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L'éthique est une compétence professionnelle

L'éthique est une compétence professionnelle
Alors que la morale définit des principes ou des lois générales, l'éthique est une disposition individuelle à agir selon les vertus, afin de rechercher la bonne décision dans une situation donnée. La morale n'intègre pas les contraintes de la situation. L'éthique au contraire n'a de sens que dans une situation. La morale ignore la nuance, elle est binaire. L'éthique admet la discussion, l'argumentation, les paradoxes. L'approche de l'éthique professionnelle doit reposer à la fois sur la dimension morale (il ne peut s'agir d'ignorer les principes) et sur la dimension éthique (quelle décision est la meilleure dans le cas présent ?). Quels sont les facteurs de développement du management éthique ? Un réel développement de l'éthique dans les pratiques implique une méthode rigoureuse associant la théorie à l'expérience des professionnels. Gestion des objectifs à long terme, éthique / stratégie Aide à l'analyse / décisions à enjeu fort Résolution des conflits par la discussion et le consensus Related:  Ethique

Réflexions générales sur l’éthique professionnelle enseignante 1Parler d’une éthique professionnelle enseignante, c’est parler de deux choses : des valeurs fondatrices du « choix d’éduquer » (axiologie), telles l’égalité de traitement des élèves, le postulat d’éducabilité, etc., et des normes définissant des obligations concrètes (déontologie), tels le devoir de réserve, l’obligation d’informer les parents, etc. Mais c’est aussi inscrire la profession enseignante dans une perspective inédite, celle de l’individualisme démocratique contemporain qui l’invite à se « professionniser » sur le modèle des professions libérales. Ceci implique une auto-organisation du corps et une élaboration collective de ses valeurs et de ses normes. 2« Éthique » ou « morale » professionnelle ? 3Lorsqu’elles sont distinguées, elles peuvent l’être de deux façons. 7Certes, on ne peut trop absolument séparer ces deux volets, ce que souligne en général R. Pérennité de la morale professionnelle ? 3 Sur l’idée de « forme scolaire », voir Guy Vincent (1980). 4 G.

Quelle est la différence entre éthique et morale? Les mots « morale » et « éthique » se rapportent à la sphère des valeurs et des principes moraux. Sont-ils synonymes? Ont-ils des significations distinctes? Différentes écoles de pensée existent sur cette question. Pour certains penseurs, « morale » et « éthique » ont la même signification : le premier provient du mot latin mores et le second du mot grec êthos qui, tous les deux, signifient « mœurs ». Pour d'autres, ces termes prennent des sens différents et ne sont pas équivalents. La morale réfère à un ensemble de valeurs et de principes qui permettent de différencier le bien du mal, le juste de l'injuste, l'acceptable de l'inacceptable, et auxquels il faudrait se conformer. « Ce que j'ai fait en dénonçant le harcèlement dont j'ai été témoin est conforme à la morale. »« La morale demande de redonner à chacun ce qui lui revient de droit. » À travers les époques et les cultures, des individus et des groupes ont défendu différentes conceptions de ces principes et valeurs.

Le bien-être au travail au coeur du management C'est à Paris que s'est déroulée le 8 février la quatrième édition du séminaire "Bien-être et efficacité au travail", organisée par le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, en partenariat avec le Cercle de l'humain, fondé et animé par Isabelle Hennebelle, journaliste à L'Expansion. La salle était comble, venue écouter les dix experts réunis pour discuter des stratégies de prévention des risques psychosociaux. En dix-huit mois, 230 accords sur le stress ont déja été signés par les entreprises, précisait Hervé Lanouzière, conseiller technique à la direction générale du travail. "Le manager est le premier personnage d'une gestion anti-stress", insiste Jean-Denis Combrexelle, directeur général du travail. En 2007, le Groupe Renault est ainsi revenu "aux fondamentaux du management" après que trois salariés ont mis fin à leurs jours sur son "technocentre" de Guyancourt. Former à l'écoute et à la négociation Tout le monde a à y gagner.

Ethique : n’y a-t-il que l’intention qui compte Chroniques d’experts Stratégie Le 04/05/2020 © Getty Images Temps de lecture : 6 minutes Faire des choix éthiques, c’est choisir entre ce qui est facteur de satisfaction, ce qui est juste, ce qui est utile et ce qui est gratuit. On entend beaucoup parler d’éthique en entreprise. Agir en conscience Depuis une vingtaine d’années, les considérations éthiques ont petit à petit été externalisées par les entreprises. L’éthique, c’est la science de la morale. Par exemple, si une société s’apprête à lancer un nouveau produit susceptible de satisfaire ses clients mais écologiquement non viable, ses dirigeants doivent-ils prendre la décision de ne pas le mettre sur le marché ? Faire des heureux Les conceptions éthiques occidentales sont fortement influencées par le christianisme qui, sur le sujet, a lui-même adopté les idées d’Aristote (384-322 avant J. Si « c’est l’intention qui compte », les entreprises devraient agir pour rendre leurs clients et leurs collaborateurs heureux, pour les satisfaire.

Le pouvoir de déployer la compétence éthique 1Parler de « compétence » en matière d’éthique est non seulement important et pertinent, mais cela marque aussi un changement significatif dans notre façon de concevoir l’agir moral. Cela est d’autant plus le cas si l’on envisage la compétence éthique dans la perspective que nous propose des auteurs comme Luc Bégin ou Robert Roy, c’est-à-dire en tant que « capacité de repérer et de solutionner en situation des problèmes pratico-moraux à partir d’un jugement autonome et critique, et ce, en interaction avec les acteurs concernés » (Roy, 2012 ; Bégin, 2014). 2Cette redéfinition de la notion de compétence est intéressante et porteuse, parce qu’elle s’appuie sur une conception plus riche de l’action, où celle-ci est envisagée comme expérience réflexive, créative et transactionnelle (Lacroix, Marchildon et Bégin, 2017 : 58-60), qui s’avère beaucoup plus proche de la réalité de nos façons d’agir concrètes. 5Les exemples pourraient ici se poursuivre à l’infini.

Éthique Une autre approche du champ de l'éthique peut se faire en fonction de fondements, soit culturels, liés par exemple à la religion ou les traditions propres à un pays, un groupe social ou un système idéologique (on parlera dans ce cas d'éthique descriptive), soit conceptuels et épistémologiques (on parlera dans ce cas de méta-éthique). La réflexion éthique peut se porter sur le passé mais aussi sur le présent (éthique de la vertu) et l'avenir (conséquentialisme). Dans la pratique, la démarche éthique consiste donc selon John Rawls à rechercher un équilibre réfléchi[6]. Étymologie[modifier | modifier le code] Du grec ηθική [επιστήμη], « la science morale », de ήθος « ethos », « lieu de vie ; habitude, mœurs ; caractère, état de l'âme, disposition psychique » via le mot latin ethicus, la morale[7]. Contextualisation[modifier | modifier le code] L'éthique regroupe un ensemble de règles qui se différencient et complètent les règles juridiques. Histoire[modifier | modifier le code]

[eBook] Face à la pollution numérique : la sobriété - Verda Mano Sobriété numérique : au-delà des éco-gestes, changer d'échelle Big data, deep learning, smart grid, IA…le numérique, utilisé à bon escient, pourrait jouer en faveur de l’écologie. Pourrait, parce que ce n’est pas encore le cas aujourd’hui. Entre autres raisons, le fait que l’empreinte même du secteur est bien trop lourde et ne cesse d’augmenter. La transition numérique, un atout pour l'écologie ? Nos sociétés vouent un culte à l’innovation. [DOSSIER] Contre la pollution numérique : la sobriété "La pollution numérique est différente des autres pollutions en cela qu’elle n’a pas de “coupable” unique et identifié, comme l’industrie pétrolière ou agroalimentaire.

Agir en professionnel compétent et avec éthique 1Jusqu’aux années 1975, en France et au Québec, on ne s’interrogeait pas sur la notion de compétence, même si, bien entendu, elle existait dans le langage courant. Elle ne constituait pas un « objet de travail ». Dans les organismes d’éducation populaire, d’éducation permanente, les établissements de formation professionnelle, les entreprises, on parlait plutôt d’objectifs de formation. 2Il est intéressant de noter que lorsque, avec le cabinet Quaternaire éducation, nous avons créé dès 1971 l’approche de la formation par les situations professionnelles et que nous l’avons appliquée de 1971 à 1976 pour créer des écoles de formation d’ingénieurs et de techniciens supérieurs ou des plans de formation dans les entreprises, nous raisonnions en termes d’objectifs de formation et non de compétences. 4Beaucoup d’argent étant disponible pour la formation continue, la question s’est posée de savoir comment non plus faire de la formation une dépense sociale mais un investissement.

Éthique : Définition philosophique Éthique (nom commun) Ensemble des règles et normes de comportement d'un groupe humain. Syn. morale. Théorie morale particulière, qui porte sur le contenu des règles précédentes. Partie de la philosophie qui étudie l'éthique aux sens précédents. Éthique au sens (1) précédent, pensée dans son rapport à l'individu et au cas singulier. Ensemble des principes et règles de conduite propres à une profession ou un secteur d'activité. (adjectif) Relatif à l'éthique. Qui respecte les codes de conduite de sa profession.

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