Comité Suisse pour le Retour des Marbres du Parthénon - Publications
Greece looks to international justice to regain Parthenon marbles from UK | Art and design
Greece has not abandoned the idea of resorting to international justice to repatriate the Parthenon marbles and is investigating new ways in which it might bring a claim against the British Museum. As campaigners prepare to mark the 200th anniversary of the antiquities’ “captivity” in London, Athens is working at forging alliances that would further empower its longstanding battle to retrieve the sculptures. “We are trying to develop alliances which we hope would eventually lead to an international body like the United Nations to come with us against the British Museum,” the country’s culture minister, Aristides Baltas, revealed in an interview. “If the UN represents all nations of the world and all nations of the world say ‘the marbles should be returned’ then we’ll go to court because the British Museum would be against humanity,” he said. “Courts do not by definition regard [any] issue at the level of history or morality or humanity-at-large.
Marbres du Parthénon : un trésor... géostratégique
L'affaire des marbres du Parthénon provoque des rapprochements parfois inattendus. La Turquie vient de se ranger aux côtés de la Grèce après l'annonce par le British Museum du prêt d'une sculpture au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. "Nous soutenons la Grèce dans ses efforts de retour du dieu Illisos au musée de l'Acropole", a déclaré le chef du gouvernement turc Ahmet Davutoglu, lors du "Conseil de coopération bilatérale" entre les deux pays longtemps ennemis, qui s'est tenu à Athènes le 6 décembre dernier. La veille, le Premier ministre grec Antonis Samaras avait fait part de sa colère à l'annonce du prêt de cette statue. C'est "une provocation à l'égard du peuple grec", avait-il dénoncé dans un communiqué. La suite après la publicité L'art et la diplomatie Si, selon Clausewitz, la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens, l'art en est un très symbolique. Elles n'avaient jamais quitté Londres. Poutine isolé Les Britanniques mitigés Et demain ? Claire Fleury
Frise du Parthénon : l’effet de crise grecque - KPMG France
En 1798, le diplomate et archéologue français Louis-François-Sébastien Fauvel est en poste à Athènes. Ses bonnes relations avec l’administration ottomane lui permettent d’acheter et expédier au musée du Louvre une plaque de la frise du Parthénon tombée au sol. Après la défaite de Bonaparte en Egypte, la position française à Athènes s’affaiblit cependant rapidement. En 1801, c’est au tour de l’ambassadeur anglais, Lord Elgin, de négocier avec la puissance turque l’achat – à titre personnel – du bas-relief encore en place sur le temple et le reste des plaques tombées. En matière de restitution d’œuvres d’art, le droit international est alors encore balbutiant. En 1866, le traité de Vienne, par lequel l’Autriche cède la Vénétie à l’Italie, exige de même le rapatriement dans la Cité des Doges du patrimoine vénitien transféré dans les musées de la capitale autrichienne.
Une tribune pour la restitution des marbres du Parthénon accuse le British Museum
La frise du Parthénon, 160 m de marbre sculpté au Ve siècle avant notre ère parait la partie intérieure du monument jusqu’au début du XIXe siècle quand Thomas Bruce, plus connu sous son titre de Lord Elgin, l’a méthodiquement démontée et transportée à Londres où elle se trouve toujours. C’est une des pièces maîtresses, elles y sont pourtant nombreuses, du British Museum. Renommée alors Marbres d’Elgin, ce chef d’oeuvre fait l’objet d’une demande de restitution par les autorités grecques depuis deux siècles, sans succès. C’est donc une controverse qui dure entre la Grèce et le Royaume Uni. Mélina Mercouri, alors Ministre de la Culture, avait fait une campagne poignante au milieu des années 1980 pour en obtenir la restitution. Une tribune ravive le débat sur la propriété Robertson défend l’instruction du dossier sur la base du droit des droits de l’Homme et non pas dans le cadre des juridictions nationales, proposition qu’il développe dans son ouvrage intitulé : Whos own History ?
La restitution des oeuvres d’art : le début d’une nouvelle politique culturelle ? – Classe Internationale
Les imposantes statues moaï vont-elles bientôt quitter les musées européens et retourner sur l’île de Pâques ? Les frises du Parthénon d’Athènes conservées par le British Museum vont-elles enfin retrouver le sol grec ? Statue Moaï conservée au Musée du Quai Branly, elle représente l’esprit d’un ancien membre de l’île Ce sont des questions posées suite aux revendications de nombreux peuples qui se sentent spoliés de leur patrimoine. Tout d’abord un chiffre ressort de cette étude : 90 000 objets d’Afrique Sub-saharienne sont aujourd’hui éparpillés dans les différents musées français, dont environ 70 000 pour le seul musée du Quai Branly-Jacques Chirac. Le code du patrimoine français repose sur trois axes majeurs : l’inaliénabilité, l’imprescriptibilité et insaisissabilité – en clair, on ne touche pas au patrimoine culturel français. Quentin Defaut Sources : Presse et émissions culturelles France Culture, “Le musée de l’Acropole à Athènes : un musée dans l’attente”, le 20/11/2018
Les marbres du Parthénon emportés loin du Parthénon, un « acte créatif »?
Imaginez que j’emporte ce Thermos, le votre Guillaume, pour le mettre chez moi. Imaginez ensuite que vous me le réclamiez et que je vous réponde que sortir ce Thermos de son environnement habituel, ce studio de radio, pour le mettre sur une de mes étagères, constitue avant tout un « acte créatif ». C’est ce qui vient de se passer, entre la Grèce (vous dans cette parabole) et le Royaume-Uni (moi). Quant au Thermos ce sont les marbres du Parthénon (frise, fronton et plaques sculptées) qui ont été saisis dans l’acropole athénienne par Lord Elgin au début du 19ème siècle, puis vendus par le même Lord au British Museum. Ces marbres, dont le patrimoine grec est privé voir amputé, font l’objet d’une bataille diplomatique depuis des années. Dans l’épisode précédant, après l’annonce du Brexit, le gouvernement grec a fait une demande de rapatriement auprès de la Commission Européenne qui a été refusée.
L'aliénation des collections publiques
Disponible au format Acrobat (91 Koctets) Le principe d'inaliénabilité du domaine public, qui existe depuis l'Ancien Régime, s'applique en particulier aux collections des musées publics et a été consacré par la loi n° 2002-5 du 4 janvier 2002 relative aux musées de France. Plusieurs articles de cette loi ont été codifiés, de sorte que ce principe figure désormais à l'article L. 451-5 du code du patrimoine : « Les biens constituant les collections des musées de France appartenant à une personne publique font partie de leur domaine public et sont, à ce titre, inaliénables. » L'article L. 451-8 du même code précise toutefois qu'« une personne publique peut transférer, à titre gratuit, la propriété de tout ou partie de ses collections à une autre personne publique si cette dernière s'engage à maintenir l'affectation à un musée de France. » En novembre 2006, le rapport sur l'économie de l'immatériel, remis par MM. Ces circonstances justifient l'analyse des règles applicables à l'étranger.
Londres craint que la restitution des frises du Parthénon s’invite dans les négociations du Brexit
Pour récupérer les marbres du Parthénon, la Grèce propose à l’Angleterre de faire du troc