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Les Euronautes

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Place d'Europe Lisbonne : à ne refaire sous aucun prétexte ! « L’Union s’est aujourd’hui fixé un nouvel objectif stratégique pour la décennie à venir : devenir l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d’une croissance économique durable accompagnée d’une amélioration quantitative et qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale. » (Déclaration de Lisbonne, 24 mars 2000) Et bien nous y sommes, la décennie est passée. Je n’imagine personne qui pense que la mission a été accomplie. L’échec était annoncé, mais il faudrait à présent faire un bilan et tirer les conséquences d’un projet qui a absorbé bien des efforts et occulté bien des erreurs. Réunis en sommet à Lisbonne, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union Européenne avaient unanimement adopté en mars 2000 la fameuse stratégie de Lisbonne. La réponse de Lisbonne a été la « méthode ouverte de coordination ». Que chaque pays ait besoin de se réformer à sa manière en fonction de ses faiblesses – qui n’en a pas ? © Telos.

Barroso-Hosni : d'une élection l'autre Grand mouvement diplomatique ces derniers jours. Après le succès de José Manuel Barroso qui a obtenu haut la main l’aval du Parlement européen pour un deuxième mandat à la tête de la Commission européenne, neuf candidats sont en lice pour le poste de directeur général de l’Unesco, mais c’est le ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, qui tient la corde. Une bonne occasion de revenir sur la façon dont sont attribuées ces hautes charges internationales. Dans le cas de l’Unesco, la décision est entièrement aux mains des gouvernements des cinquante-huit États membres. En principe, la situation est très différente dans le cas de l’Union européenne. En pratique, on le sait, il en est allé tout autrement. Adoubé du bout des lèvres par le Conseil européen de juin, M. Le processus qui a conduit au renouvellement du mandat de M. © Telos.

Quelle politique européenne pour le Moyen-Orient ? 1 – Le Moyen-Orient : entre représentations et réalités Le premier exemple, le plus fondamental aussi, concerne le regard d'ensemble que, trop souvent, aux Etats-Unis comme en Europe, on porte sur la région, regard qui définit les lignes de clivage ou de fracture dominantes. C'est une vision qui privilégie une métaphore – celle des axes – et qui tend à diviser le Moyen-Orient en deux : un axe ou un camp militant pro-iranien, qui serait composé de l'Iran, de la Syrie et de leur mouvements supplétifs, le Hamas et le Hezbollah avec en face un axe ou un camp modéré pro-occidental, mené par l'Arabie Saoudite, l'Egypte et la Jordanie et dont ferait partie l'Autorité Palestinienne et le Fatah. La représentation a du vrai, mais – de par son caractère statique, figé et en décalage avec les perceptions locales - le faux l'emporte. Ici encore, quelques illustrations. Et la vision américaine me demanderez-vous ? 2 – La question iranienne 3. Conclusion

l’identité nationale, une question européenne tous patriotes, gloires nationales et arrangements avec l’histoire Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un conflit sur les délimitations de communautés nationales a traversé toute l’Europe. Communautés de combattants ou de patriotes ou bien communauté incluant tout le monde y compris les juifs, les immigrés, toutes les victimes de la guerre. Ouvrir le débat dans ce haut lieu de la Résistance, ce n’est donc pas donner une place centrale à la véritable Résistance, toujours marginale et radicale, mais reprendre ce travail de falsification de l’histoire. La falsification de l’histoire est aussi ancienne que l’art de raconter des récits. Aujourd’hui en Italie, les héros sont de tout bord, patriotes et républicains de Salo, car ce qui compte c’est l’acte héroïque et non la division politique de la nation. Les histoires revisitées des pays européens servent ainsi à consolider les nations héroïsées ou victimisées. le christianisme comme racines idéologiques des nations occidentales

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