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Megaupload fermé parce qu'il projetait de lancer un service concurrent à iTunes ?

Megaupload fermé parce qu'il projetait de lancer un service concurrent à iTunes ?
Interview exclusive ZDNet.fr - 27/01/2012Emmanuel Gadaix, responsable technique de MégaUpload, ne s'est pas exprimé depuis la fermeture du site. Il revient sur le projet d’offre légale MegaBox, une initiative qui dérangeait selon lui certains groupes d'intérêts. Lire l'entretien Voilà une rumeur qui ne va pas manquer d’alimenter les conversations autour de Megaupload. Le site aurait été fermé non pas à cause du piratage de contenus mais au contraire parce qu’il s’apprêtait à lancer une offre légale qui aurait pu bouleverser le schéma classique de l’industrie musicale, en mettant sur la touche les labels et les associations d’ayants-droit. Le service en question qui se nomme Megabox a été évoqué en décembre dernier par Torrent Freak qui avait interrogé Kim Dotcom, le fondateur de Megaupload. Kim Dotcom avait décrit Megabox comme un concurrent d’iTunes qui aurait offert aux artistes un modèle économique inédit en leur permettant de vendre leurs œuvres avec un taux de rémunération de 90%.

UPFI : « La licence globale est obsolète et dépassée » La licence globale, pas encore essayée mais déjà dépassée ? C'est apparemment l'avis de l'Union des producteurs phonographiques indépendants (UPFI), qui représente principalement des labels déjà assez conséquents. Son directeur général, Jérôme Roger, qui s'est exprimé dans un point presse ce matin, estime que l'offre légale de musique en ligne est aujourd'hui suffisamment «riche et diversifiée» pour que les internautes n'aient nul besoin d'aller voir ailleurs, et notamment du côté des échanges en peer-to-peer. Entre les forfaits de streaming du type Deezer/Spotify/Qobuz et les possibilités de téléchargement classique comme sur iTunes, il est vrai que l'offre légale musicale est bien plus avancée que celle de la VOD, par exemple. Cette conversion numérique, si elle est déjà actée aux Etats-Unis, où 50,3% des actes d'achat de musique se sont faits dans la sphère numérique en 2011, est encore fragile en France. Cette «façon différente» reste à définir. Lire les réactions à cet article.

Anonymous, des Anonymous, ou les Anonymous ? Il y a des contradictions qui sont dures à accepter mais qui mettent en exergue les limites d'une organisation anarchique. Lundi, en réaction à un édito virulent de Christophe Barbier qui s'attaquait aux "anonymes" sur Internet en les mettant tous dans le même paquet, le site de L'Express a été attaqué par certains de ces mêmes anonymes. Comme d'autres, Numerama expliquait alors que c'était "des Anonymous" qui avaient mis en œuvre ces représailles, ce qui n'a pas manqué de soulever la colère voire l'indignation d'autres Anonymous qui prétendent savoir ce que font "les Anonymous". Beaucoup nous ont dirigé vers des communiqués, comme ceux de @Anonymous_FR, @Anonymous_France, ou celui-ci qui affirme que "Anonymous condamne fermement les attaques contre le site de l'Express" et qui explique que "Anonymous a pour principe de ne jamais attaquer les médias, même quand ceux ci sont en opposition avec nos actions".

Fermeture de Megaupload : le crépuscule de l'économie de la rareté En fin de semaine dernière, le site de téléchargement de MegaUpload a été brutalement interrompu par une action musclée du FBI. Le contexte légal et politique dans lequel cette action s’inscrit apporte des éléments de réflexion intéressant sur l’antagonisme qui se met en place entre les gouvernants et les lobbyistes d’un côté, et le peuple de l’autre… Ce jeudi 19 janvier, comme le relate Contrepoints, MegaUpload, un des principaux sites de téléchargements sur Internet ainsi que les différents services qui l’entourent ont été mis hors ligne par les autorités fédérales de Virginie. Le FBI n’y est pas allé de main morte et a même émis des mandats d’arrêts internationaux afin de rattraper par la peau du cou plusieurs personnes hors des Etats-Unis dont le patron de la société, installé en Nouvelle-Zélande. On parle donc ici d’importants moyens mis en oeuvre pour chopper un dangereux terroriste qui permet à des gens de s’échanger des films et des musiques. La bataille continue.

Comment Hadopi a rapporté des millions à l'industrie : l'étude détaillée Mise à jour : si l'étude américaine fait une corrélation entre la mise en avant médiatique d'Hadopi avec les ventes sur iTunes, notre confrère Le Monde a décidé d'étudier les rapports entre les ventes sur la plateforme d'Apple, les recherches sur l'iPhone et les ventes de ce dernier (via certaines dates clés). Et comme par "magie", cela concorde parfaitement. Les lancements des iPhone depuis 2008 et les périodes où ils se vendent en quantité (Noël, etc.) sont similaires aux pics des ventes sur iTunes. Mieux encore, les recherches sur l'iPhone sont bien supérieures aux recherches sur Hadopi. Doit-on pour autant en conclure que l'étude américaine est fausse et que les ventes de musiques légales sur iTunes sont uniquement liées au succès de l'iPhone ? Pas forcément. Article du 24 janvier 2012. Comme nous le savons depuis quelques jours déjà, une étude américaine a réussi à chiffrer les bienfaits de l’Hadopi sur les ventes légales : une première. Présentation des chercheurs De nombreux oublis

Hadopi: "Il faut combattre le piratage par le gratuit" Dans un rapport de suivi de l'un des engagements pris par la filière de la musique en ligne il y a un an, sur la transparence des données du secteur, des experts missionnés par l'Hadopi dressent un état des lieux des modèles économiques et de la consommation de musique numérique en France. Patrick Waelbroeck, professeur d'économie industrielle et d'économétrie à Telecom ParisTech, et Christophe Waignier, consultant et ancien directeur général de Sony Music et BMG, ont co-écrit le rapport avec le journaliste Philippe Astor. Interview exclusive. Quelles difficultés avez-vous rencontré dans le cadre de la rédaction de ce rapport? Patric Walbroeck: C'était la première fois que les acteurs communiquaient une partie de leurs données. Nous avons mené 40 auditions, malheureusement certains signataires de l'accord sur la musique en ligne de 2011 n'ont pas participé. Aujourd'hui le streaming est le segment le plus dynamique. Comment les labels indépendants ont-ils tiré partie du numérique?

Megaupload, mega-mauvaise foi - Laurent Joffrin - Nouvelobs.com L'affaire Megaupload qui enflamme la toile depuis quelques jours illustre d'abord la méga-mauvaise foi – ou le méga-dogmatisme – des partisans du tout-gratuit sur Internet. Ce site de toute évidence illégal dans une bonne part de ses activités, dirigé par un personnage éminemment douteux et arrogant, a gagné des millions de dollars en narguant la loi et en foulant aux pieds les principes élémentaires du droit d'auteur. Pourtant il existe encore des internautes et des idéologues du Net pour prendre sa défense. Le FBI, disent-ils, a outrepassé ses droits en faisant procéder à son arrestation. C'est évidemment faux : la police américaine a pour fonction de faire respecter les lois. En agissant contre Megaupload en vertu d'accords juridiques avec la Nouvelle-Zélande, elle s'est contentée de jouer son rôle. D'étranges paradoxes On lit encore que la fermeture de Megaupload supprime une des libertés dont disposaient les internautes. Toute la question est là, au fond.

Allostreaming est mort (ou presque) Mise à jour 23/01/12 : Allostreaming.com, Alloshowtv.com, Alloshare.com et Allomovies.com sont désormais fermés définitivement. En pleine affaire Megaupload, l'ordonnance de blocage, attendue du TGI de Paris devrait ainsi devenir sans objet. Première diffusion 18/01/12 : Allostreaming annonce sur son site la fermeture de son service. « Nous vous annonçons avec regret la fermeture définitive de nos services (Films et séries en Streaming). Cette fermeture est principalement due au déréférencement de notre site par les moteurs de recherches google, yahoo, bing) ». Comme nous le soulignions, contrairement à Orange, Google, Yahoo! Cependant, Allostreaming ne termine pas aussi sèchement son message. Il indique que « des dizaines de sites avec un service similaire et une communauté encore plus active existent toujours » tout en donnant un moyen d’y accéder. « Il suffit juste de faire une simple recherche sur un moteur de recherche de votre choix exemple : (

Anonymous met en ligne gratuitement toutes les chansons et vidéos des artistes Sony Le groupe de hackers Anonymous vient de donner accès gratuitement à la totalité du catalogue musical de Sony Music. Après la mise hors service des sites du FBI, d’Hadopi ou encore de Facebook, Anonymous contre-attaque en réaction à la fermeture de Megaupload. Les albums de milliers d’artistes Sony sont ainsi téléchargeables gratuitement depuis quelques heures via Bittorent. Même punition pour les films du Studios Sony des dix dernières années. Anonymous s’est fendu d’un communiqué pour justifier son action : « Sony, tu as montré ton l’allégeance à SOPA, une loi créée sous le prétexte d’empêcher le piratage de musiques, films, et logiciels détenus par des entreprises comme la tienne, peut-on lire sur la page d’accueil du site monté pour l’occasion. Anonymous n’a pas précisé pendant encore combien de temps sa révolution allait durer. sources

Spotify compte 3 millions d'abonnés Lancé en 2008 par une petite équipe suédoise, Spotify est aujourd'hui l'un des principaux acteurs de l'offre légale de musique sur Internet. Présente dans onze pays européens ainsi qu'aux États-Unis, la plate-forme a signé des partenariats avec les quatre principales maisons de disques et une myriade de labels indépendants lui permettant, selon ses chiffres, de rajouter quotidiennement 20 000 nouveaux titres. Bien que Spotify ait été obligé de faire quelques concessions sur son offre initiale (l'écoute gratuite en Europe et en Amérique du Nord) pour satisfaire les exigences des majors, force est de constater que les auditeurs ne lui en tiennent pas rigueur. Loin de fuir le service, ils sont toujours plus nombreux à écouter de la musique sur la plate-forme et, pour un certain nombre, à s'abonner à l'une des formules payantes. Dans son édition du jeudi, le Financial Times a rendu compte des derniers scores engrangés par Spotify.

Google et Bing accusés de faciliter l’accès à la musique piratée Un lobby britannique composé de représentants d’ayant-droits demande au gouvernement de prendre des mesures pour obliger les moteurs de recherche à mieux filtrer leurs résultats pour favoriser l’offre légale. Google et Bing sont dans le collimateur de plusieurs associations d’ayant-droits et de majors britanniques* qui les accusent de rendre l’accès à la musique légale plus difficile que l’accès aux contenus piratés. Dans un document remis au ministre de la Culture britannique Ed Vaizey que s’est procuré le Guardian, les plaignants réclament des mesures obligeant les moteurs de recherche à exercer une surveillance accrue des résultats de recherche et des mots pouvant mener à contenus illégaux. Concrètement, ils demandent à ce que les sites légaux de téléchargement de films et de musique sortent en priorité dans les résultats de recherche et que les sites enfreignant les droits d’auteur ou sous le coup de procédures judiciaires ne soient plus indexés.

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