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Les liens faibles, moteurs de notre diversité informationnelle

Les chercheurs de Facebook, menés par Eytan Bakshy, ont publié une nouvelle étude s’intéressant à comment les gens recevaient et réagissaient à l’information dans le cadre du réseau social. Une étude qui nous invite à « Repenser la diversité de l’information dans les réseaux (voir le papier de recherche, intitulé, lui, plus modestement, « Le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de l’information »). Pourquoi « repenser la diversité de l’information dans les réseaux sociaux » ? Parce qu’habituellement, les chercheurs s’accordent à penser que ceux-ci favorisent l’homophilie, c’est-à-dire des liens avec des gens qui nous ressemblent favorisant le « rétrécissement » de la taille du web que nous fréquentons. Les liens faibles sont les gens les plus influents de nos réseaux sociaux L’expérience de Bakshy était relativement assez simple. Image : Illustration des liens forts et des liens faibles issue de l’étude d’Eytan Bakshy. C’est exactement ce qu’a trouvé Bakshy. Hubert Guillaud

Understanding information literacy: a primer This publication is an easy-to-read, non-technical overview explaining what "information literacy" means, designed for busy public policy-makers, business executives, civil society administrators and practicing professionals. In essence, explaining in an easy-to-understand, non-technical fashion to senior and middle level public and private sector executives – in government ministries, private enterprises, academic institutions, and not-for-profit organizations – how to find, retrieve, organize, evaluate and effectively use information is what this publication is all about. This publication is not a scholarly or academic treatise. Readers, who have limited time and want to jump directly to specific recommendations in various areas such as education, health, business or governance, should turn to Part II and go directly to their special interest area, and/or go to one of the annexes for detailed information.

Introduire les réseaux sociaux en classe : oui ! La direction des systèmes d'information et service école-médias du Département de l'insruction publique, de la culture et des sports de la République et du Canton de Genève publie un guide intitulé "Comprendre les réseaux sociaux numériques - Un enjeu pour l'enseignement". Ce guide de 17 pages, téléchargeable librement au format .pdf, fournit des points de repère sur les réseaux sociaux en ligne et encourage les enseignants à les utiliser comme support pédagogique en classe. Amitiés, communautés et activisme dans les réseaux sociaux Le guide s'ouvre sur une présentation de ce que sont les réseaux sociaux (terme apparu bien avant les réseaux sociaux numériques), des enjeux d'appartenance et d'identité qu'ils révèlent. Le guide insiste sur la réalité des relations engagées sur les réseaux numériques par les jeunes : "Si elles ne sont pas en «face à face», les relations nouées sur les réseaux numériques sont tout à fait réelles. La relation entre les réseaux sociaux et l'école

Refaire société : Quels nouveaux lieux de convivialité Où s’élabore la convivialité ? Comment se construisent les réseaux sociaux ? Sont-ils réellement des espaces de sociabilité ou n’en sont-ils qu’une illusion, voire une déformation ? Le Forum de la République des idées est largement revenu sur un diagnostic de repli, celui d’un rétrécissement du commun, explique Pauline Peretz de la Vie des Idées. « Pourtant, la disparition des lieux traditionnels de sociabilité s’accompagne aussi de la création de nouveaux lieux de sociabilité que sont les Indignés, les Amap, les monnaies complémentaires, les réseaux sociaux… Autant de lieux qui sont la marque d’un nouveau lien, d’un nouveau ciment entre leurs membres, reliés par un projet commun et pas seulement par l’action politique ». La convivialité et l’entraide : solutions contre la maltraitance des sociétés contemporaines Image : « Un autre monde est possible », le slogan altermondialiste, photographié par Nicolas Haeringer. « Nos systèmes sont malades. Image : Burning Man 2010 par Jonan Design.

ANALYSE • Facebook est-il un média ? L'entreprise Facebook entre en bourse le 18 mai. L'occasion pour un chroniqueur du Guardian de mettre en avant un paradoxe : aujourd'hui, les médias traditionnels rêvent de la puissance financière des réseaux sociaux, quand ces derniers jalousent le contenu des médias classiques. Qu'est-ce qu'un média social, enfin, je veux dire, par rapport à nos bons vieux médias ? C'est une question que tout le monde ignore, mais qui va devenir de plus en plus pressante, et de plus en plus floue, avec l'entrée au Nasdaq de Facebook. Il se trouve que ces deux médias n'ont presque rien en commun, si ce n'est qu'ils consomment tous deux le temps de leurs utilisateurs et qu'ils dépendent de la publicité pour vivre. Les médias classiques s'efforcent tous de trouver un moyen d'affirmer qu'ils disposent d'une "composante sociale", ce qui ne veut pas dire grand-chose, à part qu'ils ont une page Facebook et un salarié dont le titre à un rapport avec les réseaux sociaux. Facebook, l'attrape-pub

Information behaviour that keeps found things found Harry Bruce, William Jones The Information School, University of Washington, Seattle, Washington 98195. and Susan Dumais Microsoft Research, Microsoft Corporation Redmond, Washington 98052, USA Abstract This paper reports on a study that the researchers call: 'Keeping found things found on the Web' or 'KFTF'. The research focuses on the classic problem of ensuring that once a useful information source or channel has been located, it can be found again when it is needed. Introduction In this complex information world of the information age the fundamental importance of, and the role of information in our daily lives is widely acknowledged. Keeping (leaving) and re-finding information The ideal of building a personal information collection is that once we find useful information, it will be organized so that it is readily at hand when a later need for it arises. The personal information collection, therefore, includes information sources and channels that an individual has kept. Participants

CEMEA - Enfants Ecrans Jeunes et Médias L’éducation aux cultures de l’information, le nouveau Edossier de l’audiovisuel (INA) Il rassemble douze contributions, et prolonge celui sur l’éducation aux médias proposé par l’Ina en janvier 2011. Il répond à une attente des communautés de recherche et de pratique sur le terrain voisin de l’éducation à la culture informationnelle. À l’heure où les textes européens l’inscrivent dans le socle de base des compétences, elle semble paradoxalement stagner. La prise en compte de la culture de l’information, conçue comme un enjeu culturel, démocratique et économique majeur de l’ère numérique, revêt des sens très différents selon les disciplines mises en dialogue ici, l’informatique, la documentation, l’information-communication, avec l’appui des sciences de l’éducation. Le besoin de clarification épistémologique se fait sentir d’autant plus que les pratiques des jeunes sur les réseaux créent des confusions problématiques (liberté d’expression, propriété intellectuelle, vie privée). Au sommaire

e-Réputation et réseaux sociaux en entreprise, c'est pour 2012 ! Il est temps pour tous les chefs d’entreprises d’adopter une nouvelle forme de communication qui passe par l’ensemble des collaborateurs. L’image du patron et de ses associés sur Google et les réseaux va influer directement la performance des entreprises, notamment des PME et des indépendants. Quant aux grandes entreprises, 2012 signera la mort des intranets et des annuaires « 1.0 » et les projets de « réseau social d’entreprise » vont se multiplier…Les entreprises sont-elles préparées ? L'année 2011 marque un tournant pour un web plus «social » centré sur les individus… jusque dans les entreprises Il y a un an [1], nous mettions en garde contre le risque de perte de contrôle de son identité numérique face à la montée en puissance des réseaux sociaux et de Google dans ce domaine - le moins que l’on puisse dire c’est que nous avons été servis, et le phénomène atteint maintenant les entreprises. Il faut repenser la stratégie de communication de son entreprise...et de sa propre carrière

Réseaux sociaux (1/3) : diviser le monde pour le comprendre Par Hubert Guillaud le 03/01/12 | 9 commentaires | 4,874 lectures | Impression Les 12 et 13 décembre 2011 se tenait à Lyon un colloque universitaire sur les réseaux sociaux organisé par l’Institut rhône-alpin des systèmes complexes. Comme le soulignait Pablo Jensen en introduction, le sujet est plus qu’à la mode. Structurer pour organiser Vincent Blondel de l’université catholique de Louvain, responsable du laboratoire Large Graphs and Networks est un des spécialistes de l’analyse des très grands réseaux. Vincent Blondel a mis au point l’une des nombreuses méthodes d’identification de communautés qui existent (voir l’analyse de Santo Fortunato sur la détection de communauté dans les graphes (.pdf) qui recense et évalue les méthodes existantes), la méthode de Louvain, qui a été implantée depuis dans de nombreux logiciels comme Gephi, NetworkX, et est utilisée par de nombreuses sociétés comme Linked-in. Image : Les bassins téléphoniques en France métropolitaine. Mesurer la cohésion

Pourquoi Facebook et Google devraient avoir complètement disparu d’ici 5 ans La lecture de la semaine est un post de blog hébergé sur le site de Forbes, blog tenu par un certain Eric Jackson (@ericjackson), fondateur de la société de capital-risque IronFire. Le post est intitulé “Voici pourquoi Facebook et Google devraient avoir complètement disparu d’ici 5 ans”. Ce qui est intéressant, c’est que ce post a été écrit fin avril, bien avant donc les déboires qui accompagnent l’introduction de Facebook au Nasdaq en début de semaine. Image : Dead end photographié par ashley adcox. Eric Jackson commence par expliquer que deux théories s’affrontent pour expliquer les cycles de vie des grandes entreprises. Voici l’analyse d’Eric Jackson, dont je rappelle qu’elle précède les événements des derniers jours. Et Jackson de citer un analyste qui explique que Facebook devra sans doute diviser ses services en différentes applications ou site HTML 5 : un pour la messagerie, une pour le fil d’actualité, une autre pour les photos, etc. Voilà pour ce post lu sur Forbes.

Les hypomnemata Le terme grec d’hypomnemata peut se traduire tout simplement par supports de mémoire. Michel Foucault, dans un article de 1983 intitulé L’écriture de soi, écrit : “Les hypomnemata, au sens technique, pouvait être des livres de compte, des registres publics, des carnets individuels servant d’aire-mémoire” (Foucault, Dits et écrits, t2, p. 1237). Ce texte de Foucault a été remis au goût du jour par Bernard Stiegler. Les hypomnemata sont, en tant qu’actes d’écriture de soi, une modalité de constitution de soi. Sans ces hypomnemata, le risque est grand de sombrer dans l’agitation de l’esprit (stultitia), c’est à dire dans une instabilité de l’attention, le changement des opinions et des volontés. Cette attitude se caractérise par le fait que l’esprit est tourné vers l’avenir, le rend curieux de nouveautés mais l’empêche de se constituer en propre. On pourrait penser que les blogs sont des supports de mémoire au sens des hypomnemata.

L’objectif du développement de la culture informationnelle : faire évoluer les comportements La notion de culture informationnelle implique que les compétences informationnelles nécessaires pour accéder à l’information et l’exploiter prennent leur ancrage dans les valeurs des individus. Dans ce contexte, nos interventions consisteraient à changer la façon de chercher l’information, de manière à ce qu’elle soit utilisée, ou mobilisée, concrètement dans la pratique professionnelle (santé, génie, etc.) de nos usagers, mais aussi dans leurs activités professionnelles et sociales. Cette position par rapport au développement des compétences informationnelles implique un changement dans nos façons d’intervenir lors de formations documentaires. En ce sens, nos formations ne devraient plus viser le développement d’habiletés mais plutôt un changement de comportement chez nos usagers. Pour illustrer mon propos, dans mon travail avec les médecins, l’information scientifique et médicale mène souvent à des renseignements qui permettent de déterminer les traitements les plus efficaces.

Réseaux sociaux, que le monde est petit ! 01net. le 29/08/11 à 09h00 Parmi les théories liées aux réseaux sociaux, celle des six degrés de séparation prend d’autant plus d’importance que le grand public utilise massivement les outils du type Facebook ou Twitter. En 1929, l’écrivain hongrois Frigyes Karinthy (1887-1938) publie une nouvelle intitulée Chain-links. Cette nouvelle eut un fort retentissement, et la théorie proposée par Karinthy fut prise très au sérieux par de nombreux scientifiques (mathématiciens, sociologues, etc.) à travers le monde. L’expérience du petit monde En 1963, Stanley Milgram, psychologue américain, propose une démonstration grandeur nature de cette théorie. A l’issue de l’expérience, il va de soi que de nombreux documents se sont perdus en route. © L. Principe des Six degrés de séparation Les réseaux sociaux numériques Le succès actuel des réseaux sociaux confère une importance non négligeable à ces théories. Ziryeb Marouf

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