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Le Sacre ou le Couronnement

Le Sacre ou le Couronnement
Dans ce tableau commandé par Napoléon 1er, David met en scène le caractère fastueux du Sacre et son message politique et symbolique. Témoin oculaire de la cérémonie, il en rendra avec réalisme la foule chamarrée mais il devra aussi répondre aux intentions de l’Empereur. Une fois en atelier, il devra concilier valeur documentaire et solutions artistiques. Il relève ainsi le défi de réaliser un ouvrage monumental à la gloire de l’événement et de l’inscrire, comme une œuvre à part, dans l’histoire de la peinture. Un double couronnement Paré de la gloire militaire depuis les campagnes d’Italie et d’Egypte, Napoléon avait le pouvoir absolu depuis le coup d’état du 18 Brumaire. Alliance de l’Histoire et de l’Art Pour l’ordonnancement général, David s’est inspiré du Couronnement de Marie de Médicis de Rubens (au Louvre). On marche dans ce tableau Bibliographie Related:  Peintures

Le sacre de Napoléon Contexte historique En août 1802, un plébiscite avait établi le Consulat à vie, étape importante vers l’identification de la république à Bonaparte. Au début de 1803, on avait vainement tenté d’obtenir de Louis XVIII une renonciation à ses droits sur la couronne de France. Devant son refus, on évoqua le mythe de l’empire carolingien, moins choquant que la monarchie pour les partisans de la république, d’autant que la notion d’empire s’entendait aussi de manière plus abstraite : Bonaparte ou la France révolutionnaire étendaient leur empire sur l’ensemble des territoires conquis. En avril 1804, le Conseil d’Etat suggéra officiellement la création de l’Empire, et le Sénat adopta le 18 mai 1804 la nouvelle constitution confiant le « gouvernement de la république » à Napoléon Bonaparte, empereur héréditaire. Ce sénatus-consulte fut validé par plébiscite. Analyse de l'image Toutefois, si solennité il y a, le tableau ne reflète aucun sentiment religieux. Interprétation

Napoléon - Le sacre de Napoléon Jacques-Louis David (1748-1825) Le sacre de l'empereur Napoléon Ier et le couronnement de l'impératrice Joséphine le 2 décembre 1804 Vue d'ensemble Huile sur toile 621 x 979 cm Paris, musée du Louvre, département des Peintures, Inv. 3699 (C) RMN Une véritable galerie de portraits Dans l'assistance, les personnages, près de cent cinquante, adoptent des attitudes conventionnelles et solennelles, respectant l'ordonnance des préparatifs voulus par Napoléon. Quatre-vingt d'entre eux ont pu être identifiés. L'Impératrice est accompagnée de sa dame d'atours, Mme de Lavalette, née Beauharnais. Jacques-Louis David (1748-1825) Le sacre de l'empereur Napoléon Ier et le couronnement de l'impératrice Joséphine le 2 décembre 1804 Détail : les princesses Huile sur toile 621 x 979 cm pour l'ensemble Paris, musée du Louvre, département des Peintures, Inv. 3699 (C) RMN L'Empereur se sacre lui-même L'architecture est mise en valeur par les puissantes colonnes encadrant la scène du sacre. Napoléon et David

L'art de Goya en guerre Qu’on se rassure : cette exposition se penche bien moins sur la Guerre d’Indépendance que sur le génial artiste espagnol. La réalité historique sert davantage de prétexte à un hommage rendu à Francisco de Goya, l’un des artistes de référence du musée du Prado, qui organise là l’exposition la plus ambitieuse sur le peintre aragonais depuis 1996. Goya en temps de guerre, ce sont quelque 200 œuvres (peintures, dessins, gravures) réalisées au cours des soubresauts historiques dont l’artiste est témoin pendant un quart de siècle, entre 1794 et 1820 : Révolution française, Terreur, invasion napoléonienne de l’Espagne, révolte populaire à Madrid contre José Bonaparte et restauration par le roi Fernando VII. Madrid - 2 Mai 1808 : Charge des Mameluks (1814)Francisco de Goya y Luciente © Musée national du Prado Comme le dit la commissaire Manuela Mena : « Durant toutes ces années, Goya acquiert une profonde indépendance artistique, qu’il exprime de façon de plus en plus personelle et intimiste ».

Jacques-Louis David (1748-1825) - Le sacre de Napoléon (1805 à 1807) Jacques-Louis David (1748-1825) - Le sacre de Napoléon (1805 à 1807) thématique Arts, États et pouvoir problématique Comment un peintre se met-il au service du pouvoir histoire-image.org dare-d'Art.blogspot education.francetv histocollege.fr contexte historique Fin 1799, le général Bonaparte a remporté de nombreuses victoires militaires et devient extrêmement populaire. contexte artistique C'est le néo-classicisme : style caractérisé par le réalisme de détail et le sens du grandiose Une toile de propagande: Cette toile de Jacques Louis David, malgré son caractère documentaire n'est pas seulement "témoin" de l'Histoire. Il donne au couple une place centrale dans la toile: L'empereur y est le point de rencontre entre le monde religieux situé derrière lui et symbolisé par le pape Pie VII, et le monde laïc, républicain situé face à lui. documents trouvés sur internet (essentiellement sur des sites de professeurs d'HG)

Napoleon auf der Spur | Quellenblog zur napoleonischen Ära in den deutschen Landen El Tres de mayo de Goya - love-arts-plastiques.overblog.com Ce tableau est une RUPTURE avec le néo-classicisme. Les héros ne sont ni tirés de la mythologie, ni célèbres : ils sont anonymes et désarmés. Goya annonce, par la manière de peindre et son thème, le romantisme ( qui donne une grande importance aux sentiments et à leur représentation). Goya Il veut susciter des émotions chez le spectateur, pour cela, il utilise les contrastes (clair/obscur, violence/calme). Un peintre engagé : Goya se place du côté des martyrs, il veut faire ressentir l'injustice de la répression. par son tableau, il montre le massacre et l'oppression exercée par la France. De Goya, est un peintre acquis aux idées des Lumières (liberté, égalité). "Dos de Mayo" et "Tres de Mayo" sont devenus pour les Espagnols des symboles de l'indépendance et de l'identité nationale.

hda-sacre-de-napoleon.pdf 1815 Napoleon Prisonnier Tres de mayo Tres de mayo (nom complet en espagnol : El tres de mayo de 1808 en Madrid, soit « Le trois mai 1808 à Madrid ») est un tableau renommé du peintre espagnol Francisco de Goya. Peinte en 1814 et conservée au musée du Prado à Madrid, cette toile est également connue sous le nom Les Fusillades du 3 mai ou en espagnol sous le nom de Los fusilamientos de la montaña del Príncipe Pío[2]. Ce tableau est la suite directe des événements décrits par Dos de mayo. Le sujet de la toile, sa présentation ainsi que l'émotion qu'elle dégage font de cette toile l'une des représentations les plus connues de la dénonciation des horreurs liées à la guerre. « Le peuple de Madrid, abusé, s'est laissé entraîner à la révolte et au meurtre » note le 2 mai 1808 Joachim Murat, chef des armées de Napoléon en Espagne. Contexte[modifier | modifier le code] Sous le prétexte de renforcer les armées espagnoles, 23 000 soldats français entrent en Espagne sans opposition en novembre 1807[7]. Notes[modifier | modifier le code]

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