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L'éducation populaire, un enjeu de société

L'éducation populaire, un enjeu de société
«Une politique d’émancipation individuelle et collective demeure indispensable et d’actualité», affirment les députés Annick Girardin (PRG) et Michel Ménard (PS). Pour préserver le modèle associatif, structure sous-jacente de l'éducation populaire, ils préconisent un engagement fort de l'Etat, soutenu par les collectivités territoriales. La situation l’impose, il faut se réengager dans une politique ambitieuse d’éducation populaire. Notre société est en profonde mutation. Comprendre pour agir et non plus subir Chaque jour nos médias préférés d’information nous parlent du CAC 40, de l’état des marchés, des fluctuations boursières… de quoi parlent-ils réellement ? Dans la seconde moitié du XIXème siècle, des républicains, convaincus que la citoyenneté ne pouvait s’exercer que par le libre arbitre, ont développé l’éducation populaire. Cette même exigence est indispensable aujourd’hui. En effet, comment agir pour plus de solidarité, d’humanisme, de solidarité ?

Appel pour une campagne d'éducation populaire tournée vers l'action pendant la campagne présidentielle... Chronique d'Evariste haut de page Appel pour une campagne d'éducation populaire tournée vers l'action pendant la campagne présidentielle...par ÉvaristePour réagir aux articles,écrire à evariste@gaucherepublicaine.org 4 considérations guident notre action : cela fait 28 ans que nous vivons des contre-réformes régressives dues aux politiques néolibérales...! Plusieurs raisons peuvent être invoquées : — le divorce persistant entre la gauche et les couches populaires (ouvriers, employés représentant 53 % de la population française) et le cantonnement gesticulé de l’ensemble des partis de la gauche dans les couches moyennes (3,5 % non salariées, 24 % de professions intermédiaires et 15 % de cadres). — la nouvelle géosociologie des territoires qui fait que la grande masse des militants ne se trouve pas dans les zones de regroupement populaire (les zones périurbaines et rurales). Déjà, de nombreuses initiatives fleurissent depuis quelques années dans cette direction.

Démocratie participative et participation citoyenne : conceptions et enjeux Cette analyse se situe de façon particulière, en pleine crise géopolitique, sociale, écologique, politique, économique. Plusieurs crises se conjuguent le contexte actuel est caractérisé par une conjonction de crises ou d’impasses : une crise écologique, de long terme, qui a débuté depuis la seconde moitié du XIXème siècle avec l’exploitation industrielle, et qui s’accélère depuis 20 ans. Elle devient aujourd’hui explosive au sens propre du terme, avec les effets de plus en plus lourds des dérèglements climatiques et les conséquences du tsunami et des catastrophes nucléaires en série au Japon. Mais les atteintes à la biodiversité ne sont pas moins graves à moyen terme. l’impasse énergétique, qui se manifeste par une tension sur les prix du pétrole notamment et qui ne peut que s’aggraver avec la remise en cause du nucléaire. Les facteurs d’espoir Ce tableau serait désespéré s’il n’y avait aussi des facteurs d’espoir. Conclusion : trois enjeux de la participation Lire la suite Lire la suite

Comment créer un contexte social favorable à l'intelligence collective et l'innovation_Thomas Bonnecarrere You're reading a free preview. Pages 4 to 45 are not shown in this preview. You're reading a free preview. You're reading a free preview. Jean-Luc Mélenchon : "le cadre a changé" C’est toujours un plaisir de participer aux entretiens auxquels nous convie Jacques Rosselin de Vendredi. Parce que c’est une bonne occasion de retrouver des copains blogueurs, mais surtout parce que c’est la possibilité d’interroger des politiques. Mercredi dernier, c’est Jean-Luc Mélenchon qui acceptait de nous rencontrer. Et qui nous a consacré du temps, près de deux heures trente. Photo Richard Trois Il s’en est dit des choses pendant cet entretien. Ma question : comment concilie-t-on au Front de Gauche l’alliance avec le PC, et plus particulièrement certains communistes adeptes du productivisme ? La réponse sera longue. La question du productivisme, c’est une question qui n’est pas pensée à gauche. Donc il y a plein de discussions à avoir, mais honnêtement ce n’est pas une discussion qu’avec eux, c’est une discussion dans toute la gauche. Donc je pense qu’on a une révolution culturelle très profonde à faire. La fin en soi, c’est la refondation de la gauche.

De l’éducation populaire à la domestication par la « culture », par Franck Lepage En France, quand on prononce le mot « culture », chacun comprend « art » et plus précisément « art contemporain ». Le mot Culture, avec son singulier et sa majuscule, suscite une religiosité appuyée sur ce nouveau sacré, l’art, essence supérieure incarnée par quelques individus eux-mêmes touchés par une grâce — les « vrais » artistes. La population, elle, est invitée à contempler le mystère. Entamée dès les années 1960 sous l’égide du ministère des affaires culturelles, la réduction de la culture à l’art représente une catastrophe intellectuelle pour tout homme ou toute femme de progrès. En 1944, un paquebot fait route tous feux éteints vers la France. Elle raconte comment les noms juifs sont rayés à l’encre rouge ; comment ses élèves quittent l’établissement, leur blouse sous le bras. « Capitant nous a réunis pour nous annoncer que Jean Guéhenno créait un service d’éducation des adultes — un “bureau de l’éducation populaire” — et a demandé qui voulait s’en charger.

prioritaire: Interactions : co-construction du sujet et des savoirs Dominique Bucheton et Élisabeth Bautier Il peut être intéressant de voir comment des notions comme « interactions », mais aussi « activité », « dialogue », issues de champs disciplinaires différents, peuvent permettre de penser mieux la classe. Dès que l'on tente de décrire et d'analyser l'activité des élèves, on se trouve en présence d'un enchassement très étroit de composantes linguistique, cognitive, psycho-affective, mais aussi sociale et didactique. C'est à démêler un peu ce nœud serré que l'article veut se consacrer. Interactions : rapide parcours théorique Une rapide présentation des champs disciplinaires, courants et objets de recherche liés à l'interaction permettra de mieux comprendre dans quelle mesure l'attention portée aux interactions dans la classe peut aider les enseignants et les élèves. Le courant linguistique : de la communication aux interactions De l'analyse de conversation à l'ethnographie du langage et de la classe Interactions et construction du sujet apprenant

Réseaux citoyens SAVOIRS POPULAIRES ET CONTRE-POUVOIR Manifeste des Universités populaires et laboratoires sociaux jeudi 28 janvier 2010 Une université populaire - laboratoire social est en cours de création dans la région stéphanoise avec la participation des philosophes Miguel Benasayag et Angélique Del Rey du collectif Malgré Tout. Une réunion de travail aura lieu avec eux le samedi 13 février à St-Etienne. Les personnes intéressées par la création de cette université populaire - laboratoire social peuvent prendre contact au 04 77 34 28 51. Crise économique ou crise culturelle ? Quand plus personne ne croit au progrès social, la crise n’est plus économique, elle est culturelle. Préambule Ce que nous entendons par « Université populaire-laboratoire social » est une expérience locale en forme d’unité d’action et de recherche qui se donne pour mission de recueillir en un territoire donné les savoirs populaires que Foucault a définis comme « savoirs assujettis ». « Université populaire-laboratoire social » ?

L'éducation populaire doit redevenir un mouvement de transformation sociale L’éducation populaire est à la croisée des chemins, elle doit se ressourcer ou alors sombrer dans la marchandisation ou l’instrumentalisation ! Toutes organisations confondues, les fédérations et associations d’éducation populaire regroupent plusieurs millions de personnes . La « vieille dame », créée par Jean Macé en 1866 revendique 2.200 000 adhérents répartis dans 35 000 associations . La Ligue de l’Enseignement, puisqu’il s’agit d’elle constitue la plus grande « structure », une véritable confédération, certes, mais d’autres maisons ont aussi de larges vitrines, qu’elles soient laïques comme Léo Lagrange et les Francas ou d’origine confessionnelle comme l’UFCV. Ce sont des organisations qui ayant pignon sur rue continuent à se maintenir, voire à se développer. Ce sont pourtant des géants aux pieds d’argile : leur puissance est réelle, leur influence aussi mais elles ne sont plus pour la grande majorité d’entre elles peuplées de très nombreux militants et militantes. Jean-François CHALOT

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