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ACTA : démissionnaire, Kader Arif dénonce "une mascarade"

ACTA : démissionnaire, Kader Arif dénonce "une mascarade"
Numerama le révélait ce midi. Kader Arif, le rapporteur de l'ACTA au Parlement Européen, a décidé de démissionner par surprise de sa mission cruciale pour la ratification de l'accord anti-contrefaçon. C'est bien la signature de l'accord par l'Union Européenne à Tokyo ce jeudi qui a motivé sa décision. "Je tiens à dénoncer de la manière la plus vive l'ensemble du processus qui a conduit à la signature de cet accord : non association de la société civile, manque de transparence depuis le début des négociations, reports successifs de la signature du texte sans qu'aucune explication ne soit donnée, mise à l'écart des revendications du Parlement Européen pourtant exprimées dans plusieurs résolutions de notre assemblée", dénonce-t-il. L'eurodéputé confirme également ce que nous signalions au sujet du calendrier imposé au pas de charge aux commissions parlementaires chargées d'exprimer leur avis sur le contenu de l'accord. A l'heure actuelle, nul ne semble savoir qui va remplacer Kader Arif.

22 pays, dont la France, signent l'accord anti-contrefaçon ACTA 22 pays européens, dont la France, ont signé jeudi à Tokyo le traité anti-contrefaçon ACTA. Bien que le texte doive encore être discuté devant le Parlement européen à l'été, l'annonce a immédiatement déclenché des attaques contre les sites Web de l'institution. Des représentants du Conseil de l'Europe ainsi que de 22 Etats membres, dont la France, ont signé jeudi 26 janvier le traité anti-contrefaçon ACTA. Extrêmement controversé, le texte vise pour mémoire à définir un nouveau cadre juridique visant à enrayer la contrefaçon, qu'elle soit réalisée hors ligne ou en ligne. Par extension, il s'intéresse de près aux infractions au droit d'auteur et donc au téléchargement illégal. Contrairement aux projets SOPA et PIPA, qui ont provoqué une contestation telle que le Congrès américain a choisi d'en repousser l'examen, ACTA n'est pas une loi, mais un traité. Une pétition a par exemple été lancée le 21 janvier dernier sur le site de la Maison Blanche.

Cinglante et prémonitoire citation de David Bowie sur l'avenir de l'industrie musicale Nous sommes en 2002 et le New York Times consacre un long sujet sur David Bowie. On l’invite tout à coup à s’exprimer sur l’industrie musicale… Dix ans plus tard, le copyright n’a pas disparu, loin de là, mais il est à juste titre attaqué de tout part. Quant à l’industrie musicale, elle ne se porte guère mieux si ce n’est pire. « La musique elle-même est en passe de devenir comme l’eau courante ou l’électricité » et, ne vous en déplaise, « c’est absolument passionnant » ! Visionnaire notre ami Ziggy ? David Bowie à propos de l’état de l’industrie de la musique David Bowie On the State of the Music Industry Jon Pareles - 9 juin 2002 - NYT.com(Traduction Framalang : Goofy, Lolo le 13 et Don Rico) Extrait trouvé dans un article du New York Times sur David Bowie. La musique elle-même est en passe de devenir comme l’eau courante ou l’électricité… Alors profitez bien de ces quelques dernières années parce que rien de tout cela ne se reproduira plus.

“Acta va trop loin” Plusieurs membres de l'Union Européenne, dont la France, ont signé le traité Acta. Le rapporteur du traité au Parlement européen, Kader Arif, a immédiatement démissionné, dénonçant une "mascarade". Entretien. Acta, pour Anti-counterfeiting trade agreement . Ce n’est plus le cas. C’est au tour d’Acta, qui prévoit entre autres une collaboration accrue entre fournisseurs d’accès et ayant droits afin de renforcer la protection du droit d’auteur, de focaliser l’attention. Sopa et Pipa aux États-Unis, Acta au Parlement Européen : pensez-vous que ces lois participent d’un même mouvement ? Avec l’augmentation de la concurrence internationale, notamment au niveau commercial, les questions de propriété intellectuelle font l’objet d’une attention croissante des gouvernements et d’une pression accrue de l’industrie qui souhaite voir les brevets toujours mieux protégés. Le traité Acta est-il conforme à l’acquis communautaire ? Vous faites partie de l’équipe de campagne de François Hollande.

Les dangers du livre électronique, par Richard Stallman Le jour viendra où lire tranquillement un livre dans un parc deviendra un acte de résistance. Nous ne sommes plus très loin en effet de Fahrenheit 451 et surtout de la nouvelle Le droit de lire, rédigée par Richard Stallman en… 1997, et malheureusement plus proche aujourd’hui de la triste réalité que de la fiction délirante[1] Le même Richard Stallman se livre ci-dessous à une comparaison édifiante entre un livre papier et un livre électronique (ou e-book). Remarque 1 : Un billet qui fait écho à l’excellent (mais tout aussi inquiétant) Lisez, vous êtes surveillés de Jean-Marc Manach. Remarque 2 : Raison de plus pour soutenir notre transparent projet Framabook, par exemple en achetant la version vraie livre des ouvrages :) Stallman : E-books malfaisants et vie privée Stallman on E-Book Evils & Privacy Alan Wexelblat - 19 janvier 2012 - Copyfight(Traduction Framalang/Twitter : kamui57, HgO, Cubox, ncroizat, Palu, adelos, Felor, Shoods, electronichien, Don Rico) Les e-books et leurs dangers

Après SOPA et PIPA aux États-Unis, ACTA arrive au Parlement européen Paris, 23 janvier 2012 – Après l'impressionnant mouvement d'opposition aux draconiens projets de loi anti-partage SOPA et PIPA, en discussion aux États-Unis, le Parlement européen entame ses travaux sur leur équivalent international : ACTA, l'accord commercial anti-contrefaçon. Les citoyens de toute l'Europe doivent lutter contre cet accord illégitime, voué à remettre en cause la liberté d'expression en ligne, ainsi que l'accès à la connaissance et l'innovation au niveau mondial. Demain, la commission « développement » du Parlement européen (DEVE) tiendra son premier débat sur le projet de rapport pour avis1 relatif à ACTA, présenté par le rapporteur Jan Zahradil2, un conservateur euro-sceptique de la République Tchèque. Ce désastreux projet de rapport pour avis est trompeur en ce qu'il tente de justifier des mesures répressives extrémistes pour protéger un régime dépassé du droit d'auteur, des brevets et du droit des marques3. S'informer et agir contre ACTA

L'hindouisme : la plus libre des religions ? L’hindouisme serait-elle la plus libre des religions au sens du… logiciel libre ? Telle est l’hypothèse originale de Josh Schrei qui y voit des caractéristiques d’ouverture et un processus de développement que ne posséderaient pas les religions monothéistes[1] Remarque : Cette traduction a été proposée sur Twitter/Identica et gentiment relayée par certains grands comptes a été bouclée collectivement dans la joie et la bonne humeur. Si vous souhaitez participer et être au courant des prochaines translations parties follow me :) Le Projet Divin : l’Hindouisme comme croyance open source The God Project: Hinduism as Open-Source Faith Josh Schrei - 4 mars 2010 - Huffington Post(Traduction Framalang/Twitter : Aa, Jeff, Petit, Greg, Goofy, Lapetite, Petit, Zdeubeu, 0gust1, Gatitac, Spartition, Albahtaar, Luc) Tenter d’expliquer les croyances qui sont au cœur de l’hindouisme à un observateur intéressé représente, pour le moins, un vrai défi. « Qui sait vraiment ?

Acta: Apr s la Pologne, la R publique Tch que fait marche arri re Les nombreux opposants à l’accord commercial anti-contrefaçon Acta doivent se réjouir. Moins de deux semaines après la signature par 22 pays européens de cet accord destiné notamment à lutter contre le téléchargement illégal, deux pays ont déjà gelé la ratification du traité international. D’abord la Pologne, la semaine dernière, puis la République Tchèque lundi, tous deux confrontés à une vague de protestations dans plusieurs grandes villes. Cité par l’agence CTK, le Premier ministre tchèque Petr Necas a déclaré que son gouvernement ne pouvait «en aucun cas accepter une situation dans laquelle les libertés fondamentales et l’accès libre aux informations seraient menacées». Il entend donc «analyser les conséquences réelles du traité» avant de le ratifier ou non. «Les fournisseurs d’accès deviendraient des super-gendarmes» Acta, «encore plus dangereux que Sopa» Le combat des anti-Acta pourrait s’intensifier dans les mois à venir. Anaëlle Grondin

Ils ont violé le domaine public ! J’ai fait un cauchemar horrible cette nuit. J’ai rêvé que non content de rallonger ad nauseam la durée du copyright « ils » osaient s’en prendre au sanctuaire du domaine public… Le titre de ce billet ne fait pas dans la demi-mesure. C’est pourtant un évènement grave et révélateur de notre trouble époque qui a eu lieu récemment aux USA (et passé relativement inaperçu en France). « Au fil des ans, la durée de protection par le droit d’auteur n’a cessé d’augmenter. « Tolkien, Kipling, Orwell, Hitchcock, Prokofiev… Des oeuvres de nombreux auteurs internationaux qui étaient passés dans le domaine aux Etats-Unis retournent dans le régime du copyright traditionnel. Vous trouverez traduit ci-dessous un article relatant en détail cette décision de justice[1] , mais pour mieux en comprendre les enjeux nous vous renvoyons sur le blog de Wikimédia France : Des œuvres du domaine public de nouveau soumises au copyright aux États-Unis. Remarque : D’où l’intérêt de fêter le domaine public.

Acta de décès en Allemagne ? Ça commence à sentir le roussi politique pour Acta , le Traité international de lutte contre la contrefaçon signé le 26 janvier à Tokyo et depuis critiqué de toute part, autant pour l'opacité des négociations, savamment tenues loin des parlements que pour les menaces qu'il ferait peser sur la liberté d'expression en ligne ou les médicaments génériques. De nombreuses manifestations pour demander le retrait du texte sont prévues demain en Europe et dans le monde. Aujourd'hui, c'est l'Allemagne qui a suspendu le processus de ratification du traité par son parlement. «La signature ne va pas intervenir dans un premier temps afin de nous donner le temps de mener de nouvelles discussions , a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. La ministre de la Justice [Sabine Leutheusser-Schnarrenberger], chargée de ce dossier, a exprimé des réserves cette semaine.» À Paris, le 28 janvier. (Source AFP) Lire les réactions à cet article. Sophian FANEN

La montée de la consommation collaborative « La consommation collaborative correspond au fait de prêter, louer, donner, échanger des objets via les technologies et les communautés de pairs », explique le site éponyme lancé par Rachel Botsman et Roo Rogers, les auteurs de What’s mine is yours, the rise of collaborative consumption (Ce qui est à moi est à toi, la montée de la consommation collaborative). Ceux-ci affirment d’ailleurs que cette pratique est en passe de devenir un « mouvement ». Un mouvement qui va des places de marchés mondiales comme eBay ou Craiglist à des secteurs de niches comme le prêt entre particuliers (Zopa) ou les plates-formes de partage de voitures (Zipcar). « La consommation collaborative modifie les façons de faire des affaires et réinvente non seulement ce que nous consommons, mais également comment nous consommons », affirment ses défenseurs. Vidéo : la vidéo promotionnelle du livre de Rachel Botsman et Roo Rogers. Les fans du partage ont déjà leur magazine : Shareable.net.

Les élus européens prennent enfin ACTA au sérieux Le parlement européen va-t-il rejeter l'ACTA ? L'avenir d'un internet libre est en jeu, affirment les associations hostiles à ce traité. La mobilisation des internautes a, au moins, fait prendre conscience aux eurodéputés de l'importance de leur vote. S'il existait un prix de l'impopularité des traités internationaux, ACTA serait sans nul doute sur le podium. Désormais connu même des internautes les moins engagés, l'Accord commercial anti-contrefaçon tenait la vedette cette semaine au Parlement européen. Mardi, des représentants de l'organisation internationale Avaaz ont remis une pétition invitant les eurodéputés à "défendre un Internet libre et ouvert et à refuser de ratifier l'Accord commercial anti-contrefaçon qui l'anéantirait". Avaaz espère passer le cap des 3 millions avant le très attendu débat au Parlement, débat qui a été renvoyé dans l'attente du jugement de la Cour européenne de Justice sur la compatibilité du traité avec les droits fondamentaux de l'UE. "Tsunami" anti-ACTA

Raleigh, Montréal... quelle sera la première ville Open Source du monde ? Deux traductions pour s’interroger ensemble sur le concept de « ville Open Source ». Il s’agit de voir ici la ville comme une plateforme, une plaque tournante, un incubateur, bref un lieu privilégié où peuvent s’épanouir les entreprises et start-up qui placent l’open source au cœur de leur stratégie et de leur développement. Les villes de Raleigh (USA) et Montréal (Canada) souhaitent apparemment poser candidature et ont, semble-t-il, de bons arguments. Encore faudrait-il définir ce qu’est ou peut être une « ville Open Source », et se demander si il est pertinent de vouloir créer, favoriser ou labelliser de telles villes[1] L’un des auteurs nous propose ainsi trois critères : la volonté de partager, la volonté d’être informé, et une attitude ouverte à l’innovation, à la créativité et aux expérimentations de toutes sortes. Et en France, me direz-vous ? PS : Nous avions déjà évoqué la chose dans un billet sur une autre ville canadienne Vancouver : S’il te plaît… dessine-moi une ville libre. 1.

Une stratégie, au travers et au-delà de l'ACTA Les événements de ces deux dernières semaines ont radicalement altéré le cours du débat sur ACTA et de sa procédure de ratification, tant au niveau européen que des États membres. La pression citoyenne colossale a eu un effet incontestable et a modifié l'équilibre des forces en présence. De peur qu'ACTA soit rapidement rejeté, le commissaire européen De Gucht a réussi à ralentir la procédure d'un ou deux ans. ACTA est peut-être déjà mort Nous, citoyens, pouvons être fiers Lors de l'atelier public sur ACTA, la semaine dernière, en présence du commissaire Karel de Gucht et modéré par l'eurodéputé Vital Moreira, président de la commission INTA1, la tension manifeste l'a clairement démontré : le Parlement et la Commission ont désormais peur des citoyens et de la rue. Néanmoins, le professeur Michael Geist n'a pas été aussi modéré que ce à quoi ses hôtes s'attendaient sans doute. Un enterrement de première classe pour ACTA La Cour pourrait prendre 12 à 24 mois pour rendre son avis sur ACTA.

L’industrie du Copyright - Un siècle de mensonge Depuis plus d’un siècle les chiens du copyright aboient, la caravane qui transporte la création passe… Piano mécanique, gramophone, radio, film parlant, télévision, photocopieuse, cassette audio, mp3, internet… à chaque fois qu’est apparu une nouvelle technologie, elle a drainé inévitablement avec elle sa cohorte de réactionnaires hostiles[1] C’est alors toujours la même rengaine : on brandit la menace de la mort du message alors qu’il ne s’agit que de la mort des messagers qui profitaient du système précédent et qu’il y aura toujours des auteurs de messages. Une nouvelle traduction de notre ami Rick Falkvinge qui rend optimiste quant à l’issue du combat actuel. L’industrie du Copyright - Un siècle de mensonge The Copyright Industry – A Century Of Deceit Rick Falkvinge - 27 novembre 2011 - Torrent Freak(Traduction Framalang / Twitter : Kamui57, Yoha, Goofy, Jean-Fred, e-Jim et FredB) On dit qu’il faut étudier l’Histoire pour ne pas être condamné à répéter les erreurs du passé.

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