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Asymétrie cérébrale

Asymétrie cérébrale
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition[modifier | modifier le code] En neurosciences cognitives, l'asymétrie cérébrale désigne l'inégale implication des deux hémisphères du cerveau dans les différentes fonctions mentales. Dans leur anatomie générale, les deux hémisphères sont très semblables mais il existe un certain nombre de caractéristiques plus fines qui les distinguent l'un de l'autre. Le lien entre ces différences structurelles et les différences fonctionnelles reste mal compris. L'asymétrie du fonctionnement cérébral a été mise en évidence à la fois par l'étude des conséquences de lésions cérébrales accidentelles sur les facultés cognitives mais aussi, plus récemment, grâce aux techniques d'imagerie cérébrale qui montrent des activations asymétriques suivant les opérations mentales qu'effectue la personne dont on enregistre des indices de l'activité cérébrales. Historique[modifier | modifier le code] Chaque hémisphère est relié à la partie opposée du corps.

Comment fonctionnent nos neurones? - Sciences Le cerveau vu grâce à l'IRM de diffuson DR © Radio France Le cerveau est, sans conteste, l’organe le plus fascinant du corps humain. Au cours des dernières décennies, les chercheurs ont commencé à percer ses secrets les plus intimes. L’un des derniers en date est celui qui fait la Une du magazine Science et Vie du mois d’octobre. Nos cellules nerveuses, les neurones, seraient capables de modifier leur propre génome ! Elles s’affranchiraient ainsi de la loi qui régit pourtant toutes les cellules du corps humain. Parallèlement aux découvertes dues à de la génétique et à l’étude des cellules nerveuses elles-même, se développe une autre exploration du cerveau qui concerne le fonctionnement des quelque 100 milliards de neurones qu’il contient. A quel point sommes-nous arrivés aujourd’hui dans notre compréhension du fonctionnement du cerveau ? Peut-on percevoir les progrès encore possible dans ce domaine ? Invités: et François Lassagne, rédacteur en chef adjoint de Science & Vie. Radio : Vidéos :

Précuneus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le précuneus (ou lobule quadrilatère de Foville) est un gyrus de la face interne du lobe pariétal du cortex cérébral. Il est limité en avant par le sillon calloso-marginal et en arrière par le sillon pariéto-occipital. Le précuneus est formé de deux circonvolutions, antérieure et postérieure, séparées par un sillon vertical plus ou moins profond, nommé sillon pariétal transverse. Olivier Houdé, Bernard Mazoyer, Nathalie Tzourio-Mazoyet, Cerveau et psychologie Introduction à l'imagerie cérébrale anatomique et fonctionnelle, puf, 2002

Et si les neurosciences pouvaient aider le changement ? #neuroscience par @ceciledemailly 01net. le 20/08/12 à 10h15 © © 2009 SanFranAnnie, Flickr Cet été, je déjeune en terrasse avec une amie, l’une des gourous 2.0 d’une multinationale française, et nous parlons conduite du changement (oui, oui, même en terrasse l’été). Mais lors d’un changement stratégique important, aucune entreprise ne peut se permettre d’approcher individuellement tous les employés concernés, sans parler des clients, partenaires et autres intéressés. Comme je vais intervenir lors de la session « Changement organisationnel et neurosciences » au Neuroleadership Summit à New-York en octobre, j’ai demandé à mon amie pourquoi, à son avis, en France de nombreux responsables en entreprise sont perplexes par rapport aux neurosciences, alors qu’outre-Atlantique l’intérêt va croissant. Du coup, j’aimerai profiter de ce billet pour revenir sur quelques idées reçues. Les neurosciences : des binocles plutôt qu’une baguette magique Les différents « étages » du cerveau face au changement (5) Fornette, M. Cécile Demailly

Marqueur somatique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. C'est en étudiant des patients atteints de lésions au niveau du lobe frontal que Damasio remarque que ceux-ci, tout à fait capables d'analyser de manière rationnelle les faits de leur environnement, se trouvaient dans l'incapacité de prendre une décision rationnelle pour des aspects sociaux ou personnels. Son postulat était donc que les réponses sociales inadaptées et les choix inconsidérés de ces patients provenaient d'une incapacité à faire appel aux états somatiques précédemment associés à des situations sociales similaires. En effet, les marqueurs somatiques, permettraient une prise de décision dans des situations où l'analyse logique des différents choix possibles est insuffisante. Cerveau et comportement, Bryan Kolb, Ian Q Whishaw, publié par De Boeck Université, 2002.

Système nerveux autonome Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir SNA. Le système nerveux autonome (aussi appelé système nerveux (neuro-)végétatif ou système nerveux viscéral) est la partie du système nerveux responsable des fonctions automatiques, non soumise au contrôle volontaire. Il contrôle notamment les muscles lisses (digestion, vascularisation...), les muscles cardiaques, la majorité des glandes exocrines (digestion, sudation...) et certaines glandes endocrines. Le système nerveux autonome contient des neurones périphériques mais aussi centraux (cf plus bas). Le maintien de l’équilibre du milieu intérieur, ou homéostasie, implique des interactions complexes entre des aspects physiologiques et comportementaux. Cette vision ancienne d’un système nerveux autonome principalement moteur persiste encore. Le dérèglement du système nerveux autonome entraine une dystonie ou dysautonomie neurovégétative. Structure[modifier | modifier le code] Portail des neurosciences

Réseau du mode par défaut Modèle anatomique et fonctionnel du réseau du mode par défaut (2019)[1]. Chaque gommette, par sa taille et sa couleur, indique l’importance de cette région dans le réseau en mode par défaut. VMPFC cortex préfrontal ventromédian, AMPFC cortex préfrontal antérieur médian, DPFC cortex préfrontal dorsal, PCC, cortex cingulaire postérieur, PPC cortex pariétal postérieur, C noyau caudé, Rsp cortex rétrospénial, T thalamus, BF cerveau antérieur basal, VLPFC cortex préfrontal ventro-latéral, Amy amygdale, MidB mésencéphale, PH région parahippocampique, MTG gyrus temporal, TP, pôle temporal, CbH hémisphère cérébelleux (cervelet), CbT tonsil cérébelleux. Le réseau du mode par défaut (MPD)[2],[3] désigne, en neurosciences, un réseau constitué des régions cérébrales actives lorsqu'un individu n'est pas focalisé sur le monde extérieur, et lorsque le cerveau est au repos, mais actif. Histoire de sa découverte[modifier | modifier le code] Anatomie[modifier | modifier le code] Réseau du mode par défaut.

Gyrus angulaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le gyrus angulaire est un gyrus du lobe pariétal du cortex cérébral. Il est situé à l'intérieur du lobule pariétal inférieur, en position postérieure par rapport au gyrus supramarginal. Le gyrus angulaire est la circonvolution centrée sur le rameau ascendant du sillon temporal supérieur. L'extrémité postérieure de ce sillon peut se ramifier en deux branches : une branche postérieure, qui s'étend vers le lobe occipital et s'anastomose avec le sillon occipital antérieur et une branche antérieure, nommée « sillon angulaire », autour duquel s'enroule le gyrus angulaire. La limite antérieure du gyrus angulaire est constituée par le sillon intermédiaire de Jensen, qui le sépare du gyrus supramarginal plus en avant. Fonction[modifier | modifier le code] Le gyrus angulaire (GA) semble impliqué dans la partie du cerveau intervenant dans les fonctions complexes du langage telles que l'écriture, la lecture et l'interprétation de ce qui est écrit.

Lobule pariétal inférieur Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le lobule pariétal inférieur P2 (ou gyrus pariétal inférieur) est un gyrus du lobe pariétal du cortex cérébral, limité en avant par le sillon postcentral, et au-dessus par le sillon intrapariétal. Il est divisé en plusieurs parties : le gyrus supramarginal contourne l'extrémité postérieure du segment ascendant du sillon latéral de Sylvius ;le gyrus angulaire (ou pli courbe) contourne l'extrémité du premier sillon temporal. Le découpage de ce lobule n'est pas toujours aisé, en raison de sa très forte variabilité d'un sujet à l'autre ou même d'un hémisphère à l'autre. Lorsque le sillon intrapariétal ne s'anastomose pas avec le sillon postcentral, la partie antérieure du sillon intrapariétal suit une courbe parallèle au sillon postcentral et délimite ainsi une troisième zone. Liens internes[modifier | modifier le code] lobule pariétal supérieur Références[modifier | modifier le code]

Neurosciences computationnelles Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les neurosciences computationnelles (NSC) sont un champ de recherche des neurosciences qui s'applique à découvrir les principes computationnels des fonctions cérébrales et de l'activité neuronale, c'est-à-dire des algorithmes génériques qui permettent de comprendre l'implémentation dans notre système nerveux central du traitement de l'information associé à nos fonctions cognitives. Ce but a été défini en premier lieu par David Marr dans une série d'articles fondateurs. On essaie de comprendre le traitement de l'information opéré par le cerveau à l'aide des modèles des sciences informatiques combinés à l'expérimentation et aux simulations numériques[1]. Historiquement, un des premiers modèles introduits en neurosciences computationnelles est le modèle « intègre et tire » par Louis Lapicque en 1907[2]. Histoire[modifier | modifier le code] Thèmes de recherche[modifier | modifier le code] Conscience[modifier | modifier le code]

Louis Lapicque Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Chercheur éclectique et aux approches scientifiques originales, on lui doit le concept de chronaxie en électrophysiologie, paramètre de l'excitabilité nerveuse[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et formation[modifier | modifier le code] Début de carrière[modifier | modifier le code] Le laboratoire du docteur Louis Lapicque à la Sorbonne. Il publie un article très influent en neurosciences computationnelles et théoriques[2], en introduisant le modèle « intègre et tire » (integrate and fire), toujours très utilisé à l'heure actuelle[3]. Vie sociale et militantismes[modifier | modifier le code] Républicain et franc-maçon initié en 1902 au sein de la loge Les Étudiants[4], il milite pour les idées socialistes, la laïcité, les libertés de culte et de pensée et les droits de la femme. En 1932, il est élu membre de l'Académie allemande des sciences Leopoldina[6]. Seconde guerre mondiale et dernières années[modifier | modifier le code]

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