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Le défi des transclasses ( montage)

Le défi des transclasses ( montage)

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Les socialisations Notre rapport aux autres, dont découlent nos interactions sociales, est au cœur de notre vie en société. Cet environnement social façonne la personnalité de chaque individu, influence ses comportements et représentations du monde, et contribue à lui donner une place dans la société, sans jamais être parfaitement déterminant. Pour comprendre le lien qui relie l'individu à la société, les sociologues ont introduit le concept de socialisation, qui désigne l'ensemble des processus par lesquels les individus font l'apprentissage des normes, valeurs, rôles sociaux, et plus largement de traits culturels qui organisent la vie sociale. Ils ont cherché à analyser son rôle et ses mécanismes à travers différentes approches théoriques. Comment les différentes instances de socialisation primaire s'articulent-elles dans le processus de formation de l'identité sociale ?

Enfances de classe - Ép. 5/10 - La fabrique des inégalités : évolutions, contradictions, paradoxes Enfances de classe, un livre de Bernard Lahire et d’un collectif de sociologues paru à la rentrée de septembre 2019, nous raconte ce qu’est l’éducation aujourd’hui en décrivant en détail la situation de 18 enfants de 5 ans, soit l’âge de la grande section d’école maternelle : alors, qu’a-t-on appris quand on a 5 ans ? Les sociologues le décrivent par le menu ainsi que la construction des dispositions, des goûts, des valeurs qui seront intériorisés pour toute la vie. Ils racontent aussi ce qui dans l’éducation relève de la confiance donnée, en soi et en les autres, des contraintes, d’une forme de modestie transmise, et même de peurs.

La construction des inégalités entre filles et garçons à l’école maternelle Dans les débats scientifiques, sociétaux et les politiques éducatives relatifs à l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, l’école maternelle fait l’objet de bien peu d’attention. Dans la Convention interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les hommes et les femmes dans le système éducatif (2013-2018) signée le 7 février dernier, trois axes d’action sont définis : « acquérir et transmettre une culture de l’égalité entre les sexes ; renforcer l’éducation au respect mutuel et à l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes ; s’engager pour une plus grande mixité des filières de formation à tous les niveaux d’étude ». Mais ces axes concernent surtout les collégiens et les lycéens. De nombreuses recherches [2] ont mis en évidence les différences dans les représentations et les comportements différenciés des enseignants à l’égard des filles et des garçons. Pour en savoir plus : Rouyer, V. (2007).

Les mots de la mobilité Nommer ceux qui passent d’une classe sociale à une autre a longtemps été et demeure encore un objet de débat en sciences sociales. Les propositions ne manquent pas : « miraculés », « déclassés par le haut », « déracinés », « boursiers », « névrosés de classes », « migrants de classe », « autodidactes », « déplacés », « transfuges de classe », « self-made men », etc. En fonction du terme retenu, c’est une dimension particulière qui est mise en avant. Certains insistent sur l’exceptionnalité de l’évitement des « lois » sociologiques de la reproduction sociale quand d’autres, par leurs connotations populistes, évoquent l’idée du paradis perdu de la solidarité ouvrière. D’autres encore insistent sur les coûts psychologiques liés au franchissement des frontières sociales. L’un de ceux qui s’est le plus imposé, « transfuge de classe », renvoie quant à lui, à travers ses connotations de fuite et de désertion, au stigmate du « social traître ».

Hôtesses d'accueil et stéréotypes de 26'15 à 30'15 La précarisation des emplois frappe de plein fouet les femmes : elles représentent 70 % des personnes en situation de sous emploi et 3/4 des salariés à bas salaires. Parmi les emplois de service, les hôtesses d'accueil et les aides à domicile sont des activités exercées quasiment par des femmes, non qualifiées. Nous recevons aujourd'hui deux sociologues du travail, Gabrielle Schûtz, et Christelle Avril, qui ont mené des enquêtes sur des « métiers de femmes » : hôtesses d'accueil et aides à domicile, elles ont voulu explorer des mondes habituellement laissés dans l'ombre, en faisant découvrir leurs conditions de travail. Qui sont les hôtesses d’accueil ? Qui sont ces femmes dont on ne connaît généralement que le sourire ?

Les familles en 2020 : 25 % de familles monoparentales, 21 % de familles nombreuses - Insee Focus - 249 Une famille sur quatre est monoparentale En 2020, 8,0 millions de familles hébergent au moins un enfant mineur. 66 % des familles sont « traditionnelles » (soit 5,3 millions de familles où tous les enfants résidant dans le logement sont ceux du couple), 25 % sont monoparentales (soit 2,0 millions de familles où les enfants résident avec un seul parent, sans conjoint cohabitant) et 9 % sont recomposées (soit 717 000 familles où il y a dans le logement un couple et au moins un enfant né avant l’union) (figure 1a). Entre 2011 et 2020, la part des familles « traditionnelles » diminue (– 3 points), alors que celle des familles monoparentales croît (+ 3 points) (figure 1b). La part des familles recomposées reste stable.

Les transclasses, retour sur un phénomène de société Spécialiste de l’histoire de la philosophie moderne, de Spinoza en particulier, de la philosophie du corps et de la philosophie sociale, Chantal Jaquet est professeure à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Dans un entretien avec le journaliste Jean-Marie Durand, Juste en Passant (Presses universitaires de France, 2021), Chantal Jaquet revient aujourd'hui sur sa propre condition de transclasse, ce passage d'une classe sociale à une autre par lequel elle est devenue agrégée de philosophie après une enfance marquée par la pauvreté et la précarité. En ce qui me concerne l’un des éléments fondamentaux a été la prise de conscience de la misère, avec ses causes politiques. C’est le basculement d’un univers où tout pouvait s’expliquer par des représentations religieuses, à la prise de conscience que cette misère n’était pas inéluctable.

« Changer de classe sociale, c’est avoir le cul entre deux chaises », estime Adrien Naselli Leurs parents sont ouvriers, aides-soignants, vendeurs. Eux sont cadres, professions libérales ou députés. Les transfuges de classe « ont déjoué les statistiques bien connues de la reproduction sociale », écrit Adrien Naselli dans son ouvrage Et tes parents, ils font quoi ?, qui parait ce mercredi en librairie. « En obtenant leur bac, ces bons élèves ont déjà explosé le plafond de verre social de leur famille », décrit l’auteur, qui a connu cette même ascension sociale. Son père était conducteur de bus, sa mère secrétaire, et Adrien Naselli a été admis à l’ENS d’Ulm, à Paris, avant de devenir journaliste. Un livre qui mêle témoignages (comme celui d’Aurélie Filippetti et de sa mère, de Rokhaya Diallo et de sa mère également…) et analyse.

Rose pour les filles, bleu pour les garçons : dans les rayons "jouets" des magasins, une lucrative distinction Les rayons "jouets" sont-ils toujours colorés en rose et bleu ? Oui. Il suffit de se promener dans les grands magasins ou les boutiques de jouets pour se faire une idée. Du rose d’un côté, du bleu de l’autre, et une question : en 2017, les filles n’ont-elles d’autre choix que de jouer aux princesses et les garçons aux aventuriers ? Dans certains rayons, nombre de produits qui se retrouveront sous les sapins de Noël sont déclinés en deux versions, même les appareils photo ou les téléphones factices. Pourquoi conserver cette distinction ?

Le paradoxe des « transclasses », héros malgré eux « La sociologie est un sport de combat », disait Pierre Bourdieu. Parfois elle vous sauve la vie en permettant de mettre des mots sur des maux. C’est ainsi que Nesrine Slaoui, journaliste de 27 ans, explique la raison d’être de son roman autobiographique Illégitimes (Fayard, 198 pages, 18 euros), paru en janvier. Elle y raconte sa trajectoire familiale, sociale et scolaire. Celle d’une élève brillante qui a grandi dans un quartier populaire d’Apt, dans le Vaucluse, fille d’une femme de ménage et d’un père maçon, immigrés marocains, ayant réussi à accéder à Sciences Po après une prépa privée.

Où les inégalités de genre sont-elles aujourd'hui ? La société s’est longtemps organisée autour du modèle de la femme au foyer et du mari au travail. La volonté d’égalité l’a remis en question, sans faire disparaître les stéréotypes conservateurs. L’avez-vous déjà vue ? C’est une publicité pour une célèbre marque de voitures françaises dans laquelle une fillette « bon chic, bon genre » (cheveux longs et lisses, jupe plissée) passe un concours pour détecter de nouveaux talents. Elle s’empare du micro sous les regards attendris du public, de ses parents présents en coulisses et du jury, pour chanter… du hard rock !

« La question du partage de l’espace public, c’est celle de l’égale valeur entre les filles et les garçons » A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Le Monde a choisi de traiter la question des inégalités femmes-hommes en analysant leurs places respectives dans l’espace public. Avec l’association Genre et ville et l’Arobe (Atelier recherche observatoire égalité), Edith Maruéjouls accompagne des collectivités pour promouvoir l’égalité. Monique : Mon petit garçon de 8 ans adore jouer à l’élastique mais il me dit que, dans la cour, tous ses copains se moquent de lui et que c’est un jeu de filles. Comment lutter contre ces clichés qui s’installent dès l’enfance ? Il faut lutter contre les stéréotypes sexués et interroger ce dont on se moque. On voit apparaître dans ces moqueries la hiérarchie des valeurs entre les pratiques dites « de filles » et les pratiques dites « de garçon ».

L’inégale répartition des tâches domestiques entre les femmes et les hommes En moyenne, les femmes consacrent 3h26 par jour aux tâches domestiques (ménage, courses, soins aux enfants, etc.) contre 2h pour les hommes, selon l’Insee [1] (données 2010). A la maison, les hommes s’adonnent volontiers au bricolage (20 minutes quotidiennes contre 5 pour les femmes). Mais les femmes passent deux fois plus de temps que les hommes à faire le ménage et à s’occuper des enfants à la maison. En schématisant, les femmes s’occupent, au quotidien, des tâches les moins valorisées et les hommes de ce qui se voit et dure. L’égalité dans la sphère domestique est loin d’être atteinte alors qu’elle progresse dans l’univers professionnel.

reportage 2 (vidéo) document 9 - Le parcours hors du commun de Mohed Altrad, meilleur patron du monde Cet article date de plus de six ans. Publié le 08/06/2015 21:52 Durée de la vidéo : 2 min.

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