background preloader

A-t-on atteint un « pic des objets »

A-t-on atteint un « pic des objets »
Si l’on devait la caractériser en des termes mathématiques, la trajectoire de notre civilisation serait une courbe exponentielle. Tout au long du XXe siècle, la consommation d’énergie et de ressources naturelles — et donc logiquement les émissions de gaz à effet de serre — s’est accrue de concert avec la démographie. Mais aujourd’hui, serions-nous arrivés à un plateau ? Aurions-nous commencé à réduire notre consommation, ou du moins à la stabiliser ? La parcimonie serait-elle en voie de devenir le nouveau luxe ? C’est ce que pressent une récente étude, qui estime que la Grande-Bretagne, pays à l’origine de la révolution industrielle et l’une des nations les plus riches au monde, aurait atteint un seuil maximum d’objets possédés par chaque habitant, avant de voir cette quantité décliner. Des tendances similaires auraient commencé à émerger à travers l’Europe, où la consommation d’énergie des ménages en 2009 était de 9 % inférieure au niveau de 2000. Croissance et consommation découplées

Familles à énergie positive : 6,1 millions de kWh économisés cet hiver Les saisons des Familles à énergie positive se suivent et confirment qu'avec un peu de volonté et quelques bons conseils, les économies d'énergies sont à portée de tous. Le principe ? Plusieurs familles se regroupent en équipe et font le pari d'économiser le plus d'énergie possible dans leur maison (chauffage, eau chaude, consommations diverses…). L'objectif minimal est de -8 % par rapport à l'hiver précédent. Mais grâce à leurs efforts, les familles atteignent en moyenne 15 % d'économies. En Pays de Loire, la meilleure équipe affiche une baisse des consommations de 35,5 % ! Pour l'édition 2011-2012, 5.800 personnes se sont engagées sur trente territoires. Pour participer à la prochaine saison : www.familles-a-energie-positive.fr.

L’impression 3D rapproche l’objet du vivant Par Rémi Sussan le 14/04/11 | 5 commentaires | 4,035 lectures | Impression Les imprimantes 3D, une révolution économique ? Sans doute. Mais peut-être plus que cela. Si la plupart de ses collègues s’intéressent à la création de nouvelles formes, elle réfléchit au contraire à la création de nouveaux matériaux. Neri Oxman possède le background voulu pour opérer cette fusion de l’objet et du vivant. Images : Différentes textures issues de différents projets de Neri Oxman. “Nous quittons l’ère de l’information pour celle du matériau”, explique-t-elle dans cette même revue, “l’information sera intégrée au matériau lui-même. Et d’ajouter dans une autre interview pour Product Design and Development : “les matériaux constituent le nouveau logiciel. Sa chaise “The Beast“, constituée de 8 matériaux différents a ainsi été modelée sur le corps humain (le sien) et sa structure est adaptée aux différentes pressions exercées par le corps. Vidéo : Neri Oxamn lors d’une intervention à PopTech.

Comment transformer des bouteilles en plastique en 62 millions d’euros de biocarburant Une jeune Égyptienne a conçu un moyen de transformer les déchets plastiques non biodégradables en biocarburant, ce qui dans un pays où 1 million de tonnes par an de déchets plastiques partent à la décharge ouvre de belles perspectives. par Tuan C. Nguyen Azza Abdel Hamid Faiad, lauréate dy 23e Concours européen pour jeunes scientifiques Ah, les ados d’aujourd’hui… Vu l’amour qu’ils portent aux bolides et aux gadgets énergivores, il n’est pas très surprenant d’apprendre que la responsabilité environnementale est probablement la dernière de leurs priorités. Prenez par exemple Azza Abdel Hamid Faiad. Le procédé découle d’un catalyseur appelé aluminosilicate. Une telle avancée « peut offrir une méthode économique pour la production de combustible hydrocarboné, à savoir: le fractionnement de naphta (environ 40.000 tonnes par an) et les gaz d’hydrocarbures (environ 138.000 tonnes par an) équivalent à 78 millions de dollars », explique Azza Abdel Hamid Faiad. (via Inhabitat) À lire aussi

L'impression 3D, ce sera formidable... s'ils ne foutent pas tout en l'air ! L’impression 3D est en train de naître sous nos yeux. Demain il sera ainsi possible de reproduire toute sorte d’objets chez nous aussi facilement, ou presque, qu’un texte numérique se couche sur le papier à l’aide de notre bonne vieille imprimante 2D. Les conséquences potentielles de la démocratisation d’un tel outil donnent le vertige et suscitent espoir et enthousiasme parmi les makers du monde entier[1] Pour rappel, l’impression 3D est une technique qui permet de produire un objet réel à partir d’un fichier CAO en le découpant en tranches puis en déposant ou solidifiant de la matière (plastique, cire, métal…) couche par couche pour, en fin de compte, obtenir la pièce terminée. Si le concept et la technologie vous semblent encore un peu obscurs, je vous invite à regarder cette courte vidéo. Pour le moment on se déplace donc chez ceux qui disposent d’une telle imprimante, imprimante encore rudimentaires dans ses possibilités. On ne s’en étonnera pas. Introduction L’impression 3D

Les efforts des départements en faveur du covoiturage portent leurs fruits L’impression 3D est-elle le moteur de la fabrication de demain « Il y a une sorte de pensée magique chez les geeks aujourd’hui autour de l’impression 3D », s’énerve Christopher Mims pour la Technology Review. Alors que les imprimantes 3D deviennent accessibles aux amateurs – la Thing-o-Matic de MarkerBot ne coûte que 1 100 dollars – et que Pirate Bay estime que les « physibles » – les plans d’objets qu’on peut réaliser via des machines 3D et qui s’échangent dès à présent sur The Pirate Bay – sont la nouvelle frontière du piratage, des penseurs comme Tim Maly pensent que nous approchons de la fin de « l’expédition ». C’est-à-dire qu’il sera bientôt plus coûteux d’expédier une pièce depuis la Chine ou de n’importe quel endroit où elle est fabriquée, que de la fabriquer soi-même. Les promesses de l’impression 3D Pourtant, Christopher Mems ne porte pas un regard hautain sur l’impression 3D. Et Christopher Mims de détailler les progrès qu’il y a encore à accomplir. La fabrication est plus complexe « Commençons par regarder le mécanisme.

Des microalgues qui produisent des biocarburants et purifient l’eau Mexique / 13.09.2012 / Amérique du nord Déjà très appréciées des industriels pour la fabrication de biogazole, les microalgues trouvent des applications dans de nombreux domaines. De nouvelles technologies permettent de combiner une production intensive de biomasse à un assainissement extrêmement efficace de l’eau. Deux jours de culture Parmi les divers procédés utilisés pour produire des biocarburants, la culture des algues présente l’avantage majeur de ne pas empiéter sur les terres agricoles et d’offrir des rendements exceptionnels tout au long de l’année. Mais ce n’est pas la seule raison qui a poussé l’entreprise BioLets à s’intéresser aux microalgues. La multiplication exponentielle des microalgues est réalisée dans des enceintes particulières, baptisées photoréacteurs à flux continu. Les algues à la rescousse des caféiculteurs Au cours de leur croissance, les algues absorbent d’importantes quantités de métaux, de minéraux, de composés chimiques et de matière organique.

Le peak oil, c’est fini La Chine sera le plus gros consommateur mondial de pétrole dès 2017. La peur de manquer d’hydrocarbures et d’en payer les conséquences, tant économiques que stratégiques, s’éloigne. Et la carte mondiale du pétrole est bouleversée. Imaginant l’évolution de l’offre et de la demande mondiales de pétrole et de produits pétroliers, pour la période 2011-2017, le Medium-Term Oil Market Report 2012 (MTOMR 2012) annonce de petits et de grands changements. Contrairement aux craintes distillées les années passées, le monde, malgré un appétit croissant, ne manquera pas de pétrole. A contrario, la demande occidentale déclinera de 0,4% par an. En 2017, ces pays émergents deviendront définitivement les plus gros consommateurs d’huile, de gaz naturel et autres hydrocarbures. Car, autant la Chine devrait accroître ses importations de produits énergétiques, autant l’Oncle Sam devrait diminuer les siennes. Par ailleurs, le marché pétrolier devrait voir arriver quelques revenants imposants.

Eolien terrestre : le ralentissement des projets se confirme Selon le bilan électrique du réseau de transport de l'électricité (RTE) présenté mi-janvier, le parc éolien a progressé de 875 mégawatts (MW) en 2011, atteignant ainsi 6.640 MW raccordés. Ces chiffres montrent une tendance à la baisse et confirment les craintes des professionnels. En 2010, 1.200 MW avaient été raccordés. "Cela représente une chute très préoccupante de 30 % des MW annuellement raccordés", souligne le Syndicat des énergies renouvelables (SER). Si le SER pointe du doigt "la difficulté de raccordements due au manque de capacité d'accueil des réseaux électriques et la conjoncture économique", il dénonce également des "contentieux abusifs [qui] retardent de plusieurs années le démarrage des chantiers". Consommation hivernale : le SER souligne le rôle de l'éolien L'éolien a couvert 2,5 % de la consommation électrique française en 2011, selon RTE.

Cultiver sans herbicides, c'est possible. Mais cela implique des changements culturels assez forts (entretien) On le voit, les enjeux sont de taille. Et, dans ce cadre, l’expérience conduite sur le domaine d’Epoisses, qui repose sur la protection intégrée des cultures, est riche d’enseignements. Car au-delà de la réussite agronomique, elle montre que s’engager dans cette voie de l’agroécologie appelle un changement de cultures aux sens propre et figuré. Mission Agrobiosciences. Il y a un système cultural bien connu qui n’utilise aucun herbicide chimique : l’agriculture biologique. Les rendements obtenus sont supérieurs à ceux de l’AB mais néanmoins moindres que ceux obtenus en agriculture conventionnelle. Désherbage mécanique, dates de semis… Quels sont les autres principes mobilisés par la protection intégrée ? A vous écouter, on a le sentiment que ces systèmes de culture sont pensés sur le très long terme. Parmi les leviers utilisés par la protection intégrée, vous avez cité le choix variétal. Les expériences conduites sur le site d’Epoisses ont maintenant douze ans. (1). Pesticides ?

Related: