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Le Radeau de la Méduse

Le Radeau de la Méduse
Œuvre majeure dans la peinture française du XIXe siècle, Le Radeau de la Méduse fait figure de manifeste du Romantisme. Il représente un fait divers qui intéressa beaucoup Géricault pour ses aspects humains et politiques, le naufrage d’une frégate en 1816 près des côtes du Sénégal, avec à son bord plus de 150 soldats. Le peintre se documenta précisément puis réalisa de nombreuses esquisses avant de camper sa composition définitive qui illustre l’espoir d’un sauvetage. Un fait d'actualité Géricault s’inspira du récit de deux rescapés de La Méduse, frégate de la marine royale partie en 1816 pour coloniser le Sénégal. La dissection du sujet Géricault a beaucoup préparé la composition de ce tableau qu’il destinait au Salon de 1819. Un parfum de scandale Le Radeau de Géricault est la vedette du Salon de 1819 : « Il frappe et attire tous les regards », (Le Journal de Paris) et divise les critiques. Bibliographie

Le 28 Juillet : La Liberté guidant le peuple L'insurrection populaire du 27, 28 et 29 juillet 1830 à Paris, ou Les Trois Glorieuses, suscitée par les républicains libéraux contre la violation de la Constitution par le gouvernement de la seconde Restauration, renverse Charles X, dernier roi bourbon de France et met à sa place Louis Philippe, duc d'Orléans.Témoin de l'évènement, Delacroix, y trouve un sujet moderne qu'il traduit méthodiquement en peinture mais avec la même ferveur romantique que pour la Guerre d'Indépendance grecque. Un acte patriotique Tout, que ce soit dans la nature, dans une croisée d'ogive gothique, dans un félin, dans un voyage, dans une passion humaine, ou dans un événement qui change le cours de l'histoire et inverse les rapports de force artistiques, exalte l'imagination de Delacroix et le plonge dans une émotion profonde qui s'exprime aussitôt dans la peinture d'une manière personnelle et chaque fois renouvelée. Une Révolution parisienne Un sujet moderne Bibliographie

Le_Radeau_de_la_Meduse_02.pdf Un manifeste du Romantisme Contexte historique En juin 1816, la Méduse amirale, frégate de quarante-quatre canons, quitte l'île d'Aix sous les ordres du comte de Chaumareix, un émigré qui ne navigue plus depuis des années. A son bord, le gouverneur Schmaltz, envoyé par Louis XVIII pour reprendre le Sénégal, restitué à la France par l'Angleterre après le traité de Vienne de 1815. Mal dirigée, elle s’échoue le 2 juillet sur le banc d'Arguin au nord du cap Blanc dans l'océan Atlantique. Le comte de Chaumareix comparaît devant le Conseil de guerre à Paris. Analyse de l'image Le tableau a été traité longuement et passionnément dans un grand atelier de Neuilly. Géricault peint avec verve, par touches serrées et avec peu de moyens l'épisode final, la victoire de la vie sur la mort. A l'ombre de la voile déchirée, près du mât, Corréard montre à Savigny un point infime à l'horizon : le brick salvateur. La scène mouvementée reste académique : nus classiques, plastique et reliefs vigoureux, contours précis. Interprétation

Le Scribe accroupi Qui ne connaît pas au moins une image du scribe accroupi ? Installé au Ier étage du département des Antiquités égyptiennes, il reste pourtant le plus célèbre des inconnus. On ne sait rien sur le personnage qu'il représente : ni son nom, ni ses titres, ni l'époque précise à laquelle il vivait. Une posture spécifique Le du musée du Louvre connu sous la dénomination de "scribe accroupi" est en fait assis en tailleur. Un personnage inconnu Le socle semi-circulaire sur lequel il est assis devait, à l'origine, s'encastrer dans un socle plus grand qui comportait son nom et ses titres. Un scribe au travail Le scribe est représenté en activité, ce qui n'est pas courant dans la statuaire égyptienne. Bibliographie - BOUQUILLON Anne, "La couleur et les pigments", in Techne 4, 1996, p. 55, fig. 6. - L'Art égyptien au temps des pyramides, Catalogue de l'exposition, Editions de la Réunion des musées nationaux, Paris, 1999, pp. 383-384.

Géricault, reporter du naufrage de la "Méduse" - Le Monde LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Dagen ((Clermont-Ferrand, envoyé spécial)) Le 2 juillet 1816, la frégate La Méduse s'échoue sur un banc de sable au large des côtes sénégalaises à la suite d'une erreur de navigation. Elle a près de 400 personnes à son bord – l'équipage, des fonctionnaires et deux compagnies de soldats. La Méduse fait partie d'une flottille envoyée de France au Sénégal pour y affirmer l'autorité du roi Louis XVIII. Après avoir essayé de remettre à flot le navire, il est décidé de l'abandonner et de construire un radeau, les canots étant trop peu nombreux pour la foule des passagers. Sur le naufrage et sur ce qui s'est passé sur le radeau, deux rescapés, l'ingénieur-géographe Corréard et le chirurgien Savigny, publient, dès novembre 1817, un récit, réédité en 1818. On peut imaginer l'effet de ce livre, les implications politiques, l'émoi de l'opinion publique. De même que l'on connaît le détail des événements, on connaît celui de la genèse de la peinture.

[Histoire de l'art] L’oeuvre d’art de la semaine NOUVEAU 36 nouvelles fiches soit 624 en tout. ASTUCEPour trouver une fiche, utilisez la recherche par mot de votre navigateur : Ctrl + F (inscrivez ensuite le nom de l’artiste ou de l’oeuvre recherchée, et le mot sera surligné dans l’article) Je ne m’étais jamais vraiment penché sur l’histoire de l’art précédemment, je me contentais de l’insérer dans ce que l’on aborde en histoire (ce qui est déjà pas mal, je pense). Cette année, j’ai décidé d’en faire un peu plus et de ritualiser cela. Tout d’abord, je vais dire un immense merci à tous les cyber-collègues qui ont lancé les fiches artistes (je pense à Charivari qui a lancé le truc avec sa trame – Mélimélune qui m’a donné envie de m’y mettre aussi avec de trop jolies fiches – Gandalf qui a passé un temps fou à lister tous les artistes qui possèdent désormais leur propre fiche, mais il y en a plein d’autres et je ne peux pas citer tout le monde ici…) – – – – – – – – – Intro terminée – – – – – – – – – 2 Ecrit, individuel (en quelques mots)

Portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo Le portrait fut probablement commencé à Florence vers 1503. Il s'agirait du portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, marchand d'étoffes florentin, dont le nom féminisé lui valut le « surnom » de Gioconda, francisé en « Joconde ». La Joconde ne fut sans doute pas livrée à son commanditaire car il semble que Léonard ait continué à y travailler longtemps jusqu’à l’emporter avec lui en France. À sa mort, elle serait entrée dans la collection de François Ier. Lisa Gherardini, épouse del Giocondo L'histoire de La Joconde demeure obscure : ni l'identité du modèle, ni la commande du portrait, ni le temps pendant lequel Léonard y travailla, voire le conserva, ni encore les circonstances de son entrée dans la collection royale française ne sont des faits clairement établis. Une formule nouvelle Un sourire emblématique Bibliographie - ARASSE Daniel, Léonard de Vinci, Éditions Hazan, Paris,1997. - BEGUIN Sylvie (sous la dir. de), Musée du Louvre.

le Radeau de la Méduse - Larousse Peinture de Théodore Géricault (1819). 4,91 x 7,16 m. Louvre, Paris. Un drame terrible Le 2 juillet 1816, « la Méduse », l'une des meilleures frégates de la flotte française, échoua sur le banc d'Arguin, à 160 km au large de la côte du Sénégal. Un radeau de 20 m de long sur 7 m de large fut hâtivement construit comme complément indispensable aux canots et aux barques de sauvetage, destinés à l'évacuation des 400 personnes présentes à bord. Tout espoir de renflouer le navire ayant été abandonné, soldats et simples membres de l'équipage reçurent l'ordre de monter sur le radeau, qui fut pris en remorque. Que se passa-t-il alors ? Du sujet à l'œuvre Tel est le drame qu'immortalise la peinture de Géricault. Géricault rencontra Corréard et Savigny (les deux seuls gradés, avec l'aspirant Coudin, embarqués sur le radeau) et c'est à partir de leur témoignage qu'il travaillera, quittant son atelier de la rue des Martyrs, trop petit pour la réalisation d'une toile atteignant un pareil format.

Buste de femme : Ariane Longtemps demeuré dans l'oubli, ce buste féminin trouvé à Faléries, à une cinquantaine de kilomètres de Rome, a été reconnu récemment comme un chef-d'oeuvre de la sculpture étrusque en terre cuite. Créé au début du IIIe siècle av. J. Réhabilitation d'un chef-d'œuvre de la sculpture étrusque Après avoir été longtemps ignoré, ce buste de femme en terre cuite a été identifié récemment avec une statue étrusque fragmentaire découverte en 1829 sur le site de l'antique Faléries, au nord de Rome. Une statue hellénistique dans la mouvance du classicisme grec La statue est une création originale exécutée à Faléries dans les premières décennies du IIIe siècle av. Les noces d'Ariane et de Dionysos ? Cette statue de femme, de taille naturelle, voilée et coiffée d'une couronne de pampres et de feuilles de vigne, attribut bachique, représente vraisemblablement . Bibliographie Gaultier F., "L'Ariane de Faléries : un chef-d'oeuvre retrouvé", in Damarato.

Radeau de la Méduse : l'horreur devient allégorie romantique - france culture "S'il faut être fou, de toute évidence, pour déambuler en plein jour en pressant contre son cœur une tête coupée (...), ce n'est rien en comparaison de l'univers de folie dans lequel s'est plongé Théodore Géricault." C'est ainsi que commence le livre qu'a consacré l'essayiste et historien britannique Jonathan Miles au Radeau de la méduse. L'écrivain se plaît à imaginer le jeune Géricault, 27 ans en 1819, au moment de la réalisation de son plus grand tableau : pour s'imprégner au mieux de l'atmosphère qui devait régner sur l'embarcation, le peintre rapporte et expose des bouts de cadavre dans son atelier. Deux ans avant cette scène, Géricault était en Italie, où il s'était enfui après s'être empêtré dans une sulfureuse affaire avec son oncle et sa tante : il s'était épris de cette dernière, âgée de six ans de plus que lui, et leur liaison avait engendré un scandale familial. C'est finalement en France qu'il va trouver sa grande inspiration. Une histoire fascinante de morbidité 13 min

Aphrodite, dite "Vénus de Milo" Depuis sa découverte sur l’île de Mélos en 1820, cette effigie divine fascine par sa grâce et par le mystère qui entoure son interprétation. Faut-il y reconnaître Aphrodite, souvent figurée à demi nue, ou Amphitrite, déesse de la mer vénérée à Milo ? L’œuvre reflète les recherches des sculpteurs à la fin de l’époque hellénistique : pétrie de références classiques, elle innove par sa composition hélicoïdale, par l’insertion de la figure dans l’espace et le glissement du drapé sur les hanches. Découverte d'un chef-d'œuvre mutilé La Vénus de Milo est découverte en 1820 à Mélos (Milo en grec moderne), une île du sud-ouest des Cyclades. Le marquis de Rivière en fait hommage à Louis XVIII, qui l’offre au Louvre l’année suivante. Le mystère d'une déesse sans nom ni attribut La déesse est nimbée de mystère, son attitude toujours aussi énigmatique. Une création hellénistique : héritage classique et innovations Bibliographie - RIDGWAY B. - HAVELOCK C.

Le Sacre ou le Couronnement Dans ce tableau commandé par Napoléon 1er, David met en scène le caractère fastueux du Sacre et son message politique et symbolique. Témoin oculaire de la cérémonie, il en rendra avec réalisme la foule chamarrée mais il devra aussi répondre aux intentions de l’Empereur. Une fois en atelier, il devra concilier valeur documentaire et solutions artistiques. Un double couronnement Paré de la gloire militaire depuis les campagnes d’Italie et d’Egypte, Napoléon avait le pouvoir absolu depuis le coup d’état du 18 Brumaire. Alliance de l’Histoire et de l’Art Pour l’ordonnancement général, David s’est inspiré du Couronnement de Marie de Médicis de Rubens (au Louvre). On marche dans ce tableau Ce tableau-portrait collectif qui réunit la famille de l’Empereur, sa cour et le clergé habillés en costume d’apparat, dégage une impression de réalité totale. Bibliographie

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