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À la source de la règle «le masculin l'emporte sur le féminin» | Slate.fr Temps de lecture: 11 min Depuis quelques jours, Slate.fr s’est engagé en faveur d’une forme plus inclusive d’usage de la langue française, en choisissant de privilégier l’accord de proximité. Étrangement, la question suscite la colère de personnes ne s’intéressant d’ordinaire guère à la grammaire mais désormais fermement opposées à ce que l’on admît de légères modifications dans son usage. Sous un article publié en ligne par un quotidien français, on ne décolère pas: «Aucun débat à avoir là dessus, une règle de grammaire ne se change pas, même pour complaire les désirs de féministes frustrées». Un commentaire mentionnant l’accord dit «de proximité» longtemps usité en français est réfuté par l’argument: «Arrête de raconter des conneries, la grammaire ne doit pas changer». Plus bas, on songe aux dégâts à venir: «Comment débiliser encore davantage le peuple, en appauvrissant la langue». Décadence Source: gallica.bnf.fr De la bizarrerie grammaticale Le français de Dupleix Source : gallica.bnf.fr

Dictionnaire WebMarketing des verbes qui manquent et Bonne Année 2.0 1.0 ! Toute l’équipe de 1ère Position, la Sponzy Team, vous souhaite une excellente année 2010 ! Pour bien commencer cette année placée sous le signe du WebMarketing et du Référencement, nous vous avons préparé le dictionnaire des verbes qui manquent au WebMarketing, d’après une idée originale du Dictionnaire Des Verbes Qui Manquent (DDVQM) Un verbe manque au dictionnaire WebMarketing ? Indiquez-le avec sa définition en commentaire. Partager et noter cet article ! inShare1

Eliane Viennot: «La langue française n'est pas misogyne» INTERVIEW - La féminisation des noms de métiers et l'écriture inclusive ont révélé des tensions au sein de la langue française. La linguiste Eliane Viennot explique que le masculin ne l'a pas toujours emporté sur le féminin. Elle cite Racine, Montaigne et Mme de Sévigné. L'écriture inclusive que beaucoup, comme l'Académie française, décrivent comme un «péril mortel pour la langue», a ses défenseurs. La professeure de littérature de la Renaissance et historienne, Eliane Viennot, en fait partie. Selon elle, la langue française traduit une inégalité existante alors même «qu'elle est équipée pour dire l'égalité». LE FIGARO. - Selon vous, la langue est un reflet de l'inégalité entre les sexes. Eliane VIENNOT. - Depuis le XVIIe siècle, les grammairiens ont masculinisé délibérément la langue. Il faudrait que l'on retrouve la liberté d'accord, comme le faisaient Montaigne ou Mme de Sévigné. «Ce sont les grammairiens masculinistes qui ont fait disparaître le mot autrice»

Le français, une langue profondément misogyne - Sciences Davy Borde, militant et auteur de " Tirons la langue. Plaidoyer contre le sexisme dans la langue française ", dénonce le sexisme dans la langue de Molière. Voici la preuve par trois que le français est une langue misogyne. La langue française, aussi belle soit-elle, regorge de clichés sexistes, c'est un fait. Aujourd'hui, c'est au tour de Davy Borde de critiquer l'orthographe et la grammaire dans "Tirons la langue. Le masculin l'emporte Cette règle de base de la grammaire est probablement l'exemple le plus frappant de sexisme dans la langue française. Comme si cela n'était pas suffisant, un autre grammairien de l'Académie française, Nicolas Beauzée, enfonce le clou un siècle plus tard en justifiant cette règle par : "Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle". Les tentatives pour les femmes d'aller à l'encontre de ce principe sexiste ont toutes été vaines. "Madame LE Président" "Femme" et préjugés sexistes Par Axelle Verstraeten

Le français est une langue misogyne C’est la légitime affirmation que l’on peut faire si l’on analyse attentivement les définitions masculines et féminines d’un même mot. En effet, la mise au féminin de certains noms propres prend des aspects singuliers. Prenons le mot « courtisan » par exemple. Au masculin, le « petit Robert » le définit ainsi : « Celui qui fréquente la cour d’un souverain ». Le spectacle que nous en offre l’Elysée le prouve chaque jour un peu plus. Au féminin, c’est beaucoup moins glorieux ! « Femme de mauvaise vie, d’un rang social assez élevé ». N’en déplaise à certains, la courtisane peut même se retrouver à genoux pour offrir quelques « douceurs buccales » à son "roi". Pareil pour le serviteur, il est au service de son maître, mais il est toujours plus valorisé que la servante. Ceux qui ont vu l’excellent film « the servant » de Joseph Losey savent même qu’il arrive que le serviteur prenne l’ascendant sur le maître. Le « petit Robert » définit ainsi le mot « gueux » : Et que dire du professionnel ?

La langue française est-elle sexiste ? On dit rarement d’un homme qu’il est « hystérique ». Normal, ce bel adjectif a la même racine que le mot « utérus ». C’est un truc de nana de s’énerver et de parler trop fort ! Le débat de midi met son nez dans le dictionnaire aujourd'hui. Aurore Vincenti, linguiste, une de nos invitées s'attache à décortiquer les expressions sexistes de la langue française dans une pastille diffusée sur Arte, Mauvaise langue. Le Haut Conseil à l'égalité entre femmes et hommes a publié il y a 2 ans , un guide pour une communication publique sans stéréotype de sexe, qui préconisait dix recommandations pour une communication égalitaire, que ce soit dans les écrits, les images ou les événements publics, et notamment ce qu'on appelle "l'écriture inclusive". La lutte pour l'égalité passe-t-elle par la grammaire ? Suffirait-il, par exemple, qu'il existe un féminin aux mots "pompier" ou "plombier" pour que les femmes se sentent concernées par ces métiers ? On en débat avec :

«Auteure» ou «autrice» ? «On ne trouve plus ces termes choquants comme dans les années 80» [Mise à jour : ce jeudi, l'Académie française a adopté à «une large majorité» le rapport sur la féminisation des noms de métiers, soulignant qu’il n’existait «aucun obstacle de principe» à cette évolution.] L’Académie française bougerait-elle enfin ? Connue pour avoir frappé d’anathème toute tentative de féminisation des métiers (et pour avoir condamné l’expression «Madame la ministre»), l’institution fondée en 1634 entrouvre la porte d’une reconnaissance des usages plus paritaires du français. Comment s’est constituée cette commission ? Ces derniers mois, la question de la féminisation de la langue est revenue à l’Académie française et durant les séances, il y a eu des débats. Comment avez-vous travaillé ? Nous avons eu recours à différentes études, des rapports d’organismes spécialisés qui opèrent des statistiques linguistiques. Pourquoi l’Académie a-t-elle mis tant de temps avant de s’ouvrir à cette question ? Alors, avez-vous tranché : vaut-il mieux dire «auteure» ou «autrice» ?

Ces mots intraduisibles qu'il faudrait inventer en français #Balancetonmot: ces termes machistes qu'abrite la langue française «Courtisane», «harpie», «Marie-couche-toi-là»... Le dictionnaire regorge de termes péjoratifs pour qualifier la femme. Les auteurs Jean-Loup Chiflet et Marie Deveaux les recensent dans un livre mordant. Indignez-vous et suivez la traque des «mots ouvertement ou sournoisement machistes»! C'est ce que vous proposent Jean-Loup Chiflet et Marie Deveaux dans leur dernier livre #Balancetonmot (Plon). Seulement, selon les auteurs, le combat n'est pas là. » LIRE AUSSI - Bernard Cerquiglini: «L'histoire de la langue française montre une inégalité homme femme» L'ouvrage est éclairant en ceci qu'il permet de redonner un vrai sens aux mots. Les hommes sont des apollons, des hercules ou encore, des cupidons. Les hommes peuvent être des courtisans, des maîtres ou encore, des galants. Les auteurs recensent également des expressions peu élégantes pour parler des femmes. #Balancetonmot de Jean-Loup Chiflet et Marie Deveaux, Plon, parution le 14 mars, 12 euros.

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