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Classification Vox (ATypI) pour cataloguer des caractères typographiques

Classification Vox (ATypI) pour cataloguer des caractères typographiques
Une classification universelle La classification formelle la plus couramment utilisée, et qui a le mérite de recouper les classifications historiques, est celle élaborée en 1954 par le français Maximilien Vox. Adoptée et complétée par la plus importante organisation typographique mondiale, l’Association typographique internationale (ATypI), elle possède également la caractéristique d’avoir été traduite en anglais et en allemand, renforçant ainsi son caractère universel. Utilisant des termes artificiellement composés afin de les rendre interprétables de façon identique dans les langues anglo-saxonnes et latines, Vox divise sa classification en trois sous-ensembles : le groupe des Humanes, Garaldes et Réales constitue la trilogie des caractères classiques ou historiques. Equivalences internationales Analyse Le Cheltenham, caractère américain de la fin du XIXe siècle est ainsi un romain trapu, aux formes archaïques, ce qui l’apparente aux Humanes. Perspectives Related:  LES FONTStypographie

Classification Vox-Atypi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En typographie, la classification Vox-Atypi permet de classer les polices de caractères en douze grandes familles. Inventée par Maximilien Vox en 1952, elle a été adoptée en 1962 par l'Association typographique internationale (ATypI). Historique[modifier | modifier le code] La classification Vox-ATypI définit des archétypes de caractères, mais en réalité une police peut très bien hériter des caractéristiques d'une, deux ou trois familles. Famille des caractères classiques[modifier | modifier le code] Les humanes[modifier | modifier le code] Les humanes rassemblent les premiers caractères romains créés au XVe siècle par les imprimeurs vénitiens, s'inspirant des manuscrits humanistes de l'époque. Ces polices s'inspirent notamment de la minuscule caroline, imposée par Charlemagne dans son empire. Les garaldes[modifier | modifier le code] Les réales[modifier | modifier le code] Famille des caractères modernes[modifier | modifier le code]

Classification chronologique des caractères typographiques D’origine anglo-saxonne, cette classification présente le mérite d’affiner la classification Thibaudeau en particulier pour désigner les caractères de type Elzevir. Sa pertinence s’arrête toutefois avec le XXe siècle et les relectures contemporaines de caractères anciens. 1. Old Style Inspiré par le romain gravé par Francesco Griffo pour Alde Manuce, perfectionné par le français Claude Garamond, ce type de caractères a dominé la typographie occidentale pendant 250 ans jusqu’à William Caslon. Il est caractérisé par un contraste pleins/déliés équilibré entre les majuscules et les bas de casse, des empattements triangulaires et une traverse de ‘e’ horizontale. 2. Inventé par Francesco Griffo pour les éditions classiques d’Alde Manuce, ce caractère, version typographique des écritures de chancellerie, est devenu progressivement le compagnon nécessaire du caractère romain. 3. 4. Caractère typiquement latin développé dans l’esprit rationnel des Lumières. 5. 6.

Colophon (imprimerie) Un colophon est la note finale d'un manuscrit ou d'un incunable donnant généralement des indications sur le titre de l'œuvre, l'auteur, parfois sur le copiste et la date de copie ou bien sur l'imprimeur et la date d'impression. Il sera par la suite remplacé par la page de titre. Colophon d'un incunable de la Somme théologique, imprimé à Venise en 1477, mais qui suit de près la tradition manuscrite (Queen's University). Colophon et marque d'imprimeur d'Erhard Ratdolt. Par la suite, le colophon ou achevé d'imprimer a été mis au point pour décrire ou définir le contenu du livre. On retrouve les colophons à la fois dans les manuscrits et les imprimés. L'origine du colophon ne peut être datée avec certitude. À partir des années 1520-1525, le livre va s'affranchir de son format du Moyen Âge et s'invente une nouvelle forme. Ainsi, progressivement, les éléments essentiels à la présentation de l'ouvrage mutèrent vers la première page du livre, et la page de titre se substitua au colophon.

"Sacrés caractères", la web-série qui fait la police - Art of Teasing France Culture et les Films d’Ici proposent depuis le 27 novembre une web-série d’animation originale et qui ravit déjà les amateurs de graphisme. Conçue et co-réalisée par Thomas Sipp, Sacrés caractères retrace l’histoire de typographies illustres, de Bodoni à Gotham en passant par Garamond, Helvetica et autres Futura. Une façon ludique d’aborder cette Art aussi omniprésent que méconnu et de rendre leurs lettres de noblesse aux créateurs, trop souvent oubliés, de ces signes qui ponctuent notre quotidien et contribuent à façonner l’identité des marques qui nous entourent. Réalisation : Thomas Sipp, Serge Elissalde Production : Les Films d'Ici - Radio France Textes voix off : Thomas Sipp et Mariannick Bellot Voix off : Chiara Mastroianni

Œil (typographie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En imprimerie typographique, c’est-à-dire utilisant des formes en relief (généralement des blocs de plomb) appelées « caractères », l’œil (pluriel : œils) d’un caractère est sa partie supérieure saillante, qui reçoit l’encre et dont la forme est ensuite reproduite sur le support à imprimer. L’œil est donc la partie du caractère qui représente le caractère imprimé. Par extension, les imprimeurs ont également appelé œil cette forme imprimée, et ont ensuite conservé l’usage de ce terme pour désigner la représentation d’un caractère (au sens, cette fois, d’unité d’information d’un texte) dans des documents numériques. Théotiste Lefevre, Guide pratique du compositeur et de l’imprimeur typographes, Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1883, (ISBN 2-7384-6919-1). Portail de l’écriture

JollyStone : Historique de la typographie L’avant son ère : Avant l’apparition de la typographie en Occident, vers le milieu du xve siècle, la reproduction et la copie de textes se faisait presque exclusivement sous forme manuscrite. Toutefois, il existait depuis le xive siècle un mode de reproduction rudimentaire : la xylographie (impression d’illustrations ou même de textes, gravés à l’envers sur une planche de bois). De son étymologie : Le mot typographie a été formé de deux éléments tirés du grec : tupo, aux significations multiples : marque imprimée par un coup, empreinte de pas, de monnaie, d’un sceau, caractères gravés, signes d’écriture, travaux en relief en sculpture, forme, figure, image, contour ; et graphein, écrire. Cependant, ce mot n’apparaîtra pour qualifier « le nouvel art d’écrire en lettre de métal » que vers la moitié du xvie siècle alors que la technique typographique avait déjà plus d’un siècle d’existence et de pleine activité. Son inévitable invention : À ses débuts : Sa diffusion dans toute l’Europe :

Choix police Le rôle de la police de caractères ne se réduit pas à transmettre un message uniquement limité au contenu du texte. Les caractères (et la mise en page) véhiculent un ensemble d’impressions qui parlent à notre inconscient et s’appuient sur notre patrimoine culturel commun. La police de caractère est la matérialisation sur le papier de la voix de l’auteur, de ses intonations, de ses réflexions. Son rôle sera de renforcer le message qu’elle véhicule en s’adressant à une partie moins rationnelle et moins consciente de notre esprit, donc de l’esprit du lecteur. Alors que le texte raconte, affirme et explique, la police murmure et sous-entend. Il est donc important de se poser les bonnes questions avant de choisir la ou les polices de caractères qui seront utilisées dans votre document : quelle impression voulez-vous faire passer par l’entremise des textes sur le papier ? Ouvrez les yeux et écoutez ce que les caractères ont à vous dire ! Histoire et tradition : Noblesse et élégance :

Typographie | Elements d’histoire | Familles de caractères l’histoire de la typographie se confond avec celle de l’écriture de l’alphabet phonétique suite du cours de typographie concernant la classification des caractères. translate this page in English Comme vous avez pu le constater, plus on avance dans l’élaboration d’une histoire de la typographie, plus on cherche à affiner les filiations des caractères. Dans les années 50-90, pendant près de 40 ans nous avons été envahis dans toutes les agences de pub, de studio de réalisations graphiques par les catalogues de caractères, tels que celui-ci dessous… extrait d’un catalogue «Type Book» typoGabor (1988) Bien avant l’arrivée des Macintosh et des technologies typographiques vectoriels, les ateliers de composition proposaient à leurs clients d’innombrables formes alphabétiques dans des dizaines de catalogues mis à la disposition des directeurs artistiques des agences. cliquez-droit pour afficher l’image et l’agrandir cliquer sur les images L’apport de la Calligraphie à la maîtrise du caractère.

Les codes de la Typographie #2 – Histoire et Familles Voici le deuxième volume de notre dossier sur "La Typographie", après avoir vu "La structure et le vocabulaire de la lettre" dans le premier numéro, aujourd'hui nous allons nous intéresser à son histoire et son évolution. Le terme "typographie" est arrivé avec la naissance de l'imprimerie vers 1440, avec la technique d'impression. On disposait des caractères mobiles (en plomb) pour former des mots et des phrases. Celui-ci à fait connaitre un essor à la typographie, la création et l'utilisation de celle-ci se fait beaucoup plus facilement. La typographie nous aide en tant que graphiste à connoter et donner des valeurs à nos projets quels qu'ils soient, elle fait partie intégrante de notre métier. Afin de mieux appréhender la richesse offerte par les différents caractères, des typographes ont tenté de regrouper les caractères présentant des caractéristiques graphiques similaires en familles. Les Humanes (Vénitiennes Old Style) Les Garaldes Les Réales Les Didones Les Mécanes (Égyptienne)

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