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L'éléphant de la Bastille

L'éléphant de la Bastille
Si aujourd’hui tout le monde connait la place de la bastille, sa colonne de Juillet et son génie de la liberté, on connait moins l’existence de l’éléphant de la bastille auquel fait référence Victor Hugo dans les misérables. Voici donc l’étonnante histoire de cet éphémère éléphant dont il ne reste rien ! Tout commence en 1808 … Napoléon désireux de donner à Paris les signes de la grandeur de la France choisi de dresser une fontaine gigantesque …le seul problème alors est de trouver où ? Place de l’Étoile ? pourquoi pas car au départ, Napoléon voulait ériger l’Arc de Triomphe sur la place de la bastille ! La pensée de l’empereur se précise le 9 février 1810 : « Il sera élevé sur la place de la Bastille, une fontaine de la forme d’un éléphant en bronze, fondu avec les canons pris sur les Espagnols insurgés ; cet éléphant sera chargé d’une tour et sera tel que s’en servaient les anciens ; l’eau jaillira de sa trompe.

Endroits disparus de Paris ! Aujourd’hui nous passons en revue quelques endroits de Paris qui ont disparu et pour lesquels les clichés Avant/Après prennent tout leur sens. La liste des endroits de Paris qui ont disparu ou beaucoup changé est longue. On vous propose donc un petit voyage dans le temps ! L’esplanade des invalides Là où aujourd’hui il y a les pelouses, il y avait des bâtiments extraordinaires voire exotiques construits en dur mais prévus juste pour une année. Ils ont tous disparus sauf 2 que l’on peut trouver facilement : Le Grand Palais et le Petit Palais (exposition universelle de 1900). La galerie des machines La galerie des Mahines, vue depuis l’avenue de la Motte-Picquet. Un monument énorme pour l’exposition universelle de 1889. Le puit artésien de la place de Breteuil La tour a disparu en 1903, remplacée en 1904 par la statue de Pasteur Un puit qui a fonctionné pendant quelques années jusqu’à ce que la source se soit tarie. La fontaine de Saint Germain La gare de la Bastille Le maquis de Montmartre

Paris sous l'Occupation Le Russe Sergey Larenkov a une fascination pour la photo, les archives et l’histoire, surtout celle de la Seconde Guerre Mondiale. Il a réalisé l’incroyable travail de mixer des clichés de Paris des années 40 pendant l’Occupation Allemande avec des prises de vue d’aujourd’hui. Le résultat est saisissant, les fantômes d’Hitler et de l’Armée Allemande semblent se mêler aux touristes et parisiens se baladant insouciants dans les rues de Paris. Défilé de l’Armée Allemande devant l’Arc de Triomphe. 1940. Montmartre en 1940. Hitler et des généraux du Reich au Trocadéro Hitler accoudé devant la Tour Eiffel Barricade près de Notre Dame Drapeaux nazis rue de Rivoli Défilé sur les Champs Elysées Cavalerie Allemande dans les rues de Paris

Paris Avant : interview d'une machine à remonter le temps ! Nous avions découvert il y a quelque temps l’application Paris Avant très intéressante pour comprendre et voir l’évolution des bâtiments, des rues, des commerçants, des vieilles enseignes à Paris. On a voulu en savoir un peu plus sur leur façon de collecter les infos et profiter de leur œil d’expert du avant/après à Paris. Nous les avons donc rencontrés pour une interview et voici leur Paris d’avant ! 1. Qui êtes-vous ? Nous sommes 3 dans l’équipe de Ma Ville Avant : Gwendal, Jean et Sylvain. Nous développons des applications mobiles, et l’idée d’une application « Paris Avant » pour faire voyager les gens dans le temps nous est donc venue très rapidement. 2. La période est volontairement restreinte aux années 1890-1920, à quelques rares exceptions près. La photo la plus ancienne de Paris qui soit connue est celle prise par Daguerre en 1837 ou 1838. 3. Les changements les plus radicaux ont eu lieu dans les arrondissements les plus éloignés. 4. 5. 6. 7. 8. 10.

Souvenirs de maisons closes parisiennes Quand on entre dans le domaine de la confidence, surtout quand votre papier va être lu par cent et mille pékins, peut-être même traduit en mandarin, ça vous fait cogiter. Alors vous balancer comme ça les confessions de grand-mère Lolotte… Bon. Faut quand même y aller. Pour l’Histoire… Courage ! Imaginez-vous donc à Paris en pleine guerre de 14. Lolotte tomba un soir de balloche sur Dick Lennick, mon grand-père, danseur mondain de vingt ans son ainé, grand joueur de clarinette, pro du léchage de caramel mou et occasionnellement rabatteur pour un des lupanars les plus courus de Paris, les Belles-Poules. A la sainte Catulle, « J’arrivais aux Belles-Poules, 32 rue Blondel (Paris 2ème), la plus cocotte des maisons closes parisiennes. Aux Belles-Poules y’avait vingt deux chambres et cinq salons répartis sur cinq étages. Aux Belles-Poules y’avait six sous-maitresses dirigées par notre Madame, Cocotte pour les intimes et les gros clients.

La colonne de Juillet : le génie de la liberté « Non Serviam »- « Je ne servirai pas ! » Quelques mots suffirent à Dieu pour précipiter la plus belle de ses créatures au fond de l’abîme. La colonne de Juillet Place de la Bastille, fut érigée entre 1833 et 1840. Durant la commune de Paris en 1870, après avoir abattu la colonne Vendôme, les communards s’en prirent à celle de la Bastille… sans succès. Crédit photos Génie de la Liberté : Edouard Bergé; ElleFixe; ParisZigZag; Paris dans mon oeil Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

La Tour Eiffel devrait s’appeler La Tour Koechlin Ce sont en effet deux ingénieurs des ateliers de Gustave Eiffel, Koechlin et Nouguier, qui sont à l’origine du projet de cette tour géante en fer en 1884. L’idée pour eux était de créer une construction vraiment innovante pour faire parler d’eux à l’Exposition Universelle prévue en 1889. L’histoire raconte d’ailleurs que Gustave Eiffel aurait déclaré ne pas s’intéresser au projet de ses deux ingénieurs lorsque ces derniers lui présentèrent les premiers plans. Il a fini par revenir sur sa première impression et leur racheta les brevets de la Tour Eiffel, associant ainsi à jamais son nom à la Dame de Fer. Il a enfin ajusté le projet et qu’il a finalement présenté à l’Exposition Universelle (qu’il remporta haut la main). Que donc penser de la mainmise de Gustave Eiffel sur la construction qui porte son nom ? Rappelons d’ailleurs que la Tour Eiffel fut un projet totalement révolutionnaire pour l’époque.

Meurtre de Laetitia Toureaux dans le métro en 1937 Dimanche 16 mai 1937, 18h30. Laetitia Toureaux, une jeune ouvrière d’origine italienne monte dans une rame Porte de Charenton, au terminus de la ligne 8. Une minute plus tard, six voyageurs montent à la station suivante, Porte Dorée. La jeune femme est seule dans le wagon. Le visage baissé sous son chapeau blanc, elle semble endormie… Tout à coup, tandis que le métro repart, son corps s’écroule au sol dans une mare de sang. Ce 16 mai 1937, le métro parisien connut donc son premier meurtre, et le plus fort, c’est qu’il resta longtemps totalement inexpliqué et même inexplicable ! On s’intéressera à la personnalité trouble de Laetitia Toureaux. S’agissait-il d’un règlement de compte ? Soudain, 25 ans plus tard, coup de théâtre : la police recevait en juin 1962, une lettre d’un médecin de Perpignan qui se déclarait être l’assassin de la belle Laetitia, dévoilant un scénario possible et un mobile d’un nouveau genre : la jalousie… l’aveu est tardif et anonyme.

Petite histoire du périphérique parisien 25 avril 1973, vous le ne savez sans doute pas mais une petite révolution a lieu à Paris : le périph parisien est inauguré par Pierre Messmer,premier ministre de l’époque. 17 ans après le début des travaux et 13 ans après l’ouverture du 1er tronçon, les automobilistes peuvent désormais faire le tour de Paris en 35,4 km. Pour l’anecdote, aux urbanistes qui critiquaient le projet, le président George Pompidou fera simplement remarquer : “les Français aiment la bagnole”. Si l’on remonte un peu en arrière, il faut savoir que le Boulevard Périphérique est implanté sur les anciennes fortifications encerclant directement Paris. Ces dernières ont été “déclassées” vers 1919. Pendant plusieurs années, ces terrains vont devenir de simple terrains vagues pour lesquels les projets d’aménagement sont nombreux. Assurant 1/4 des déplacements parisiens, il est devenu la route la plus fréquentée de France !

La légende de la tombe de Victor Noir 10 janvier 1870… Yvan Salmon journaliste, dit Victor Noir, se présente au 59 rue d’Auteuil chez le Prince Pierre Bonaparte, cousin de l’Empereur. Il accompagne son confrère Ulrich de Fonveille. Les deux hommes sont là en qualité de témoin d’un certain Pascal Grousset, qui, s’estimant diffamé par un article signé du Prince, souhaite le provoquer en duel. C’était hélas sans compter sur l’impulsivité notoire de Pierre Bonaparte qui, fou de rage, s’empara d’un pistolet et tira sur Victor Noir qui n’avait rien demandé. La mort brutale de ce jeune journaliste de 21 ans fut récupérée par tous les opposants au régime, tel le symbole de la répression impériale contre les libertés publiques. Cet épisode marquera pour le Second Empire, le début d’une longue période de déclin qui s’achèvera le 2 septembre par la défaite de Sedan. Il suffit d’observer la lustration des proéminences du monument pour se convaincre que la légende garde la peau dure. © Christophe Mourthé

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