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PhotosNormandie a cinq ans – un bilan en forme de FAQ

PhotosNormandie a cinq ans – un bilan en forme de FAQ
PhotosNormandie est un projet collaboratif portant sur plus de 3000 photos historiques de la Bataille de Normandie. Il a pour but d’améliorer leurs légendes en utilisant les possibilités de la plate-forme Flickr. Le projet boucle sa cinquième année d’activité ce 29 janvier 2012, et il apparaît presque comme un dinosaure à l’échelle de l’évolution des applications sur Internet. PhotosNormandie est toujours bien actif et je propose dans cette note un petit bilan sous la forme d’une FAQ. 1. D’où viennent les photos ? Elles sont proposées en libre téléchargement sur le site Archives Normandie 1939-1945 mis en place en 2004 par le Conseil Régional de Basse-Normandie à l’occasion de la commémoration du soixantième anniversaire de la libération de la région. Nous avons ajouté récemment 281 photos provenant de la Bibliothèque de Cherbourg-Octeville à la suite de la signature d’un partenariat (voir ci-dessous). 2. Oui. 3. 4. Non. 5. 6. Non. 7. 8. 9. Ce n’est pas possible. 10. 11. 12. 13. 14. 15.

"Dessine-moi un chercheur" Dans mon billet sur la difficulté de montrer la science en train de se faire, j'écrivais : s'ils savent que les scientifiques travaillent en groupes et que ce travail leur permet d'échanger des points de vue, les élèves ont une représentation naïve de la "preuve" scientifique et de la construction d'une théorie, et une idée finalement vague des caractéristiques du travail des scientifiques. A l'appui de ce constat, des références bibliographiques anglo-saxonnes tant il semble que cette question a peu interessé les enseignants ou chercheurs français. Pourtant, je suis tombé récemment sur un encart intéressant au détour d'un article rapportant une expérience novatrice de pédagogie des sciences[1]. C'est intéressant de voir qu'en effet, les élèves font très peu la différence qualitative entre la recherche au laboratoire et la recherche à l'école. Tous les éléments de contexte y sont : le laboratoire, la blouse, le bécher, les étagères, le tableau blanc etc.

Une typologie du crowdsourcing appliqué aux images Plusieurs applications actives sur le web proposent un espace d'expression sur les images et sollicitent la participation des utilisateurs. L'écriture de tags non contrôlés et de commentaires libres sur des photos constitue l'activité de crowdsourcing la plus connue. Mais il en existe d'autres. Ce billet propose une typologie de ces initiatives collaboratives diverses. Cette typologie ne constitue qu'une proposition et elle est évidemment provisoire. Une dernière précision : j'ai retenu pour chaque projet sa caractéristique principale; il est donc mentionné dans une seule catégorie. Je remercie Nathalie Casemajor Loustau, Jean-Pierre Dalbéra, Anne Reydellet, Claire Scopsi, Yannick Vernet, le collectif du blog Indicommons pour leurs informations. 1. Certains projets de ce ce type sont assez anciens et ne sont donc pas "Web 2.0". 2. 3. "Un visage, un nom", projet de Bibliothèque et Archives Canada, à Ottawa. 4. 5. 6.

The power of Flickr Commons. Nicole Cama, Australian National Marit... Voir, prévoir, photographier Je donne ici le texte de l’intervention que j’ai présentée vendredi dernier en conclusion du colloque Photographier la ville contemporaine. Les noms cités entre parenthèses sont ceux des auteurs des communications (voir le détail dans le programme). L’appel à communication a suscité 75 propositions, dont seulement une vingtaine ont été présentées lors des deux journées de colloque. Je vais commencer par récapituler les différents usages de la photographie dans les recherches qui nous ont été présentées. Production de photos sur le terrain d’enquête : Analyse d’un corpus de photographies existantes : Traces du passé urbain, à Paris (Backouche ; Bonzon, Chirio, Lemire) ou sollicitant la mémoire des habitants actuels : Crète (Ballesta).Atlas photographique de Venise (Andrieux).Missions photographiques : ex-Allemagne de l’Est (Bertho) ; Beyrouth (Brones).Fonds d’un même photographe : Johannesburg (Feyder).Photos de presse (Marino, Poirier). Dessiner, photographier et/ou filmer ?

Les pratiques de communication professionnelle dans les institutions scientifiques Observer le fonctionnement des organismes de recherche, c’est nécessairement porter un regard sur les conditions de production des savoirs scientifiques et plus généralement sur les multiples rapports au savoir mobilisés dans une organisation professionnelle, précisément dédiée à la production des savoirs. Cependant, l’objectif de cette recherche ne vise pas nécessairement à expliciter le lien entre ce qui pourrait être considéré comme un « contexte de production » du savoir, et ce savoir appréhendé sous forme de connaissances publiées. Ce lien peut sans doute être postulé, éventuellement décrit et analysé, et les travaux en sociologie et histoire des sciences sur l’instrumentation scientifique ou l’histoire institutionnelle et économique de la science, par exemple, vont évidemment dans cette direction. Mais tel n’est pas l’objet que nous cherchons à construire ici, car nous discutons cette idée d’un « contexte » séparé des savoirs eux-mêmes.

La rétine du savant - André Gunthert 1 Cf. Michel Frizot, Nouvelle Histoire de la photographie, Paris, Bordas/Adam Biro, 1995, p. 273. 1Les rapports de la photographie et de la science ont fourni l'occasion de nombreux malentendus. Le plus tenace est probablement celui qui lie par nature, dès l'origine, le destin de l'enregistrement argentique à la détermination scientifique. S'il est parfaitement justifié, dans l'imaginaire actuel du médium, de décrire " toute photographie " comme appartenant potentiellement à la catégorie des " images scientifiques ", en raison de son mode de production technique1, il faut toutefois observer que cette appréciation est elle-même le fruit d'une construction historique. 2Quelles qu'aient été les possibilités descriptives ou expérimentales originaires de l'outil photographique, il faut constater que celles-ci furent d'abord peu exploitées, et surtout contrebalancées, pendant plusieurs décennies, par une appréciation globalement négative des résultats produits. 2 Cf. 8 A. 9 Discours de F.

La véritable rétine du savant ou l'IST racontée par l'image Médiatisations Comment une image trouve-t-elle son public ? Comment parvient-elle à l’intéresser ? à lui communiquer un sens ? La diffusion des images de science est le fait d’un deuxième acteur, le médiateur professionnel : documentaliste, iconographe, journaliste, pédagogue, etc. Il existe différents types de fonds iconographiques, agences, photothèques, journaux, etc. Constatons d’abord qu’au plan de l’information iconographique, jusqu’à une date récente, il y avait un hiatus considérable entre l’avalanche d’images produites par un appareillage scientifique extrêmement varié et sophistiqué et leur traitement documentaire, archaïque et inadapté, où l’instrument de pointe était la boîte à chaussures. L’image a longtemps été le parent pauvre de la documentation. Désormais, l’imagerie scientifique est devenue un marché [10]. Au plan économique, le secteur des diffuseurs d’images a été marqué par un formidable mouvement de concentration des agences photographiques. Manipulations

CNRS info - Le message de l'image dans la vulgarisation scientifique A travers les media, nous avons la preuve quotidienne que l'information qui nous arrive, celle à laquelle nous sommes sensibles, celle qui nous interpelle, est pour une grande part véhiculée par l'image. Image envoûtante bien sûr, attirante, qui sait plus que tout autre media faire appel à l'émotionnel, mais aussi, image riche dans son contenu par sa fonction de globalisation de l'information, par la persistance du message visuel qu'elle transmet... Si l'image scientifique est un outil de choix pour les media, par sa fonction d'illustration et son pouvoir de séduction, sa position privilégiée ne doit pas lui faire oublier ses "devoirs". Son mystère suscite curiosité et questionnements et il devrait conduire quiconque la regarde à une demande d'informations complémentaires, pour en préciser sa lecture, pour la décrypter... Globalement, ces images rendent compte d'échelles, de vitesses, de températures et de longueurs d'ondes qui ne sont pas familières au commun des mortels.

L'image scientifique Claire Lissdale Aborder le thème de l’« image scientifique » nécessite avant tout de définir ce que ce vaste domaine recouvre. L’image scientifique, à l’heure actuelle, comprend principalement l’image photographique et l’imagerie. Deux optiques bien différentes ; la première en effet pourrait être qualifiée de « reflet », d’observation de la réalité ou d’une réalité, d’enregistrement – comme l’étaient les gravures aux XVe et XVIe siècles ; la photographie n’est pas pour autant un simple enregistrement passif, elle met dès le début les objets « en scène », en crée même pour agir, montrer et démontrer. L’imagerie, quant à elle, plus spécifique à certaines disciplines telles que la médecine, l’astronomie, la physique, est une image fabriquée. Elle aussi peut refléter une réalité, mais c’est une certaine technicité qui la crée (images électroniques en 3D, en tout numérique), où la lumière n’intervient pas. La photographie scientifique : essai de définition Photo ET Science La photo pour preuve ?

Jean Painlevé : de la science à la fiction scientifique - Florence Riou Remerciements à Brigitte Berg, Les Documents Photographiques, pour les photogrammes. 1 Selon l'expression de Jules Janssen (1824-1907), astronome et physicien français, qui utilise, pour (...) 2 Jean Painlevé est le fils de Paul Painlevé, illustre mathématicien et homme politique français. Bio (...) 1Le cinématographe, issu d'études scientifiques sur le réel, s'engage début XXe siècle dans la voie d'une utopie de témoignage absolu, tel un « nouvel œil mécanique1 », témoin impartial entre l'homme et la nature. 3 En 1948, Thévénard souligne d’ailleurs qu’« il est assez piquant de ne trouver une brève mention d (...) 2Dans les années vingt le cinéma est un art nouveau, inédit, porteur d'échanges entre la science et l'art. « Des savants ayant pour seul idéal d’étudier la vie, trouvaient, je crois, le vrai sens du Cinéma en fouillant au-delà de l’homme au cœur de la vie même. 4 Suite de la citation « (...) « La graine se gonfle, écarte les molécules de terre. 11 Voir Jean Painlevé, 1938: 25.

La photographie scientifique, les académismes et les avant-gardes La photographie scientifique, les académismes et les avant-gardes* Monique Sicard Les conditions d'une convergence Au cœur du XIXe siècle, l'invention de la photographie (et avec elle, la substitution de la rapidité du coup d'œil à la lenteur et la maladresse de la main) bouleverse les relations entre l'art et la science. La complexité d'une invention qui est à la fois celle d'une chimie, d'une mécanique et d'une image met en confrontation des champs scientifiques et artistiques ayant soigneusement pris leurs distances depuis la querelle romantique. La nouvelle technologie force l'isolement des uns et des autres. L'annonce officielle de la découverte de la photographie a lieu en 1839 ; trois ans plus tard, Auguste Comte publie son cours de philosophie positive. Pour l'art de la seconde moitié du XIXe siècle, dominé par le réalisme, le monde extérieur possède une existence objective. L'irruption des nouvelles images photographiques crée les conditions d'une exceptionnelle convergence.

"Passage de Vénus" - Monique Sicard 1 Jules Janssen sera notamment élu président de la Société française de photographie à deux reprise (...) 1Scientifique célébré en son temps à l'égal de Pasteur, l'astronome Jules Janssen (1824-1907), membre de l'Institut, directeur de l'observatoire de Meudon, fut aussi l'un des principaux acteurs du vaste mouvement d'émancipation de la photographie à la fin du XIXe siècle. À l'origine de sa notoriété et de son rôle institutionnel dans le champ photographique1, une expérience singulière: celle effectuée en 1874, à l'occasion d'une éclipse du Soleil par la planète Vénus, avec un dispositif de son invention, le "Revolver photographique". 2 Jules Janssen, "Présentation de quelques spécimens de photographies solaires obtenues avec un app (...) 3 Dès son discours du 3 juillet 1839 à la Chambre des députés, François Arago mentionne des essais (...) 2Avant 1873, Janssen n'avait jamais eu recours à la photographie. 4 La première observation de ce phénomène fut faite en 1639. 12 Cf. 19 F.

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