source), des produits chimiques, des rayonnements, des risques sanitaires émergents (nanotechnologies, maladies à vecteurs, ...), d'interface eau et santé, déchets et santé, et s'intéresse aux volets santé des études d'impacts. Le domaine de la santé-environnement est un domaine de grands champs d'incertitude où la connaissance se construit petit à petit. La dégradation de notre environnement peut avoir des conséquences sérieuses et constatées sur notre santé. Peuvent avoir des effets sanitaires des agents physiques, chimiques et biologiques. Nous voulons

Transport | FNE Développer l'optimodalité, la multimodalité et les modes de transports alternatifs Avec la même quantité d'énergie sur un kilomètre, un camion peut transporter 50 tonnes, un train 100 tonnes et une péniche 130 tonnes. Les transporteurs ont donc un double intérêt à développer le recours à ces modes de transports alternatifs : une meilleure contenance et une baisse significative des émissions de gaz à effet de serre. Les réseaux devront être intégrés dans des plateformes d'échange réellement multimodales permettant des transferts rapides et efficaces entre les différents modes. De même, les efforts concernant le développement des transports en commun en site propre (TCSP), ainsi que la promotion des modes et initiatives de transports " doux " doivent être poursuivis et soutenus. Rationnaliser et optimiser l'existant La France dispose d'infrastructures suffisantes pour desservir l'ensemble du territoire. Développer le fret ferroviaire Les points clés : Lien vers l'Actu numéro VI

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