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Les femmes et la Révolution

Les femmes et la Révolution

Les femmes et la Révolution (1770-1830) - Des salons littéraires au retour de bâton 3 avril 2019 : Christine Le Bozec a enseigné l’histoire de la Révolution française à l’Université de Rouen. Avec Les femmes et la Révolution (1770-1830), elle nous livre un superbe condensé sur un aspect méconnu de cette période, émaillé de quelques beaux portraits de femmes engagées… et demeurées dans l’ombre. Elle rappelle en particulier le rôle moteur qu’ont joué les Françaises dans les débuts de la Révolution et montre comment les espoirs nés des premières années ont été brisés net à l’automne 1793... Le règne de Louis XVI marque le triomphe des « salons littéraires » ou « salons de conversation ». Dans la société française du XVIIIe siècle, à dominante rurale, les femmes participaient en première ligne aux activités de production. Louis XVI ramené à Paris... par les femmes ! Quand éclate la Révolution, les femmes sont très présentes, tant durant la « Journée des tuiles » de Grenoble, le 7 juin 1788, qu’à la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. André Larané

En avent avec Olympe de Gouges – Littérature et Révolution Chaque jour, du 11 frimaire (1er décembre) au 4 nivôse (24 décembre), un extrait de l’œuvre d’Olympe de Gouges. Action héroïque d’une Française ou La France sauvée par les femmes, 1789. En mettant, l’année dernière, sous les yeux de mes Concitoyens, le projet d’une caisse patriotique, je me suis vue en butte à tous les traits de la satire. Loin que mes conseils aient été approuvés, je n’ai reçu que des injures ou des éloges perfides. Cet accueil, de la part d’un Public toujours sévère à mon égard, aurait bien dû me guérir de cette démangeaison d’écrire, qui a répandu tant d’amertume sur ma vie. (À lire sur Gallica.) 2. (Sur Gallica. 3. Je suis un animal sans pareil ; je ne suis ni homme ni femme. Dans mes discours, on trouve toutes les vertus de l’égalité ; dans ma physionomie, les traits de la liberté ; et dans mon nom, quelque chose de céleste. D’après ce portrait, qui n’est ni fini ni flatté, on peut m’en croire sur ma parole. 4. Homme, es-tu capable d’être juste? (Sur Gallica.) 5. 6. 7.

Une application pour visiter Paris sur les traces de la Révolution française Avis aux férus d'Histoire, la ville de Paris lance l'application "Parcours Révolution". Elle propose de découvrir les différents quartiers du centre-ville au travers des bâtiments et des lieux qui ont marqué la Révolution française. Nous avons testé l'expérience. La mairie de Paris veut innover en termes de tourisme. Des places, d'anciennes prisons ou des cafés L'application prend la forme d'une carte où l'on découvre les différents quartiers. D'autres sont moins connus de l'Histoire comme la maison Belhomme, dans le quartier place de la Nation, abritant une prison pour riches au 18ème siècle. Des anecdotes sur les grands noms de la Révolution "Parcours Révolution" vous géolocalise afin de vous rendre sur les différents points d'intérêt. Dans le quartier de l'Odéon, par exemple, il est par exemple possible de découvrir le célèbre Procope. À quelques pas de l'enseigne, il est aussi possible de retrouver la statue de Georges Danton, grande figure de la Révolution française.

Conférence "Les femmes dans la Révolution française"- par Elisabeth Roudinesco - Production - musée du quai Branly - Jacques Chirac Ce cycle analyse des grands mouvements de révoltes à l'origine de bouleversements politiques et sociaux, et qui restent, encore aujourd'hui, gravés dans nos cultures. La Révolution française a eu pour effet de transformer en héros des hommes jeunes qui, sans elle, seraient restés probablement des inconnus. Cette transfiguration est identique à propos des héroïnes de cette période qui incarnent les idéaux des différentes facettes de la Révolution. Marie-Antoinette représente l’essence même d’une féminité nobiliaire, tantôt porteuse de l’arrogance de sa caste, tantôt déchue jusqu’au martyre. Née à Paris en 1944, Élisabeth Roudinesco est docteur ès lettres et historienne, directrice de recherches (HDR) au département d’histoire de l’Université de Paris VII où elle dirige des thèses depuis vingt ans. Ce cycle analyse des grands mouvements de révoltes à l'origine de bouleversements politiques et sociaux, et qui restent, encore aujourd'hui, gravés dans nos cultures.

Controverse, Assassin’s Creed et Révolution française [Activité] | LeDidacticien Il y a un an, je proposais une activité autour de la controverse qu’a provoquée Assassin’s Creed 5 en France. En effet, choqué par une bande-annonce portant sur le cinquième opus de la série Assassin’s Creed, Alexis Corbière et Jean-Luc Mélenchon ont critiqué dans les médias le célèbre jeu en le taxant d’être contrerévolutionnaire. Les médias ont amplement couvert cette dénonciation qui a rapidement pris des allures de débat. Pour en saisir la teneur, je vous invite à consulter le dossier d’actualité que j’ai constitué sur la question. J’ai repris cette année ladite activité en lui apportant des changements salutaires et je crois humblement qu’il s’agit d’un succès. Ce qui est proposé peut être amélioré (notamment la grille d’évaluation que je trouve insatisfaisante à l’heure actuelle), mais il s’agit d’un progrès par rapport à la séquence initiale. Présentation GoogleSlides Document de l’élève Dossier documentaire J’ai aussi récemment découvert ce Podcast grâce à un collègue. WordPress:

Women in the French Revolution In his History of the French revolution, the historian Jules Michelet wrote « Men stormed the Bastille, women caught the king », thus emphasizing women as a driving force in prompting revolutionary developments. If the major figures of Olympe de Gouges, Charlotte Corday, Madame Roland and Théroigne de Méricourt have never been forgotten, neither women’s condition nor their social and political expectations at that time are to be reduced to these names alone. Christine Le Bozec’s work Les femmes et la Révolution (Women and the Revolution -1770-1830) helps to reconsider some of the commonplace beliefs concerning the position of women and the part they played in the French revolution. The first cliché is the alleged freedom enjoyed by women in the 18th century which revolutionaries would have attempted to limit: « It is usual, even commonplace, […] to claim that, in the 18th century, women were free, not to say liberated. What’s more, marital law deeply changed men-women relationships.

La troisième vie de « J’ai vécu la Révolution et l’empire » – Réseau Ludus : jouer en classe J’ai vécu la Révolution et l’empire est l’un des jeux les plus anciens et les plus réussis du réseau Ludus. Créé par Yvan Hochet (inspiré par le cultissime J’ai vécu au XVIIIème siècle de Dominique Natanson) il a ensuite été adapté à de nombreuses reprises et notamment par notre ami et néanmoins breton Sébastien Peigné qui en a réalisé une version blog. Il nous en propose aujourd’hui une nouvelle évolution adossée à une série de Google forms créés pour l’occasion. C’est LA bonne idée pour améliorer encore la jouabilité de ce très bon jeu de rôles. Cet exemple montre la vitalité du jeu pédagogique et valide, s’il en était encore besoin, le choix de la mutualisation et de l’enrichissement collectif que nous avons opéré dès le début de l’existence du réseau Ludus il y a maintenant près de 20 ans. Il illustre en outre au passage l’intérêt de la rencontre entre le jeu traditionnel papier-crayon et les outils numérique. Denis Sestier Origine du jeu Comment j’utilise le jeu en classe Analyse

Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne | BNF ESSENTIELS Femme de lettres et femme politique, Olympe de Gouges est considérée comme une pionnière du féminisme. Très investie dans la révolution française, elle rédige en 1791 une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, qu'elle adresse à la reine Marie-Antoinette, en écho à celle de 1789. Elle lutte pour l'émancipation de la femme, pour la reconnaissance de sa place sociale et politique. Elle milite également pour l'abolition de l'esclavage. Proche de Condorcet, elle rejoint les Girondins en 1792. Condamnée par le Tribunal révolutionnaire, elle est guillotinée le 3 novembre 1793. À décréter par l'Assemblée nationale dans ses dernières séances ou dans celle de la prochaine législature.

Histoire . Les “fake news” déjà à l’origine de la Révolution française Nous vivons à l’ère de la postvérité. La fabuleuse indifférence qu’affiche le futur président Donald Trump envers des informations vérifiables, voire ce qu’il a lui-même déclaré, est le reflet de cette situation, que son attitude ne fait qu’aggraver. Le vaste réseau inextricable d’agrégateurs et de sites d’“information” qui diffusent des nouvelles douteuses joue un rôle tout aussi important. Car ces rumeurs sont, ensuite, amplifiées par les réseaux sociaux. Ce phénomène n’est “nouveau” que dans la mesure où il est pire que par le passé, mais ses racines remontent loin dans l’Histoire, jusqu’à la France du XVIIIe siècle. Le siècle des Lumières est encore aujourd’hui salué pour avoir défendu la raison et le principe de la recherche empirique. Des ministres décrits comme incompétents et obsédés Le libelle* était l’arme de prédilection de ces desperados de l’écriture. Les lecteurs ne savaient pas que les libelles n’étaient guère fondés sur la réalité, ou bien ils ne s’en souciaient pas.

1791 : DECLARATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNE DéCLARATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNEFrance septembre 1791 De son vrai nom Marie Gouze, née en 1748 à Montauban, dans une famille de bourgeois drapiers, Olympe de Gouges affirmera être la fille illégitime du noble et poète Lefranc de Pompignan. Veuve d’un riche négociant, elle s’installe à Paris où elle mène une vie de femme libre et courtisée et se consacre à la littérature, publiant notamment plusieurs pièces et romans qui prennent parti contre l’esclavage, ainsi que, de 1788 à 1793, une soixantaine de pamphlets politiques dont l’un, intitulé Remarques patriotiques, contient un programme économique et social. Pendant la Révolution, elle fréquente le Cercle social, où viennent des révolutionnaires comme Condorcet ou Collot d’Herbois, ainsi que d’autres adversaires des préjugés à l’égard des femmes. Extraits Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la Nation, demandent à être constituées en Assemblée nationale.

Constitution de 1791 L'Assemblée nationale voulant établir la Constitution française sur les principes qu'elle vient de reconnaître et de déclarer, abolit irrévocablement les institutions qui blessaient la liberté et l'égalité des droits. - Il n'y a plus ni noblesse, ni pairie, ni distinctions héréditaires, ni distinctions d'ordres, ni régime féodal, ni justices patrimoniales, ni aucun des titres, dénominations et prérogatives qui en dérivaient, ni aucun ordre de chevalerie, ni aucune des corporations ou décorations, pour lesquelles on exigeait des preuves de noblesse, ou qui supposaient des distinctions de naissance, ni aucune autre supériorité, que celle des fonctionnaires publics dans l'exercice de leurs fonctions. - Il n'y a plus ni vénalité, ni hérédité d'aucun office public. - Il n'y a plus, pour aucune partie de la Nation, ni pour aucun individu, aucun privilège, ni exception au droit commun de tous les Français. - Il n'y a plus ni jurandes, ni corporations de professions, arts et métiers. Article 1.

(Condorcet) Sur l’admission des femmes au droit de cité | BNF ESSENTIELS L’habitude peut familiariser les hommes avec la violation de leurs droits naturels, au point que, parmi ceux qui les ont perdus, personne ne songe à les réclamer, ne croie avoir éprouvé une injustice. Il est même quelques-unes de ces violations qui ont échappé aux philosophes et aux législateurs lorsqu’ils s’occupaient avec le plus de zèle d’établir les droits communs des individus de l’espèce humaine, et d’en faire le fondement unique des institutions politiques. Par exemple, tous n’ont-ils pas violé le principe de l’égalité des droits en privant tranquillement la moitié du genre humain de celui de concourir à la formation des lois, en excluant les femmes du droit de cité ? Est-il une plus forte preuve du pouvoir de l’habitude, même sur les hommes éclairés, que de voir invoquer le principe de l’égalité des droits en faveur de trois ou quatre cents hommes qu’un préjugé absurde en avait privés, et l’oublier à l’égard de douze millions de femmes ?

"Tout est perdu, la Bastille est au pouvoir des Parisiens" Le 14 juillet 1789, des émeutiers s'emparent de la Bastille, une forteresse royale construite au XIVe siècle pour protéger l'entrée orientale de Paris et devenue prison d'État sous Louis XI. L'espoir suscité par la convocation des États-Généraux a laissé place à l'inquiétude, entretenue par la rumeur "d'un complot aristocratique" contre l'Assemblée nationale, la présence de troupes autour de la ville, la crainte d'une disette et l'augmentation exceptionnelle des prix du pain. Le renvoi le 11 juillet par Louis XVI de son très apprécié ministre des Finances Necker cristallise le mécontentement : des échauffourées ont lieu aux barrières de l'octroi, des manifestants défilent dans Paris, une "municipalité insurrectionnelle" se forme et se dote d'une milice. Il faut des armes : les Invalides, qui en stockent, sont pillés, mais la poudre et les balles sont à la Bastille. Les armes et les munitions prises, les prisonniers sont libérés et portés en triomphe. Archives nationales

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