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L'erreur

L'erreur
Jean-Pierre Astolfi, didacticien et professeur de sciences de l’éducation à l’Université de Rouen, s’interroge longuement sur le statut de l’erreur dans les apprentissages. Premier constat: l’erreur scolaire est plutôt source d’angoisse alors qu’en dehors de l’école (dans le domaine sportif par exemple) elle est davantage source de défi pour les jeunes. Le didacticien identifie ensuite les principaux types d’erreurs scolaires pour lesquelles il propose médiations et remédiations. Une manière de transformer l’erreur en tremplin afin de débloquer les démarches d’apprentissage. Quel est le statut de l’erreur à l’école? Pour Jean-Pierre Astolfi, l“aversion spontanée pour l’erreur, et le rejet didactique qui en résulte souvent, correspond d’abord à une certaine représentation de l’acte d’apprendre, représentation largement partagée par les enseignants, les parents et le sens commun.” Related:  Évaluer

Quand les études de genre révolutionnent l'évaluation Et si les notes étaient en elles-mêmes un outil pour changer l'Ecole ? En plein débat sur "l'école bienveillante", plusieurs recherches venues des études de genre sont en train de modifier en profondeur notre conception de l'évaluation. Au final, le laboratoire LIEEP Sciences Po sur les politiques éducatives proposent d'utiliser les notes comme un levier pour améliorer les résultats et non comme un indicateur. Il s'interroge aussi sur le rapport que l'Ecole doit entretenir avec les cultures adolescentes. Le 16 décembre, Agnès Van Zanten et Denis Fougère, du laboratoire LIEPP de Sciences-Po travaillant sur les politiques éducatives, ont réuni 4 chercheurs pour étudier les rapports des filles et des garçons à l'Ecole. Les filles surnotées en maths Camile Terrier, doctorante à la PSE, a travaillé sur les résultats de 4500 élèves de 6ème de l'académie de Créteil dont certains travaux étaient corrigés de façon anonymes, d'autres de façon non anonymes. Ce que nous dit C Terrier est double.

Apprendre, tous. L’effort que nous investissons dans Internet rend accessible plus de connaissances, d’outils et de ressources pour apprendre qu’on aurait pu en rêver il n’y a pas 30 ans. Cette abondance nous amène à réviser nos façons d’enseigner et à s’attarder un peu plus attentivement à celles que nous utilisons pour apprendre. Apprendre à la même vitesse, les mêmes choses pour les mêmes usages et pour les mêmes raisons est un mythe sur le point d’être enterré. L’apprentissage est lié à un contexte et c’est par ce contexte que l’individu détermine le sens de l’apprentissage pour lui. Apprendre est inné; jouer, discuter, s’intéresser, chercher une définition, tracer des tableaux, monter des modèles, écrire, photographier, dessiner, filmer... l’étendue des possibilités n’est limitée par rien d’autre que notre acceptation de limites. Et c’est justement à des moyens de franchir ces limites que nous vous invitons dans cette édition. Illustration : Lasse Kristensen - Shutterstock 22 avril 2013 23 avril 2013

Évaluer différemment les élèves : l’exemple danois Pas de notes avant 15 ans, pas de palmarès des établissements, des examens qui privilégient les projets ou les travaux inédits, l’utilisation généralisé des TIC dans l’évaluation : le Danemark présente une série de caractéristiques susceptible de faire réfléchir sur les relations entre l’apprentissage et les évaluations scolaires. Ce n’est certainement pas un modèle à recopier (les écoles était d’ailleurs ces derniers jours bloquées par un conflit entre les enseignants et les municipalités) mais il a le mérite d’aider à faire bouger les lignes et de considérer différemment des traits de notre système considérés comme naturels voire inhérents à toute situation scolaire. En France, toute réforme des modalités du Bac semble porter atteinte à la civilisation (universelle, cela va de soi), dévaluer les diplômes ou menacer l’équilibre des savoirs. Une école qui n’était pas obsédée par l’évaluation Les résultats restent confidentiels.

Sept pistes pour réformer l’évaluation des élèves Dans le rapport remis à la ministre de l’éducation nationale se lit le souci de dépasser les clivages idéologiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Aurélie Collas Supprimer les notes jusqu’à la classe de 6e inclus, dépoussiérer le brevet des collèges, enrichir la formation des professeurs et la communication avec les parents… La conférence nationale sur l’évaluation des élèves, lancée en juin 2014, a débouché sur sept recommandations. Sept pistes pour faire en sorte que l’évaluation soit plus efficace, plus motivante et moins cassante pour les élèves. Le ton général est prudent. Lire aussi Evaluation des élèves : la ministre à l’heure du choix Par comparaison avec les propositions du Conseil supérieur des programmes (CSP), remises en novembre 2014, aucune des recommandations du jury de la conférence n’apparaît comme véritablement révolutionnaire. Abandon partiel des notes A la question serpent de mer « notes ou pas notes ? Un brevet repensé Formation et accompagnement des professeurs

METACOGNITION a. Flavell (1976, 1977) : Considéré comme le pionnier dans le domaine de la métacognition, Flavell en propose la définition suivante : la métacognition se rapporte à la connaissance qu´on a de ses propres processus cognitifs, de leurs produits et de tout ce qui touche, par exemple, les propriétés pertinentes pour l´apprentissage d´informations et de données... b. La métacognition est un domaine qui regroupe : les connaissances introspectives et conscientes qu´un individu particulier a de ses propres états et processus cognitifs ; les capacités que cet individu a de déliberement controler et planifier ses propres processus cognitifs en vue de la realisation d´un but ou d´un objectif déterminé. c. A travers ces définitions, deux aspects différents de la métacognition peuvent etre mis en évidence : - la connaissance de ses propres processus et du produit de ses processus, dont celle des proprétes pertinentes pour l´apprentissage d´informations ou de données ;

Notes et compétences, quelle équation ? C'est une question qui agite la salle des profs, à l'heure de la mise en oeuvre du socle commun. J'émets l'hypothèse de l'incompatibilité. La note sur 20 permet, à travers l'exemple de la dictée, de sanctionner les fautes. On peut rétorquer que dans les multiples évaluations notées, les points sont comptés en positif : on pointe les réussites des élèves par un point, qu'on pourra d'ailleurs décliner jusqu'au quart de point selon le degré d'approximation de la formulation de l'élève. Retirer un demi ou un quart de point sur une question permet de signifier à l'élève que sa réponse n'est pas parfaite, mais qu'elle comprend tout de même un élément de réponse positif. Mais au final il restera encore une soustraction, celle qui sépare le 12 du 20, ces 8 points non acquis. Si l'on se penche sur les moyennes (obtenues par de savants calculs coefficientés), ce "réel" est biaisé. La moyenne d'un élève n'a de valeur que mise en rapport aux autres élèves de la classe.

La question, outil de l’enseignant Ou l’art de poser des questions pour former et évaluer… « Je t’en pose, moi, des questions ? » Combien de fois cela vous est-il arrivé de recevoir « à la figure » cette réplique toute faite, signe d’une indiscrétion ou curiosité potentielle envers votre interlocuteur ? La question peut donc agacer. Elle peut aussi montrer un signe d’intérêt. Faisons un petit tour d’horizon de la question pédagogique ! La question peut en effet être considérée comme l’outil de base de l’interaction pédagogique. D’une séance sur l’autre, il est aisé de mettre en ligne un quiz de 5 questions sur les points clés à connaitre lorsque l’on demande de « réviser tel chapitre ! Les résultats obtenus permettent de constituer 3 groupes lors du cours suivant : o Les non répondants (quiz non réalisé volontairement ou involontairement) o Les répondants avec erreurs (apprentissage partiel) o Les répondants avec maitrise (niveau atteint) Les étudiants qui ont réussi vont assister ceux qui ont fait des erreurs.

Les fonctions cognitives de l'enfant et leurs dysfonctionnements - Mon Cerveau à l'école L’INSERM a organisé et mis en ligne en 2013 un séminaire de formation qui explique, pour les parents et les enseignants, le cerveau de l’enfant, ses principales fonctions cognitives, et la manière dont elles peuvent dysfonctionner chez certains enfants “dys”. Destiné aux associations de parents concernées par les troubles de la cognition chez l’enfant, ce séminaire de formation est organisé à l’initiative de la Mission Inserm Associations. Il a été conçu et animé par Michèle Mazeau, médecin en rééducation, spécialisée en neuropsychologie infantile et Pierre Laporte, psychologue clinicien spécialisé en neuropsychologie, docteur en psychologie. seminaires-de-formation-ketty-schwartz Le Cerveau, organe d’apprentissage, avec Michèle Mazeau & Pierre Laporte Accéder à la vidéo Le langage oral, avec Michèle Mazeau Accéder à la vidéo Les fonctions du langageLangage et parole lLa “boite à outils” dont disposent les bébésLe mamalais, le babillage….Les troubles du développement du langage

La suppression partielle des notes réduirait les inégalités entre élèves La suppression partielle des notes peut-elle permettre à l’ascenseur social de redémarrer ? Dans une France si attachée à la note sur 20, une telle conclusion apporterait une pierre dans le vif débat qui oppose défenseurs et détracteurs du système classique d’évaluation des élèves. Or, c’est précisément ce que montre une étude du CNRS qui vient d’être divulguée. Noyés dans l’actualité liée à la mobilisation des jeunes contre le projet de loi travail, ses résultats sont passés relativement inaperçus. L’expérimentation a été conduite en 2014-2015 dans 70 collèges et lycées de l’académie d’Orléans-Tours, dans des classes allant de la 6e à la 2de. Les consignes données aux établissements étaient claires : pas de notes en classe. Tous les élèves ont progressé Rien de révolutionnaire. L’étude du CNRS tend à avaliser cette tendance. « Ce n’est pas rien ! En revanche, aucun de ces effets n’a été observé en français et en histoire-géographie. « Moins d’appréhension » Aurélie Collas

Peut-on changer l'évaluation ? Les pratiques d'évaluation sont-elles contestables ? Sans aucun doute. D'ailleurs elles sont de plus en plus souvent mises en doute par les enseignants eux-mêmes. Une véritable révolution silencieuse a eu lieu déjà au primaire et des pratiques nouvelles apparaissent au collège. En proposant une "conférence de consensus" sur l'évaluation des élèves, Benoît Hamon savait-il qu'elle a déjà eu lieu ? Une activité identitaire Parce que la correction de copies est l'activité qui identifie le mieux le métier d'enseignant. Quelles sont les pratiques d'évaluation des enseignants ? Mais quelles méthodes d'évaluation sont utilisées aujourd'hui par les enseignants ? Des tentatives antérieures Une réforme aboutie de l'évaluation a eu lieu au début des années 1970. Le projet ministériel A vrai dire tout est déjà dans la circulaire de rentrée. Et puis arrive le projet Hamon qui sera repris par N. Ce beau scénario imaginé rue de Grenelle est il susceptible d'impulser un changement ? François Jarraud

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