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Insectes, algues et viande artificielle vont-ils nourrir la planète

Insectes, algues et viande artificielle vont-ils nourrir la planète
La Terre pourra-t-elle nourrir 9 milliards d'êtres humains en 2050 ? Alors que la démographie ne cesse d'augmenter, cette question taraude tant les scientifiques que les économistes et hommes politiques. Selon l'ONU, nous devrons presque doubler notre production alimentaire, adopter de nouvelles technologies et éviter le gaspillage. Les algues. Surtout, les algues peuvent être utilisées pour l'alimentation humaine — très courant au Japon et en Chine —, pour l'alimentation animale, comme engrais ou surtout comme biocarburant. Les insectes. Car les insectes sont non seulement bons pour la santé — riches en protéines, en calcium et en fer et faibles en graisses — mais aussi ils requièrent peu d'espace. "Malgré tout, on aura une très forte résistance culturelle en Occident. La viande artificielle. Selon une étude des universités d'Oxford et d'Amsterdam, la viande in vitro réduirait de 96 % les émissions de gaz à effet de serre entraînées par l'élevage. Les nouvelles cultures. Audrey Garric Related:  nourrir les hommesnassimati

La Grande Muraille verte trace doucement son chemin au Sénégal Par Marion Guénard (contributrice Le Monde Afrique, Widou ( Sénégal) envoyée spéciale) Après une journée d’intenses négociations dans la poussière du marché de Widou, où le vieil éleveur se rend tous les mardis pour vendre ses chèvres et ses moutons, Ngadiel Ba s’installe dans une chaise pliante, un verre de lait caillé à la main. « Quand j’ai vu l’installation des premiers enclos de la Grande Muraille verte [GMV] en 2008, j’ai tout de suite compris que c’était très important. J’ai milité pour que nous en ayons un près de chez nous », raconte Ngadiel Ba. Lire aussi : Climat : pour l’Afrique, l’accord de Paris est le « premier pas d’un long voyage » A 65 ans, l’éleveur est un Peul du Kooyah, région sahélienne du nord du Sénégal située à une cinquantaine de kilomètres de la ville côtière de Saint-Louis. Il a connu la brousse généreuse d’avant la grande sécheresse de 1973. « En ce temps, elle était peuplée de pintades et autres animaux. Parcelles éparses Changer de mode de vie

Vers de graves pénuries alimentaires Connexion Alexandre Shields 20 juin 2013 Environnement / Actualités sur l'environnementVers de graves pénuries alimentaires Photo : Agence France-Presse Au rythme où l’activité humaine bouleverse le climat de la planète, la hausse des températures risque de provoquer de graves pénuries alimentaires qui frapperont de plein fouet les plus démunis d’ici à peine deux à trois décennies, a prédit mercredi la Banque mondiale. Ce rapport est publié en même temps qu’une nouvelle étude démontrant que la fonte à venir du pergélisol aggravera encore davantage les changements climatiques. Le constat du président de la Banque mondiale (BM), Jim Yong Kim, est sans appel : « Si le monde se réchauffe de 2 °C, ce qui pourrait arriver dans les vingt à trente prochaines années, cela se traduira par de vastes pénuries alimentaires, des vagues de chaleur sans précédent et des cyclones plus violents. » L’Asie du Sud et du Sud-Est serait aussi sous la menace d’autres « crises majeures ». Fonte du pergélisol

La viande in vitro bientôt dans les assiettes ? – Vegactu Mardi soir (8 octobre 2013) passait sur arte un documentaire de Véronique Préault consacré à la création en laboratoire de viande in vitro. L’occasion de se pencher sur ce phénomène scientifique. Un steak éprouvette ? L’idée, digne d’un scénario de science-fiction, consiste à produire de la viande de bœuf en laboratoire à partir de cellules-souches. Cette technique est actuellement développée par plusieurs équipes de chercheurs, aux Etats-Unis et aux Pays-Bas. En août dernier, le premier hamburger in vitro, 181g de viande de bœuf 100% synthétique cultivée sur paillasse, était présenté à Londres pour une dégustation hyper médiatisée. L’objectif ? Interrogée durant le reportage, l’association américaine de défense des animaux PETA se dit complètement favorable à un avènement de la viande in vitro, et à son chemin jusqu’aux assiettes du consommateur, considérant que le but de tout militant de la cause animale est de faire cesser au plus vite les souffrances liées à l’élevage et l’abattage.

Contre la faim dans le monde, la FAO défend l'agriculture vivrière Alors que la faim progresse dans le monde, les organisations spécialisées insistent, à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, jeudi, et en pleine crise financière, sur la nécessité d'investir massivement dans l'agriculture vivrière. Mi-septembre, le directeur général de la FAO Jacques Diouf a annoncé de nouveaux chiffres alarmants sur la faim dans le monde touchant aujourd'hui 923 millions de personnes contre 850 millions avant la flambée des prix et les émeutes qui l'ont suivie au printemps dernier. Manque de volonté politique Dans la foulée, Jacques Diouf a accusé les dirigeants du monde d'avoir ignoré les avertissements lancés par son agence onusienne sur la crise alimentaire, estimant que ce qui avait manqué pour enrayer la crise était à la fois la volonté politique et les moyens. Selon la FAO, l'investissement dans l'agriculture entre 1980 et 2006 est tombé de 17% à 3% alors que la population mondiale a cru pendant ce temps de 78,9 millions chaque année. (Source AFP)

Le défi alimentaire à l'horizon 2050 Rapport d'information n° 504 (2011-2012) de M. Yvon COLLIN, fait au nom de la Délégation à la prospective, déposé le 18 avril 2012 Disponible au format PDF (10 Moctets) au nom de la délégation sénatoriale à la prospective (1) sur le défi alimentaire à l'horizon2050, Par M. Sénateur. « Il ne faut pas faire des enfants quand on ne peut pas les nourrir. » Pardonnez-moi, madame, la nature veut qu'on en fasse puisque la terre produit de quoi nourrir tout le monde; mais c'est l'état des riches, c'est votre état qui vole au mien le pain de mes enfants. Lettre de Jean-Jacques Rousseau à Madame de Franceuil - 20 avril 1751 Aujourd'hui encore c'est un devoir d'être un abolitionniste de la faim. Le « défi alimentaire » occupe de plus en plus le monde. Mais, avec le défi alimentaire, de quoi parle-t-on au juste ? Sur ce point, les prospectives du défi alimentaire donnent des images des tensions physiques qui s'exerceront sur le système alimentaire. Convenons-en ces interrogations sont formidables.

La viande in vitro pourra-t-elle révolutionner notre alimentation? ALIMENTATION - Le faux-filet n'aura jamais aussi bien porté son nom. Lundi 5 août, un restaurant de la ville de Londres, dont le nom et l'adresse n'ont pas encore été dévoilés, servira pour la première fois de l'histoire un steak… artificiel: 140 grammes de tissu musculaire conçus à partir de cellules souches de bœuf. Son surnom: le Frankenburger. Une prouesse technologique? Lire aussi:» Végétariens contre bouchers : la guerre du steak» Comment l'élevage industriel met en danger l'humanité» Imprimer de la viande en 3D, c'est possible Réduire la facture énergétique de l'élevage Celui qui l'engloutira devant un parterre de journalistes triés sur le volet par l'agence britannique Ogilvy n'est autre que son concepteur, le biologiste néerlandais Mark Post. Car pour manger du boeuf, du porc ou du poulet, il faut cultiver des végétaux en très grandes quantités. Mais vous l'aurez compris, le problème du steak artificiel, c'est son prix. Steak de cellules souches contre hamburger végétarien Close

jardins polyvalents villageois aux portes du Sahel-geoconfluences Bibliographie | citer cet article Dans le jardin de Widou-Thiengoly, les femmes se livrent à l'arrosage des manguiers Date de la prise de vue 8 mars 2014 Auteur de l'image Léa Billen Localisation Jardin polyvalent de Widou-Thiengoly, région de Louga, Sénégal Le regard de la géographe Les jardins polyvalents villageois constituent l'une des réalisations du volet de la Grande Muraille Verte relatif à la lutte contre la pauvreté. Des jardins en milieu présahélien Sur cette image, deux femmes du groupement qui gère le jardin de Widou-Thiengoly arrosent des manguiers. Une réduction de la marginalité féminine ? Une « muraille » de jardins ? [1] La tontine est une forme traditionnelle d'épargne et de microcrédit. Documents complémentaires Ressources complémentaires Ancey V., Ickowicz A., Corniaux C., Manoli C., Magnani S., 2009, « Stratégies pastorales de sécurisation chez les Peuls du Ferlo (Sénégal) », Journal des africanistes, n° 78, p.105-119. Léa BILLEN, agrégée de géographie, ENS de Lyon.

L’agriculture en ville : Et si c’était possible Avec près de quatre vingt cinq mille résultats sur le moteur de recherche Google, les serres hydroponiques, malgré un qualificatif relativement barbare (et qui ne figure d’ailleurs pas dans les dictionnaires des logiciels de traitement de texte), sont loin d’être complètement inconnues au bataillon. Elles pourraient surtout constituer une alternative efficace à l’agriculture intensive aujourd’hui critiquée de toutes parts. « Démantèlement d’une serre hydroponique », « une serre hydroponique a été découverte ». Les autorités les ont dans le viseur, et pour cause : il en existe qui sont toutes entières dédiées à la production… de cannabis. Mais les serres hydroponiques ne sont pas utilisées à ces seules fins, loin s’en faut. Dickson Despommier – ça ne s’invente pas – , microbiologiste de l’université new-yorkaise de Columbia, a consacré de nombreux travaux à ces serres déjà omniprésentes dans les campagnes. Des avantages multiples Quelles perspectives ? Mais aux dires de M.

Viande in vitro Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La scientifique autrichenne Hanni Rützler goûte le premier hamburger cultivé au monde le 5 août 2013. La viande in vitro, appelée aussi viande cultivée, viande synthétique ou viande artificielle, est un produit carné réalisé par des techniques d'ingénierie tissulaire qui se passent ainsi de l'utilisation de chair animale. La carniculture désigne la production de viande in vitro. Technique et résultats[modifier | modifier le code] Un prélèvement de muscle est effectué sous anesthésie locale sur le donneur. Plusieurs projets de recherche actuels cultivent de la viande in vitro expérimentalement à partir de cellules souches de myoblastes, mais aucune viande de ce type n'a été encore été distribuée pour la consommation publique. Environnement[modifier | modifier le code] Une meilleure protection de l'environnement est possible par l'inclusion de produits de ce type dans l'alimentation humaine du futur. Les économies seraient importantes.

De « Charm City » à « Farm City » : la reconquête des espaces en déshérence par l’agriculture urbaine à Baltimore Bibliographie | citer cet article Le regard des enseignants Cet article sur Baltimore permet d’illustrer des notions en quatrième, seconde, terminale. Tout d’abord celle de shrinking cities (villes connectées au monde mais qui connaissent un phénomène de rétrécissement) conséquence spatiale de la désindustrialisation de la Rust Belt. La malnutrition peut être étudiée ici de façon originale puisque dans cette métropole de la première puissance économique mondiale se trouvent des « déserts alimentaires » ou food deserts. La maire démocrate de la ville a mis en place une politique de réhabilitation des ghettos et de reconquête des espaces abandonnés avec les habitants comme acteurs centraux. S. Baltimore est à un tournant décisif de son histoire. 1. 1.1. Baltimore : repères de localisation Alors que l'aire métropolitaine de Baltimore gagne des habitants, la ville en perd depuis soixante ans. La population de Baltimore en chiffres en 2014 Source : Baltimore Department of Planning 1.2. 2. 2.1.

Le monde en 2030 selon Washington Ce rapport, qui a fait l’objet d’un certain nombre de commentaires dans les médias, le monde des think tanks ou des ONG, présente plusieurs intérêts. Le premier réside dans le fait que, même s’il traite de prospective, il est avant tout le reflet de la vision du monde qui apparaît dominante au moment de sa rédaction, la prospective étant alors une forme d’extrapolation des évolutions et des interrogations présentes. On a pu le voir dans les rapports précédents et le rapport de 2012 ne déroge pas à la règle, puisqu’il reflète très largement les idées actuellement les plus courantes sur l’évolution du système international. Le NIC identifie, en effet, des tendances lourdes, qu’il appelle « mégatendances » (« Megatrends »), qui devraient constituer le cadre général du système international à l’horizon 2030. Or, l’une des « mégatendances » mises en évidence par le NIC correspond justement à la thèse dominante du « Global Shift » et du monde « post-américain » ou post-occidental.

Viande de synthèse: il y a un os On décrit parfois la Révolution industrielle comme le moment où le travail animal, nourri par la production agricole, a été remplacé par celui des machines alimentées par l’énergie industrielle. Au début du XXe siècle, les tracteurs ont supplanté les chevaux et autres animaux de trait dans les fermes américaines, provoquant un rapide processus d’industrialisation de la production alimentaire. Cette transition a réduit la surface des terres arables nécessaires pour nourrir les animaux de trait: en 1913, on estime que 28% de toutes les terres cultivées servaient à nourrir les chevaux et les mules. Il se pourrait que, dans les prochaines années, les technologies émergentes qui permettront peut-être de fabriquer de la viande dans des usines plutôt que sur des animaux nous confrontent au même genre de changement. La viande cultivée, ou in vitro, c’est du tissu musculaire comestible (et peut-être du gras) fabriqué à partir de cellules souches animales dans une usine ou «vianderie».

Des serres sur les toits! | Marie-Pier Duplessis | Architecture «Nous sommes les premiers au monde!», indique le président-fondateur des Fermes Lufa, Mohamed Hage, 29 ans. D'une superficie de 9450 mètres carrés, la serre, située dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville, tout près du Marché central, est petite comparée à certaines serres industrielles, qui peuvent être jusqu'à 10 fois plus grandes, comme c'est le cas des entreprises Demers et Sagami. Quant à Savoura, il s'agit du plus grand producteur de la province, avec un total de 18 hectares répartis dans cinq complexes au Québec. La polyculture de Lufa (tomates, concombres, aubergines, haricots verts et autres légumes) est destinée à une clientèle de proximité. Si, pour l'instant, la serre ne permet de rejoindre qu'une infime partie de la population montréalaise, le projet, lui, est en pleine expansion. «On a été approché par des promoteurs d'autres villes comme Québec, Ottawa et même Boston, mais on préfère développer notre expertise ici avant d'aller ailleurs», affirme M. Même l'hiver!

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