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De la valeur du pseudonymat aux dangers d’une identité réelle unifiée

De la valeur du pseudonymat aux dangers d’une identité réelle unifiée
Disqus est une plateforme de commentaires installée sur plus de 400 000 sites (dont CNN, Engadget, ou Time) et bien évidemment, ceux qui sont à la tête de cette start-up s’interrogent pour savoir comment améliorer la qualité des commentaires. Ils ont récemment fait part d’une infographie en guise d’étude sur leur base de données révélant que, contrairement à ce qu’on pourrait penser, les gens qui utilisent des pseudonymes sont responsables de commentaires de meilleure qualité que les autres. Le pseudonymat n’est pas forcément toxique pour les commentaires En analysant plus de 500 000 commentaires, l’étude révèle que les commentateurs utilisent majoritairement des pseudonymes : 61 % utilisent un pseudo, 35 % sont anonymes et seulement 4 % utilisent leur identité réelle. Pour Disqus, le caractère positif d’un commentaire demeure assez limité : l’évaluation positive ou le nombre de réponses à un commentaire n’est pas nécessairement un gage de qualité. Comme le soulignait encore danah boyd :

Facebook flatte le narcissisme et crée l’illusion d’être un « People » : de la communication interpersonnelle à la communication de masse Dans l’acte de communiquer, deux notions sont importantes : la volonté de communiquer, et l’effort que demande cet acte. Autrement dit, toute communication est, du point de vue de l’émetteur du message, un compromis entre la volonté de communiquer et le coût (l’effort) que cette communication exige. Le passage de la pensée au message nécessite -généralement- une volonté de communiquer. En effet, personne n’exprime toutes ses pensées ; ce serait fatiguant pour l’émetteur…et pour le récepteur ! Chacun choisit, sélectionne ce qu’il va dire et ce qu’il ne dira pas. L’effort est également une notion importante. Communiquer nécessite un effort physique et mental. Physique car il faut écrire ou parler. Mental car il faut convertir sa pensée en message, en prenant en compte le récepteur de son message et l’environnement dans lequel on communique. Appeler un ami par téléphone, engager une discussion en face à face, envoyer un mail, écrire un courrier,… Ils demandent également un effort : Conséquence ?

L'identité numérique Certains enseignants documentalistes estiment que le cœur du métier va être, dans les années qui viennent, un travail sur la notion d’identité numérique afin d’aider les élèves à construire leur personnalité, et à réfléchir aux conséquences de cette « mise en scène » médiatisée (Cf Richard Peirano dans Savoirs CDI d’octobre 2011). Le « cœur », c’est peut-être beaucoup s’avancer, mais aucun enseignant, documentaliste ou pas, ne peut nier que l’identité numérique est en train de bouleverser le mode de construction de l’image de soi des adolescents. En conséquence, il est indispensable que l’Ecole donne aux jeunes les moyens de maîtriser cette image en construction : distinction entre espace privé et espace public, protection des données personnelles, e-reputation... voilà des connaissances à construire avec eux. Cette séance, destinée à des élèves de première professionnelle, n’est évidemment pas transposable à tous les niveaux. Les documents proposés à votre lecture :

L'Oeil Critique Beau sur facebook, intelligent sur twitter : devons-nous apprendre à être toujours le même, toujours meilleur ? Sur les réseaux sociaux, comme dans la vie de manière générale, on affiche l’image qu’on souhaite projeter, plus que ce que l’on est réellement. Erving Goffman, luinguiste américain et représentant de "l’école de Palo Alto " ( ou école de Chigaco) avait appelé cela le processus d’idéalisation : on essaye de se montrer un peu meilleur (aux yeux des autres, mais aussi à ses propres yeux) que ce que l’on est en réalité. Plus beaux sur facebook… Sur facebook, réseau social utilisé "à des fins personnelles", cette idéalisation est essentiellement incarnée par l’image physique ; c’est donc la beauté qui est souvent recherchée et affichée. La photo d’utilisateur est donc essentielle : sur facebook, on doit être beau, et on choisit la photo la plus avantageuse -ou la plus retouchée- comme représentation de soi. Plus intelligents sur twitter… Conformisme et consensualisme? Un seul profil pour une multitude de rôles sociaux… Alors, devons-nous apprendre à être toujours le même et toujours meilleur ?

Toile Libre | Hébergement d'images La mauvaise e-Réputation Et si, au lieu de tanner les internautes de discours parano sur Facebook, nous reconnaissions que la vie mise en scène sur les réseaux sociaux n'est plus privée et que chacun a droit à sa part d'insouciance numérique ? Cela fait maintenant plusieurs années qu’on nous assène de discours moralisateurs avec ces concepts, à coup de billets de blogs, de conférences, d’ouvrages, de cours… On nous dit de faire attention aux traces qu’on laisse. On nous met en garde. On nous prévient des conséquences à long terme des photos ou tweets que l’on publie aujourd’hui. On ne doit pas dévoiler sa vie privée. Personal branding ou obsession narcissique ? Certes, travailler sur sa marque personnelle (personal branding) est important lorsqu’on recherche un emploi, des opportunités professionnelles ou personnelles. Mais quand cette attention de soi devient chronique, cela ne génère t-il pas une forme de narcissisme ? Ah bon ? Facebook : un théâtre ou chacun choisit de jouer son rôle

De la pénurie de compétences l y a un peu plus d'un an, j'écrivais sur la pénurie de pentesters. Un an plus tôt, c'était Newsoft qui posait la question de la fuite des cerveaux dans un billet largement commenté. Les idées exposées alors n'avaient cependant rien de bien nouveau, si ce n'est aux yeux des grands décideurs à qui la "cyber", comme ils disent, s'imposait comme le truc dont il fallait s'occuper. Alors que 2012 pointe le bout de son nez, et que l'intérêt pour la sécurité informatique a littéralement explosé, ce monde, qui n'est plus le landerneau qu'il a été, se retrouve aujourd'hui à s'affliger d'une pénurie de compétences. On a pas mal disserté çà et là de ce que l'industrie informatique française, au sens large, ne savait pas valoriser les compétences techniques. Ceci explique en partie cette pénurie de talent. Car le problème de fond, à mon sens, c'est que les candidats veulent des perspectives. Le constat est dur, c'est vrai. Et en parlant de ça, nous aussi on recrute dans notre labo de Suresnes ;)

23 ressources pour comprendre l’identité numérique, la e-réputation et agir L’identité numérique devient une thématique essentiel de préoccupation pour les internautes que l’on soit élève, étudiant, en recherche d’emploi ou tout simplement que l’on veuille maitriser ses traces laissées sur Internet. La responsabilité individuelle et collective est l’une des constantes pour contrôler ce que l’on appelle la e-réputation (ou réputation en ligne) tant l’image publique qui circule sur le Web associée à un prénom et à un nom, à des mentions d’une association, d’une entreprise ou d’une institution peuvent nuire ou porter préjudice là aussi que ce soit personnellement ou pour une organisation. Le site de professeurs documentalistes Docs pour Docs a regroupé des ressources sur l’identité numérique sous l’intitulé : Comprendre et enseigner l’identité numérique. Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : France

Libre accès à l'information scientifique et technique La mauvaise e-réputation - Nouvelles technos Frasques de jeunesse, histoires sentimentales ou fautes professionnelles : tout circule sur Internet, et rien ne se jette. Dès lors, comment faire pour ne pas rester marqué à vie quand son image est ternie ? Enquête, alors qu'arrive sur les écrans “The Social Network”, le film de David Fincher sur Facebook. Elle est brune, classe et lasse. Sophie n'est pas un cas. “Les fâcheries, qui se réglaient autrefois dans la cour devant trois témoins, se concluent sur Facebook à la vue de tous.” On applaudit la société numérique, extraordinaire aiguillon démocratique. Les ados, accros aux réseaux sociaux, sont particulièrement touchés : « Les fâcheries, qui se réglaient autrefois dans la cour devant trois témoins, se concluent sur Facebook à la vue de tous », témoigne Hélène Walker, directrice des études d'un collège parisien. Dans un café, Dylan et ses copains, 15 ans, ont chacun « deux cents à six cents amis » sur leur compte Facebook. Mais la contestation monte. Bientôt une charte ?

Comment j'ai pourri le web Petite expérience amusante sur l'usage du numérique en lettres Pendant ma première année au lycée, j’ai donné à mes élèves de Première une dissertation à faire à la maison. Avec les vacances scolaires les élèves avaient presque un mois pour la rédiger : c’était leur première dissertation de l’année. Plus tard, en corrigeant chez moi, je me suis aperçu que des expressions syntaxiquement obscures étaient répétées à l’identique dans plusieurs copies. Plus tard, la même année, j’ai donné sur table à une de mes classes un commentaire composé, sur un passage d’une œuvre classique. J’ai donc décidé de mener une petite expérience pédagogique l’année suivante : j'ai pourri le web ! Tendre sa toile... Vers la fin de l’été de cette même année, j’ai exhumé de ma bibliothèque un poème baroque du XVIIème siècle, introuvable ou presque sur le web. 1ère étape 2ème étape 3ème étape 4ème étape 5ème étape Pris au piège Mais ils ont ensuite rougi quand j’ai rendu les copies en les commentant individuellement…

L'identité et ses enjeux en contexte numérique Un profil pro sur Viadeo, un blog sur votre passion pour les jeux vidéo, un profil Facebook pour votre famille, et un autre, sur Facebook encore, pour vos amis. Votre identité en ligne recouvre presque toutes les facettes de votre personnalité… L’identité à l’heure du numérique provoque des pratiques et des stratégies originales. Dans le cadre de la Social Media Week, le 9 février dernier, Curiouser, un cabinet d'études, a invité Julien Pierre, doctorant au Laboratoire GRESEC et auteur du blog Identités Numeriques, à s’exprimer sur « l’identité et ses usages en contexte numérique ». Retour sur l’identité vue à la lumière du numérique, une conférence donnée à l’IRI, l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou. > « Connais-toi toi-même », en mode numérique Julien Pierre a commencé son intervention par l’aspect réflexif de l’identité en ligne. Autre point d’évolution notable : les traces de notre passé numérique, construisant notre identité, s’accumulent peu à peu.

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