Billet d'humeur
Mise en œuvre Contexte : une des séances aura lieu en salle informatique Outils : ordinateur, casque, logiciel Audacity Degré de technicité : facile Récit bref Ce projet est lancé lors d’une séquence dédiée à la satire à partir d’un groupement de textes, images et documents sonores sur la place et la condition de la femme dans la société. Il explore le thème « dénoncer les travers de la société » au programme de la classe de 3ème et la problématique « la satire et l’humour peuvent-ils éveiller les consciences ? ».
Ecrire et dire un discours 2nde
Journée de la radio du lycée Jacques Prévert à Pont- AudemerF.Labrune Un discours pour demain... Huit élèves de seconde volontaires pour écrire et dire un « discours pour demain ».
Dossier : Julien Lefebvre : La webradio en cours de français
Alors même que se dessine la perspective du « grand oral » du bac, sans horaires spécifiques de préparation, comment aider les élèves à travailler des compétences en la matière ? La radio livre sans doute d’intéressantes possibilités pour développer, tout au long de la scolarité, une aisance orale dont on sait combien elle constitue un marqueur social. C’est le pari de beaucoup d’enseignant.es dans toutes les académies, en particulier en lettres.
Interviewer un écrivain - I-voix
Les lycéens d'i-voix ont rencontré la "belle cordière", celle qui à Lyon en 1555 publia 24 sonnets, renouvela thèmes et formes de la tradition pétrarquiste, affirma la singularité d'une voix féminine et poétique parmi les plus originales et émouvantes que la la littérature ait connues. Pour le projet i-voix, qui relie lui aussi la France et l'Italie autour de la poésie, Louise Labé a accepté de lire ses sonnets et de répondre à quelques questions ... La preuve, s'il en était besoin, que contrairement aux légendes, la "belle cordière" a bel et bien existé... Louise Labé, portrait gravé par Pierre Woeiriot (1555), BNF. Sonnet 20 Qu'autant que lui aimais ardentement.
Procès de personnage
Après avoir lu et étudié l’oeuvre de Mary Shelley, les élèves se sont demandé qui, du créateur ou de la créature, était le véritable monstre. Pour répondre à cette question, et pour manifester leur bonne lecture et compréhension du texte, ils se sont lancés dans un travail d’écriture puis d’oral: par groupes de deux élèves, ils ont représenté un des personnages parmi ceux croisés dans le roman ou la BD, et ont imaginé son témoignage lors du procès fictif de Victor Frankesntein. L’occasion, donc, de faire le point sur chaque personnage, ce qu’il sait, ce qu’il croit savoir, ce qu’il pense, et les intérêts qu’il peut défendre. Voici les procès radiophoniques entièrement rédigés et interprétés par les élèves de 3ème A et de 3ème E:
Dossier Académie de Versailles - Enseigner l'oral en présence ou à distance avec le numérique
L’oral : « un enseignement impossible ? » La lecture des programmes officiels, les pratiques observées et les entretiens avec des stagiaires, professeurs de français et formateurs convergent vers cette remarque d’Anne Vibert : l’oral est « un enseignement insaisissable » (2016). Est-ce à dire qu’il est difficile de définir ce qu’est l’enseignement de l’oral et/ou qu’il est difficile de percevoir cet enseignement dans les pratiques des professeurs du secondaire ? Les chercheurs sont unanimes : enseigner l’oral est une gageure pour les professeurs et cela pour plusieurs raisons.
Éduthèque - Théâtre en acte
Présentation de l’offre Théâtre en acte – Éduthèque Réseau Canopé et theatre-contemporain.net s’associent pour proposer aux enseignants de toutes disciplines des ressources et des accompagnements pédagogiques pour enseigner le théâtre classique et contemporain à leurs élèves. L’offre regroupe les ressources par rubrique : auteurs (classiques et contemporains) et œuvres (classiques, contemporaines et jeunesse).
Réaliser une revue de presse radiophonique
Aux groupes les plus avancés, on peut demander de travailler à un fil directeur, de construire l'unité de leur revue de presse (jeu d'écho entre le début et la fin de la chronique par exemple). Si les élèves ont choisi une revue de presse généraliste de l'actualité du jour, on leur demandera, sur les sujets majeurs, de chercher à rapprocher les points de vue, de pointer les oppositions...Avant l'enregistrement, on demande à chaque groupe une lecture expressive de son texte à voix haute, pour s'assurer du fonctionnement global de la chronique, de ses répliques et enchaînements. Les élèves en profitent pour repérer très clairement dans leur texte les mots ou les expressions sur lesquels la voix devra insister, les pauses qu'il faudra marquer, etc. Pour faciliter l'enregistrement, il est utile d'imprimer la revue de presse, rédigée en Times New Roman 22 minimum. La mise en voix de leurs textes : une activité complexe, mais vivante et formatrice On présente auparavant aux élèves :
Travailler sur l'oralité dans les contes
par Adeline Fernandes, professeur au Collège Descartes, Le Blanc-Mesnil Séance 1 Chaque élève choisit individuellement une épreuve parmi celles que Dieu impose à Compère Lapin dans le texte étudié en classe : « Bon : retourne sur la terre, et dans huit jours, tu me rapporteras : une dent de Zamba, des poils de cochon marron, du lait de vache sauvage, une crotte de tigre, tout ça dans un petit coco d’Espagne où tu as déjà fait entrer une couleuvre et ses sept petits... ». Les critères de réalisation de leur texte sont ensuite élaborés de façon collective en classe entière. Pour ce faire, les élèves s’aident de l’étude du texte d’origine faite en cours. Ils redonnent oralement toutes les marques de l’oralité qui ont été observées dans le passage étudié.
Produire et analyser des débats
Comment faire de l’oral un véritable objet d’apprentissage ? Au Collège Val de la Sensée d’Arleux (59), Annick Desandère tente des pratiques transférables. Par exemple, les élèves participent à des « débats interprétatifs » autour des œuvres étudiées, filment ces échanges pour les analyser, étudient des émissions télévisées, travaillent en ateliers les différentes compétences en jeu, utilisent le numérique pour enregistrer et retravailler leurs « brouillons sonores » … L’enjeu est de dépasser les habitudes qui font de l’oral une modalité d’évaluation (la récitation, l’exposé) plus qu’une réelle activité de classe, réfléchie et réflexive. Les nouveaux programmes de français au collège le recommandent, l’accompagnement personnalisé tel qu’il est envisagé en seconde à la rentrée 2018 ou le « grand oral » annoncé en terminale nous y invitent aussi … Pouvez-vous expliquer ce qu’est un « débat interprétatif » ? J’ai réparti les élèves en groupes en leur posant la question : « M.
Entrer dans une lecture linéaire par une lecture chorale
Cette expérimentation pédagogique engage l’élève dans une démarche d’interprétation critique du texte à partir d’un exercice de lecture chorale. Elle répond à deux préconisations de la réforme de l’enseignement des Lettres : prendre davantage en compte l’oral au lycée et familiariser les élèves avec une démarche d’analyse linéaire de texte littéraire. Prendre davantage en compte l’oral en cours de Lettres, tel est l’un des axes forts de l’enseignement du Français au lycée. C’est bien en ce sens qu’évolue l’épreuve orale des EAF puisqu’elle accorde désormais une place privilégiée à une lecture « à voix haute juste, pertinente et expressive » en ouverture de l’explication du texte littéraire. Lieu stratégique d’une appropriation intime de ce texte, cette lecture orale participe de la construction d’une culture littéraire plus personnelle, puisqu’elle incite l’élève à s’engager dans le texte, à en traduire l’émotion, à rendre compte de sa singularité.
Coopérative de voix lycéennes sur la Princesse de Clèves
Peut-on renouveler le format scolaire de l’exposé ? Au lycée Vauban à Brest, Rachel Pouliquen en propose une revitalisante transformation : dans le cadre de l’étude de « La princesse de Clèves », elle a invité ses élèves à mener des recherches thématiques, puis à préparer et enregistrer en groupes des émissions de radio autour de problématiques collectivement définies. Par-delà l’appropriation de l’œuvre et le travail des compétences orales, le dispositif présente bien des intérêts : le format radio « déréalise la dimension scolaire de l'exercice en permettant de toucher au grand sérieux du jeu », coopérations et interactions produisent un « beau moment » tout à la fois « d'effacement et d'affirmation de soi », « le plaisir éprouvé aura nourri de manière positive l'image que les élèves peuvent avoir d'eux face à la matière et face à la pratique de l'oral. » Eclairages sur les coulisses d’émissions réalisées avec le soutien de la Coopérative Pédagogique Numérique du Finistère…