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SLOVAR les Nouvelles - Expressions libres

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Accueil du site de Claude Reichman A la Une A peine les lampions des législatives se sont-ils éteints qu’apparaissent les premiers couacs de la nouvelle mandature. Au moment où l’échec du Sommet de la Terre est acté à Rio, à Paris les symptômes inquiétants se multiplient. Tandis que François Hollande figurait parmi les rares chefs d’Etat présents au sommet, à Paris, la première crise gouvernementale portait sur l’environnement. Nicole Bricq, éphémère ministre de l’Ecologie était mutée d’office au profit de sa collègue Delphine Batho, plus connue pour sa bonne connaissance des questions de sécurité que pour ses compétences en matière d’écologie. Au delà du changement de titulaire de poste, ce débarquement d’une ministre supposée détenir un ministère clef est lourd de signification. Les bas-fonds de Sarkofrance

Les murmures d'Eric Dupin "Il faut adapter la ville à la voiture»: chacun a en mémoire la célèbre formule attribuée au président Georges Pompidou, même si la citation exacte est sensiblement moins provocante. Nous n’en sommes heureusement plus là. Mais nul doute que la France demeure très en retard par rapport à nombre de pays européens pour sa capacité à réduire la place de l’automobile dans les métropoles. Le cas de Paris est tristement éclairant. La municipalité de Bertrand Delanoë a certes entrepris de réduire l’emprise de la voiture dans la capitale, parfois maladroitement, en créant des axes à voie unique générateurs de bouchons permanents. Timidité des candidats La campagne municipale dans la capitale confirme cette gêne à s’attaquer de front à la place de l’automobile dans la «Ville Lumière». Le chef de file des écologistes, Christophe Najdovski, propose certes opportunément de remplacer la voie Georges Pompidou par un «Central Park» et une ligne de tramway le long de la Seine. Le tabou du péage urbain

embruns | journal de bord de laurent gloaguen Criticus Les cuisines de l’assemblée La défaite des municipales pour la gauche est très lourde. Une majorité des socialistes ne s’y attendait pas (il suffit de relire les articles assez confiants de janvier-février). Partout où une équipe municipale de gauche était divisée, fragile ou à bout de souffle, la défaite fut lourde. Les électeurs qui trouvaient que la gauche n’en a pas fait assez sont restés chez eux, mais ceux qui pensent qu’elle va trop loin étaient, eux, bien présents. Ce score nous rappelle que la victoire d’Hollande en 2012 n’a été acquise que de justesse (51,64%… avec près de 6% de bulletins blancs ou nuls). Il y aura forcément des conséquences de cette défaite au Parlement. Cela risque aussi de tanguer à l’Assemblée. Plus généralement, la droite risque de poursuivre son opposition frontale (vu les municipales, elle aurait tort de faire des cadeaux à la gauche). Les divergences risquent de s’exprimer chez une part importante des député-e-s de la majorité mécontent-e-s.

L'Hérétique (Démocratie et hérésie économique)

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