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La protection du patrimoine monumental français : un état des lieux

1783-1830 : aux origines de la conscience patrimoniale La notion de monument historique se dessine pendant la Révolution. Les élus du peuple appellent tour à tour à faire table rase de l’Ancien Régime et à conserver des traces matérielles de celui-ci, considérées comme partie intégrante de l’identité nationale. Avec la nationalisation des biens du clergé, des nobles émigrés et de la Couronne, l’État se dote d’une nouvelle mission : sélectionner, parmi ces biens, ceux qui méritent d’être conservés. En 1790, l’Assemblée constituante crée la Commission des monuments, chargée d’élaborer les premières instructions relatives à l’inventaire et à la conservation des œuvres d’art. Les biens nationaux connaissent des fortunes diverses : certains sont livrés à la vindicte populaire ; la plupart, vendus à des particuliers, disparaissent. 1830-1930 : la naissance d’une politique du patrimoine Depuis 1930 : extension et évolution des protections

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Le mécénat et les usages sociaux du patrimoine : l’exemple de Versailles et du champagne - Panorama Grand Est En 1991 était votée la loi Evin qui, entre autres, limitait le droit de faire de la publicité pour de l’alcool. Elle a ainsi contraint les producteurs de boissons alcoolisées à chercher d’autres manières de communiquer sur leurs produits. Également touchées, les maisons les plus prestigieuses de Champagne se sont réorientées vers le mécénat d’entreprise qui leur assurait une visibilité en adéquation avec leur image.C’est dans ce contexte et cette perspective qu’en 1992, date à laquelle est diffusé le reportage, Moët et Chandon s’est lancé dans la restauration de plusieurs salles du château de Versailles, les trois immenses salles d’Afrique (de Constantine, de la Smala et du Maroc), de Crimée et d’Italie situées dans l’aile du Nord. Louis-Philippe, roi des Français depuis 1830, avait décidé d’un nouvel emploi pour le château.

Un art qui transforme le quotidien À Rio, les initiatives culturelles se multiplient sur le terrain social. À travers l’art, qu’il soit populaire ou d’avant-garde, les acteurs de cette scène artistique carioca participent aux changements qui s’opèrent dans la société brésilienne. Evando est un personnage au destin hors du commun. Maçon venu du Nordeste, il tombe par hasard sur une caisse de vieux livres abandonnés dans la rue. De cette découverte va naître une passion dévorante pour les livres.

Les grandes dates Loi du 31 décembre 1913 relative aux monuments historiques publiée au Journal Officiel le 3 janvier 1914. Tirant les conséquences des défauts de la loi de 1887 et des effets de la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État, un nouveau projet, en gestation dès 1907 au sous-secrétariat d’État aux Beaux-Arts, est présenté à la Chambre des députés le 11novembre 1910 par Aristide Briand, président du Conseil, ministre de l'Intérieur et des Cultes (1862-1932) et Maurice Faure, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts (1850-1919). Cette loi, adoptée par la Chambre des députés le 20 novembre 1913 et par le Sénat le 29 décembre 1913, remplace celle de 1887 et les lois récentes de 1909 et 1912 et intègre certaines propositions de lois antérieures. Les principales innovations sont les suivantes :

Gastrodiplomatie : la guerre des cuisines à l’Unesco Tribune. La gastrodiplomatie est la propagande de la bonne chère à l’international. Utilisée depuis une vingtaine d’années par certains pays pour se construire une identité de marque à l’extérieur, elle a acquis un statut particulier au sein de la diplomatie culturelle à l’occasion de la création par l’Unesco, en 2003, de la catégorie «patrimoine culturel immatériel», une initiative ayant pour but de sauvegarder les connaissances et les savoir-faire remarquables de ses Etats membres. Pourquoi Facebook censure-t-il les œuvres d’art ? Quel est le point commun entre les peintres Gustave Courbet et Amedeo Modigliani, entre les photographes Laure Albin Guillot et Francis Giacobetti ? À première vue, pas grand chose si ce n’est le talent… Tous ont vu certaines de leurs œuvres supprimées, « censurées » diront certains, de Facebook. En cause : la nudité des modèles, jugée « inappropriée » par le réseau social. Dernier cas en date, celui de la Vénus de Willendorf, révélé la semaine dernière par The Art Newspaper et qui n’a pas manqué de soulever l’indignation des internautes, comme des professionnels du monde de la culture. Fin 2017, la publication d’une utilisatrice italienne, Laura Ghianda, est partagée plus de 7000 fois : celle qui se décrit comme une « artiviste », y dénonce la suppression d’un de ses posts, illustré par la célèbre statuette de 30 000 ans, conservée au musée d’histoire naturelle (NHM) de Vienne. Car ce n’est pas la première fois que Facebook est accusé de censurer les œuvres d’art.

Repères chronologiques Par le Service de l'Inventaire et du Patrimoine Publié le 1er octobre 2010 De la Révolution française à nos jours, l'histoire patrimoniale s'est articulée autour de plusieurs dates clés, qui sont ici rappelées. La Révolution 1789 (2 nov.) : nationalisation des biens du clergé Grandes opérations d'architecture et d'urbanisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Grandes opérations d'architecture et d'urbanisme, aussi appelées de manière plus ou moins informelle Grands travaux de François Mitterrand, Grands travaux ou encore Grands projets culturels, sont un programme architectural promouvant les monuments modernes de Paris, la ville des monuments, symbolisant le rôle de la France dans l'art, la politique et l'économie durant la fin du XXe siècle[1],[2]. Le programme est initié par François Mitterrand, 21e président de la République française. Les travaux civiques ont été estimés à 15,7 milliards de francs[3]. Historique[modifier | modifier le code] Considérés comme des éléments visibles et durables des mandats de François Mitterrand, les Grands travaux, sont officiellement connus sous le nom de Grandes opérations d'architecture et d'urbanisme[4].

«Earth crisis» de Shepard Fairey, un graphisme pop et militant En 2016 est sorti le livre-événement «Earth Crisis» de l’artiste américain Shepard Fairey, alias Obey, sur la protection de l’environnement et les dangers liés au changement climatique. Si vous cherchez encore une idée de cadeau utile et beau pour Noël, voici un ouvrage, alliant qualité graphique et combat militant, qui saura vous contenter. Shepard Fairey est devenu mondialement connu du grand public, suite à la réalisation en 2008 de «Hope», un portait de Barack Obama aux couleurs de l’Amérique, alors en course à l'élection présidentielle. En novembre 2015, Shepard Fairey a participé à la Conférence de Paris sur le climat (COP21) en installant «Earth Crisis», un globe terrestre monumental sous la Tour Eiffel. «Plus de 95% des scientifiques sont convaincus que le changement climatique est une réalité et qu’il constitue une menace alarmante pour la planète; pourtant nous faisons beaucoup moins pour lutter contre le réchauffement climatique que contre le terrorisme.

Patrimoine - La protection du patrimoine est récente Désireux de familiariser le grand public avec les monuments historiques publics ou privés, Jack Lang, ministre de la Culture, lança, en 1984, la « Journée Portes ouvertes dans les monuments historiques ». Rebaptisée « Journées du Patrimoine » en 1992, elles attirent désormais des millions de Français et d'Européens le 3e dimanche de septembre. Le patrimoine, une notion récente Ce succès populaire traduit une évolution récente de nos mentalités.

Une tribune pour la restitution des marbres du Parthénon accuse le British Museum La frise du Parthénon, 160 m de marbre sculpté au Ve siècle avant notre ère parait la partie intérieure du monument jusqu’au début du XIXe siècle quand Thomas Bruce, plus connu sous son titre de Lord Elgin, l’a méthodiquement démontée et transportée à Londres où elle se trouve toujours. C’est une des pièces maîtresses, elles y sont pourtant nombreuses, du British Museum. Renommée alors Marbres d’Elgin, ce chef d’oeuvre fait l’objet d’une demande de restitution par les autorités grecques depuis deux siècles, sans succès. C’est donc une controverse qui dure entre la Grèce et le Royaume Uni. Mélina Mercouri, alors Ministre de la Culture, avait fait une campagne poignante au milieu des années 1980 pour en obtenir la restitution.

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