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Le handicap des enfants « maladroits »

Le handicap des enfants « maladroits »
Un enfant de 10 ans qui fond en larmes parce qu'il a eu une bonne note en science, banal? Sauf que Théo est un enfant travailleur et appliqué qui peine à avoir de bons résultats car il souffre de dyspraxie. En pratique, des choses simples pour ses petites camarades, comme par exemple l'écriture ou le dessin d'une figure géométrique, lui posent d'énormes problèmes. D'ailleurs, si Théo a enfin décroché une bonne note en science, c'est surtout parce que sa maîtresse a accepté de l'évaluer… à l'oral. La dyspraxie, qui touche environ un enfant sur vingt avec plus ou moins d'intensité, se manifeste par une difficulté à organiser de façon volontaire et automatique des gestes que les autres font presque sans s'en rendre compte. Perçu comme un manque d'application Dépistage L'équipe du Pr Vaivre-Douret vient de montrer qu'il est possible de distinguer plusieurs types de dyspraxie et d'en connaître les signes cliniques spécifiques pour un meilleur dépistage. » L'école face à l'épidémie de «dys»

L'origine d'une maladie rare identifiée grâce à des golden retrievers Des chercheurs ont réussi à mieux cerner une maladie de peau rare affectant certains enfants à la naissance. Pour remonter la piste de cette ichtyose congénitale récessive, ils ont été aidés de golden retrievers, qui présentent la même forme de maladie. En étudiant les chromosomes de golden retrievers, des chercheurs ont réussi à identifier l'origine d'une maladie de peau congénitale rare touchant des bébés à la naissance. Les golden retrievers ont été créés par l'homme à partir d'ancêtres communs, comme toutes les races de chiens. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Or, ces chiens présentent la même forme d’ichtyose congénitale que les humains. Il existe chez les hommes comme chez les animaux de nombreuses formes d’ichtyoses, des maladies qui peuvent engendrer un épaississement et un durcissement de la peau ou la formation d'écailles, et parfois de sévères lésions. Les chiens, de bons modèles génétiques

L'apnée du sommeil livre de nouveaux secrets Multiples pauses respiratoires qui fragmentent le sommeil, sensation de fatigue dès le réveil, vigilance et concentration amoindries dans la journée… le syndrome d'apnée du sommeil, souvent associé à l'obésité, à l'hypertension artérielle, au syndrome métabolique * ou au diabète, peut retentir fortement sur la qualité de vie et la santé. Ces pauses respiratoires répétées sont dues 9 fois sur 10 à un affaissement des voies aériennes supérieures durant le sommeil qui s'oppose au passage de l'air. Traitement de référence, la pression positive continue, ou PPC, consiste à respirer la nuit de l'air sous pression pour maintenir ouvert le passage du pharynx, entre le nez et la trachée, grâce à un masque relié à un petit compresseur. L'amélioration du sommeil, donc de la vigilance diurne, grâce à la PPC est flagrante. Mais aucune étude n'avait pu démontrer jusqu'ici qu'elle agit aussi sur les autres anomalies associées. Sous-diagnostiqué » Les mécanismes subtils de l'apnée du sommeil

Fertilité : la consommation de sushis, bénéfique pour les spermatozoïdes ? Pour améliorer la qualité des spermatozoïdes, rien de mieux qu'une assiette de poisson. Comme l'expliquent des chercheurs de l'université de l'Illinois, la tête du spermatozoïde est recouverte de l'acrosome, une membrane riche en enzymes importante lors de la fécondation. Mais pour que le spermatozoïde développe cette membrane et que le reste de son corps se forme avec une tête pointue et un long flagelle, celui-ci a besoin d'acide gras oméga-3 appelés docosahexaénoïque (DHA), présent notamment dans le poisson, a découvert l'étude. "Sans DHA, la structure vitale ne se crée pas et les cellules du spermatozoïde ne fonctionne pas", a affirmé Timothy Abbott, l'un des co-auteurs de l'étude. Le chercheur a commencé à s'intéresser à l'importance de l'acide DHA dans la fertilité masculine après avoir découvert que les souris qui manquaient de cet acide gras étaient stériles. En revanche, lorsque l'acide DHA a été ajouté au régime alimentaire des souris, celles-ci ont retrouvé leur fertilité.

Le sucre, aussi dangereux que l'alcool et le tabac Haro sur le chocolat, les bonbons, les gâteaux et autres douceurs. Selon une étude publiée dans la revue scientifique Nature, manger trop de sucre est aussi toxique pour la santé que l'abus d'alcool ou de tabac. Selon les trois chercheurs, Robert Lustig, Laura Schmidt et Claire Brindis, une consommation excessive favorise l'apparition des maladies non transmissibles, comme l'hypertension, le diabète ou les cancers, à l'instar d'une consommation excessive d'alcool ou de tabac. Pour en réduire la consommation, ils proposent de taxer les boissons et aliments comportant des sucres ajoutés, en particulier du fructose. Parmi leurs autres suggestions : contrôler le nombre de fast-foods dans les quartiers pauvres et inciter à l'installation de magasins de primeurs et de marchés de produits frais.

ENQUETE. Syndrome du nez vide : cette maladie mal vue André Gourbillon, 57 ans, se présente comme un gars "équilibré". Ancien de la marine marchande puis technicien dans le nucléaire. A l’approche de la pré-retraite en 2007, il se soucie d’une cloison nasale déviée, et de ce petit problème de narine toujours bouchée qui le gêne. Un chirurgien ORL de Montélimar a la solution : la turbinectomie. Derrière ce mot qui semble sorti d’un cabinet de curiosité du XIXe siècle, un geste chirurgical très en vogue : le retrait (70% dans une narine, total dans l’autre) des "cornets", deux petits organes situés dans le nez qui sécrètent de l’humidité, dont la présence régule le passage de l’air, mais qui peuvent aussi provoquer, en gonflant, une sensation de nez bouché. André Gourbillon devait sortir de la clinique soulagé. J’ai une sensation d’essoufflement, de suffocation permanente, de brûlure dans le nez. 11.580 turbinectomies en 2010 L’obsession du nez vide De quoi se plaignent les victimes ? 2 à 5% de complications On voudrait le croire.

Un plein de tonus pour l'hiver » Phytothérapie: les plantes en soins de support » Compléments alimentaires: les valeurs sûres C'était en juillet dernier. Près de la moitié des Français en consomment: 49 % des hommes et 51 % des femmes. Gare à l'automédication amateure excessive Ces capsules répondent à un besoin. » Vitamines, oligo-aliments, minéraux: tout savoir sur les nutriments D'où le recours à ces ersatz, parfois même conseillés et prescrits par les médecins, notamment pour pallier les manques en vitamine D du nourrisson, de l'adolescent ou du senior en période hivernale, pour prévenir avec la vitamine B9 les malformations du foetus ou avec la vitamine E le risque d'infarctus chez les personnes cardiaques... Mais en parallèle de ces usages médicalement conseillés, il existe une «automédication» d'amateurs parfois excessive, souvent non ciblée. Le kava, le millepertuis, l'onagre, néfastes aux traitements anticancéreux Les exemples sont nombreux. Un dispositif de surveillance » L'excès de vitamines peut être dangereux

L’AVC, c’est quoi ? Hier, dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’Institut de Veille Sanitaire a publié les résultats d’une étude qui montre une hausse de 10.9% du nombre de personnes hospitalisées entre 2002 et 2008. L’occasion de sensibiliser de nouveau le grand public à cette grande cause de santé publique et aux symptômes qui caractérisent l’AVC. L’AVC qu’est-ce que c’est ? L’accident vasculaire cérébral est un trouble vasculaire cérébral touchant les vaisseaux sanguins qui amènent le sang au cerveau. Un accident vasculaire cérébral survient lorsque le flux sanguin rencontre un obstacle (caillot sanguin ou vaisseau sanguin rompu) qui bloque son passage vers les différentes parties du cerveau, ce qui prive ces dernières de leur apport vital en oxygène, causant leur dysfonctionnement puis leur mort en quelques minutes. Les effets dévastateurs d’un accident vasculaire cérébral sont souvent permanents car les cellules cérébrales mortes ne sont pas remplacées. Quels symptômes ?

Santé : Prendre du LSD soignerait de l'alcoolisme Ce n'est pas une plaisanterie de mauvais goût. Le LSD guérirait de l'alcoolisme ! L'information peut surprendre mais c'est une réalité tout à fait sérieuse. C'est en tout cas ce qu'affirme une étude de deux chercheurs de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU) récemment publiée dans le Journal of Psychopharmacology. Ainsi, pris à petite dose, l'acide lysergique diéthylamide pourrait venir en aide aux personnes atteintes de dépendance à l'alcool. Les scientifiques norvégiens ont en fait repris l'analyse de six études menées il y a plus de quarante ans au moment où le LSD était monnaie courant, notamment dans les communautés hippies. Le LSD est un puissant psychotrope hallucinogène mis au point en 1938 par les chimistes suisses Arthur Stoll et Albert Hofmann puis commercialisé par Sandoz (aujourd’hui Novartis). 59% de résultats positifs Mais, le travail des deux scientifiques norvégiens fournit de nouvelles lumières sur cette molécule.

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