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Créer une monnaie locale

Créer une monnaie locale
Vous avez peut-être déjà vu un client échanger avec un commerçant de drôles de billets. Il s'agissait certainement d'une monnaie locale, c'est-à-dire d'une monnaie non soutenue par un gouvernement national et destinée à être échangée dans une zone restreinte. Les monnaies de ce type sont également appelées monnaies complémentaires. Qu'est-ce qu'une monnaie locale ? Face à la désertification des petits commerces, à la délocalisation, au chômage, ou encore à la perte de liens sociaux, la monnaie peut-être un moyen de se réapproprier l'économie et de la rendre plus humaine. Ainsi, une fois la monnaie mise en place, les particuliers peuvent acheter des bons d'achat en monnaie locale (1€ = 1 unité de monnaie locale). En quoi cela peut transformer notre territoire ? Créer une monnaie locale dans votre ville ou village vous permet de : Comment créer une monnaie locale ? 1. 2. 3. 4. Conditions d'achat, de reconversion en monnaie nationale pour les professionnels. 5. 6. 7. Agir pour le Vivant

Banque libre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Théorie[modifier | modifier le code] La question fondamentale, généralement adressée à la théorie des banques libres, est : comment un système bancaire et monétaire peut-il s'organiser sous une politique de laissez-faire[2] ? Sorti en 1987, l'article The Evolution of a Free Banking System offre une explication de la progression de la dématérialisation des dépôts sous une politique de laissez-faire. L'hypothèse que les systèmes monétaires peuvent fonctionner facilement sans réglementations des États soulève la question suivante : pourquoi les États interviennent-ils dans la régulation de la monnaie[4] ? Telle que le suggère Lawrence White et George A. Or, de ce que dit Friedrich Hayek dans son livre Denationalisation of Money, c'est que la concurrence est bonne et qu'un système de monnaie privée ne pose pas de problèmes. Histoire[modifier | modifier le code] La Première Guerre mondiale a été un point tournant dans l'histoire des banques libres.

Pour changer l’économie, ils relocalisent la monnaie Après le revenu de base et l’entreprise sans hiérarchie, Reporterre poursuit sa série d’enquêtes sur les alternatives qui peuvent changer la société, Du local au global. En se demandant ce qui se passerait si les solutions n’étaient pas alternatives, mais appliquées à grande échelle. Troisième volet : les monnaies locales complémentaires. Samedi matin au marché de Trentemoult, petit village de l’agglomération nantaise. Une quinzaine de commerçants ont déballé leur stand au bord de la Loire. Parmi eux, trois se distinguent. Derrière son étalage de confitures, Anne Kermagoret accepte les retz’L depuis peu de temps : « J’ai été intéressée par le côté militant avant tout, contre la spéculation. « Une mobilisation citoyenne tout à fait impressionnante » Un peu plus loin, dans le bourg limitrophe de Bouguenais, d’où est parti le Retz’L en 2012, la boulangère se montre un peu moins enthousiaste : « Je l’utilise car des clients me l’ont demandé, et pour le fun.

Monnaie locale Une monnaie locale, ou monnaie locale complémentaire (MLC), ou monnaie locale complémentaire et citoyenne (MLCC) est, en sciences économiques, une monnaie non soutenue par un gouvernement national (qui n'a pas nécessairement cours légal) et destinée à n'être échangée que dans une zone géographique prédéterminée, généralement à l'échelle d'une ville ou d'une région. Les monnaies de ce type sont une forme de monnaie complémentaire. En redirigeant le parcours de consommation vers les commerces et services de proximité, les monnaies locales visent à favoriser une transition écologique et sociale, en privilégiant les circuits-courts, le lien social, et la définanciarisation de l'économie. Histoire[modifier | modifier le code] Historiquement, il était courant, notamment au Moyen-Âge, qu'une ville émette de la monnaie, cependant la notion de monnaie locale n'émerge qu'à partir de la crise de 1929[1]. Expérience de Wörgl[modifier | modifier le code] Le WIR[modifier | modifier le code] El Túmin[31]

Les monnaies locales, leviers de la transition écologique Selon l’Ademe, les monnaies locales constituent des leviers pour orienter les comportements vers une consommation durable. L’Agence veut renforcer leur évaluation et leurs objectifs environnementaux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Claire Legros C’est une percée discrète et puissante à la fois. En version papier ou exclusivement numériques, elles dessinent une nouvelle carte économique des villes, fondée sur le développement local des entreprises et la promotion des circuits courts. Mais qu’en est-il de leur impact environnemental ? Monnaie « verte » L’étude distingue trois types de monnaie qui toutes intègrent une dimension environnementale. La monnaie « verte » oriente le consommateur vers des acteurs économiques plus respectueux de l’environnement et vers l’économie locale. Monnaie de récompense et troc D’autres expériences utilisent la monnaie comme une « récompense » pour encourager l’adoption de comportements plus écologiques. Valeurs communes

Le SOL, monnaie SOLidaire, se relance à Toulouse Publié le 07/12/2011 • Mis à jour le 14/12/2011 • Par Aude Raux • dans : Dossiers d'actualité Le médiatique lancement du SOL-Violette à Toulouse au printemps 2011 et l’engouement qu’il suscite auprès des habitants a redonné un second souffle à l’initiative du SOL, une belle au bois dormant qui ne demandait qu’à se réveiller. Expérimentée depuis 2006 dans trois, puis, cinq régions test, cette monnaie, destinée à favoriser l’Economie sociale et solidaire, n’avait, à l’époque, pas rencontré le succès public escompté. La ville rose donne l’occasion de dresser un bilan du SOL. Voir le sommaire Cet article fait partie du dossier Economie sociale et solidaire : quand les territoires inventent leur monnaie Chiffres-clés A fin novembre 2011 120 000 euros, tel est le montant du budget du SOL-Violette, dont 27 000 euros ont servi au démarrage du projet. Six ans après avoir été testé à Rennes, Lille, ou encore Grenoble, le SOL fait un retour en grande pompe à Toulouse. Témoignage Focus Haut de page

« Radis », « sol violette », « pêche » : les monnaies locales essaiment en France Une quarantaine de devises alternatives existent dans l’Hexagone. L’objectif : relocaliser l’économie. Elles affichent, pour certaines, des noms de fruits, de fleurs ou d’insectes. L’« abeille », première monnaie locale complémentaire (MLC) lancée en France, essaime depuis 2010 à Villeneuve-sur-Lot. La « pêche », lancée à Montreuil (Seine-Saint-Denis) en 2014, s’échange depuis le 12 mai dans les magasins parisiens partenaires. Ces monnaies, complémentaires de l’euro, se présentent comme des outils de réappropriation de l’économie territoriale par les habitants. Un objectif environnemental La plupart de ces initiatives intègrent aussi dans leurs statuts un objectif environnemental.

Alternatives à l’euro: En Espagne, la crise booste les monnaies sociales et locales De nouvelles monnaies telles que le boniato, l’ecosol, le puma ou encore la mora ont fait leur apparition dans différentes régions espagnoles. Tirant profit de la crise, elles sont un moyen de soutenir l’économie locale mais aussi de protester contre un système financier déshumanisé. La longue et profonde crise économique qui frappe l’Espagne a engendré un boom des monnaies dites sociales, également connues sous l’appellation de solidaires ou complémentaires. Il en existerait à l’heure actuelle près d’une trentaine dans le pays. Alternative à la crise «En période de crise économique et d’explosion du chômage, on observe fréquemment la création de nouvelles monnaies sociales», relève Jean-Michel Servet, professeur à l’Institut des Hautes études internationales et du développement de Genève. «Dynamiser l’économie locale» L’émergence des monnaies sociales et locales est également un moyen de protester et de proposer des alternatives face aux politiques d’austérité. De plus en plus d’adeptes

Les monnaies locales ont de l’avenir ! Héol à Brest, L’Occitan à Pézenas, Abeille à Villeneuve-sur-Lot, Mesure à Romans-Bourg-de-Péage… Les monnaies locales ont le vent en poupe. DR D’ici à quelques mois, l’agglomération nantaise aura sa monnaie locale. Six cent mille habitants pourront être concernés. Jamais un système d’échange complémentaire n’a été mis en place à si grande échelle. Portés par la crise, ces dispositifs basés sur des valeurs éthiques se multiplient pour promouvoir l’économie locale. Elles répondent aux doux noms de Héol à Brest, L’Occitan à Pézenas (Hérault), L’Abeille à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), La Mesure à Romans-Bourg-de-Péage (Drôme)… Et la liste est loin d’être exhaustive : de petites soeurs sont nées ou sont en gestation à Roanne, Angers, Toulouse, Aubenas, Le Havre, Fontainebleau… Les monnaies locales ont le vent en poupe.

Quand la ville du Premier ministre lance une monnaie alternative à l'euro Nantes veut créer sa propre monnaie. A-t-elle pour but de rivaliser avec l'euro ? Pas vraiment, elle est plutôt complémentaire et viserait en fait à " l'aider à jouer son rôle de carburant de l'économie", assure dans 20 minutes le socialiste Pascal Bolo, vice-président de la communauté d'agglomérations Nantes métropole chargé des Finances qui doit détailler le projet ce mercredi au Centre de communication de l'Ouest. "Fluidifier les échanges" La commune, dont l'actuel Premier ministre Jean-Marc Ayrault a été maire jusqu'en juin dernier, compte lancer ce système de paiement alternatif en juin 2013. Une monnaie qui se déprécie avec le temps Ensuite, les échanges pourront être réalisés par virement. Tous les types d'achats ne seraient pas concernés et la taxe sur la valeur ajoutée, devra être réglée en euros. Inspiration suisse, instigateur italien Des précédents français Des monnaies locales existent déjà en France, sous des formes différentes. Quel nom pour le "nanto"?

Les monnaies locales ont le vent en poupe.... Muse de Angers, Heol de Brest, Touselle du Comminges, Lucioles et Bogue d’Ardèche, Cigalondes de Lalonde des maures, Déodat de Saint-Dié. Et aussi Sardine de Concarneau, Abeille de Villeneuve-sur-Lot, Eusko de Bayonne… drôles de noms au regard de l’objet sérieux qu’ils désignent : un moyen de paiement, des monnaies. Elles font partie de ce que l’on appelle des monnaies locales complémentaires ou sociales. Ces dernières années, elles prospèrent dans l’Hexagone, elles attirent, rassemblent et se multiplient au point de former des réseaux. Physiques ou virtuelles (électroniques), elles permettent d’acheter des biens et des services auprès de membres d’un même réseau, des particuliers et des commerçants, des entreprises, des agriculteurs, etc. tous agréés. Un peu à la manière des cartes de fidélité, elles fonctionnent avec des adhérents, en circuit délimité. Principe ancien Billets de la monnaie Wir. Monnaie sociétale Monnaie de relance Le principe est vieux comme le commerce. Monnaie fondante

Les monnaies complémentaires ressuscitent l’économie locale Toulouse, Bordeaux, Saint-Dié des Vosges ou Brest… Dispatchées aux quatre coins de la France, ces villes ont un point commun : elles ont développé leur monnaie locale. Leur usage étant limité géographiquement, ces monnaies n’ont pas vocation à prendre le dessus sur l’euro mais plutôt à le compléter. Qu’on dépense en abeilles, en occitans ou en héols, le but est toujours le même : rebooster le commerce local, échanger avec les petits commerçants et couper l’herbe sous le pied de la spéculation. Car la plupart du temps, les monnaies locales sont émises en une quantité restreinte. C’est légal, si la banque de France donne son autorisation et que les émetteurs de monnaies respectent certaines conditions (l’aire d’utilisation doit être restreinte par exemple). Du côté de Bayonne, l’Eusko va de pair avec une volonté de renforcer la culture locale : les commerçants qui acceptent les euskos s’engagent à apprendre quelques mots de basque pour échanger avec leurs clients.

Qu’est-ce qu’une monnaie locale ? Une monnaie locale est un instrument de paiement qui ne peut être utilisé que sur un territoire restreint, une commune ou une communauté de communes. Elle est mise en place par une association qui en assure la gestion avec l’aide d’un établissement financier. L’association fait adhérer des entreprises et des commerçants qui peuvent rejoindre son système. Ces professionnels doivent alors souscrire à une charte éthique qui intègre des notions de respect de l’environnement, des conditions de travail et plus généralement de respect de l’être humain. La monnaie locale prend la forme de billets aux couleurs de la ville. Une monnaie locale est légale, en conformité avec l’article L521-2 du Code monétaire et financier si elle est confinée à un territoire restreint et qu’elle ne concerne qu’un éventail réduit de biens et de services. À quoi sert une monnaie locale ? Le principe est de développer l’économie locale en favorisant le commerce et la production de proximité.

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