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Et si on fermait la Bourse..., par Frédéric Lordon (Le Monde dip

Et si on fermait la Bourse..., par Frédéric Lordon (Le Monde dip
Pour un peu, le grand spectacle de ces deux dernières années nous l’aurait presque fait oublier : là où la finance « de marché »* (les astérisques renvoient au glossaire), appellation un peu idiote mais il en faut bien une pour faire la différence, semble s’activer dans un univers clos, loin de tout et notamment du reste de l’économie, la finance actionnariale*, celle des propriétaires des moyens de production, campe à l’année sur le dos des entreprises — et, comme toujours, en dernière analyse, des salariés. Il a fallu la « mode du suicide » si délicatement diagnostiquée par M. Contre toutes les tentatives de dénégation dont on entend d’ici les accents scandalisés, il faut redire le lien de cause à effet qui mène du pouvoir actionnarial, dont plus rien dans les structures présentes du capitalisme ne retient les extravagantes demandes, à toutes les formes, parfois les plus extrêmes, de la déréliction salariale. Or c’est peu dire que les promesses positives de la Bourse sont douteuses.

Il faut fermer la Bourse Emmanuel Lévy : Dans un long papier paru dans le Monde Diplomatique vous préconisez la fermeture de la Bourse. Est-ce vos options politiques de dangereux gauchiste désireux de couper des têtes, ou vos motivations s’inspirent-elles d’une argumentation compatible avec un monde capitaliste ? Les idéologues libéraux, qui ont l’amnésie intéressée, voudraient faire oublier cette période du fordisme dans laquelle la finance a été cadenassée, la Bourse inexistante… et la croissance étincelante. Mais la Bourse s’est imposée dans le paysage, tout comme la météo ? C’est là typiquement le genre d’énoncé qui offre un concentré pur de l’idéologie néolibérale : la naturalisation des faits sociaux. La Bourse de Paris n’est-elle pas déjà fermée ? C’est la seule chose vraiment regrettable puisque ça rend plus difficile sa destruction physique, dont les bonnes propriétés symboliques et carnavalesques ne devraient pas être méconnues. C’est bien peu de le dire. Pour le coup oui !

François-Xavier Verschave BPEM - Symposiums de Reims : "Les enjeux de l’eau pour la paix" le 5 avril - 7 mars 2008 - François-Xavier Verschave L’IRIMEP (Institut de Recherche International pour une Médiation Economique et Politique) organise à partir de décembre 2007 des Symposiums (...) BPEM - Les eaux glacées du calcul égoïste - dernières nouvelles - 10 août 2007 - François Lille, François-Xavier Verschave Pour le Figaro, Suez et Veolia comptent au rang des plus grands prédateurs financiers de la planète (Marc Laimé) BPEM - Journée internationale des Coopératives à Addis-Abeba - 23 juillet 2007 - François Lille, François-Xavier Verschave Le mouvement coopératif international semble intéresser aussi peu les mouvements politiques que les médias français. Raison de plus pour relayer (...)

Crise de la dette: La Chine est pr te aider l'Europe mais veut des contreparties La Chine est prête à investir davantage en Europe mais demande à être reconnue comme économie de marché, a déclaré ce mercredi au «Forum d'été de Davos» son Premier ministre Wen Jiabao, en appelant les pays occidentaux «à mettre de l'ordre» dans leurs finances. A l'ouverture du Forum dans la ville portuaire de Dalian (nord-est), le chef du gouvernement chinois a souligné que son pays était prêt à faire davantage pour un rééquilibrage de la croissance mondiale, mais a demandé des contreparties. «L'économie européenne peut rebondir» «La Chine pense que l'économie européenne peut rebondir» et «elle va continuer d'augmenter ses investissements en Europe» a affirmé Wen Jiabao alors que l'Europe est engluée dans une crise des dettes souveraines qui affole les marchés boursiers. «Selon le calendrier de l'Organisation mondiale du commerce, le statut d'économie de marché à part entière sera reconnu (à la Chine) en 2016. Il faut «accélérer la réforme» «Une croissance mondiale équilibrée»

La « régulation financière », entre contresens et mauvais vouloi La mise au jour des délicatesses de Goldman Sachs fournira-t-elle l’impulsion désespérément manquante à la mise au pas de la finance ? Il faudra au moins ça car, à simplement prolonger les tendances antérieures, et sauf grave rechute des banques qui forcerait à les secourir de nouveau et ferait déborder le vase, il est assez évident que, pareille à la guerre de Troie, la re-régulation financière n’aura pas lieu. Pour se faire une idée de ce mauvais vouloir régulateur, il suffit d’observer la « philosophie générale » qui se dégage de l’ensemble des propositions actuellement sur la table : non pas éviter la survenue de la prochaine crise mais contenir ses effets… De cette (prévisible) révision à la baisse, pour ne pas dire annulation complète, des ambitions initialement proclamées, résulte, techniquement parlant, une orientation exclusive de tous les projets en circulation vers les questions couplées de la solvabilité et des faillites bancaires. Les limaces de la re-régulation Cocos

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USA vs EUROPE : la soumission du "troisième cercle" (1/2) À l'orée du XXe siècle, les États-Unis se trouvent en bonne position pour accéder à la domination mondiale. Les deux premiers cercles sont sous leur coupe. Les limites de leur territoire légal (premier cercle) ne sauraient être remises en cause. Leur emprise sur l'Amérique latine (deuxième cercle) est d'autant plus solide que, hormis la frange défavorisée des populations concernées, personne au niveau international ne la conteste sérieusement. Cuba et Porto Rico appartiennent déjà aux États-Unis. À Cuba, la première intervention à propos de laquelle l'amendement Platt est invoqué se déroule, à la demande du président Tomas Estrada Palma (élu le 20 mai 1902 avec l'appui des Américains), en 1906, lorsque sa réélection, entachée d'irrégularités et de fraudes, provoque un soulèvement. Après cela, le sort de l'île est scellé. En règle générale, cependant, les États-Unis préfèrent à l'occupation militaire l'emprise économique. L'Europe égarée Août 1914. Le tournant de Versailles

Cinq bides pour 2010, épisode 5 : après Goldman Sachs, Standard Mercredi 28 avril 3 28 /04 /Avr 13:41 Bien sûr, on aurait tort de faire la fine bouche. Le spectacle de la brochette de crânes d’œufs de Goldman Sachs, assise en rang d’oignons devant la commission d’enquête du sénat américain hier après-midi, est de ces grands moments de télévision qui entrent sans peine au panthéon du zapping, quelque part entre le rot de Jean-Claude Vandamme sur le plateau de Nulle Part Ailleurs et le « Monsieur Foote, vous êtes un salaud » du très classieux Thierry Rolland en 1978. On eut même droit à un léger frisson dans l'échine quand le sénateur démocrate Carl Levin la joua Tony Montana. Sourcils en accent circonflexe, lunettes demi-lune au bout du tarin, le président de la commission d'enquête dégaine un email de Goldman Sachs, daté de 2007, qualifiant Timberwolf, un des produits financiers de la banque, de « shitty deal », « affaire de merde » en bon gaulois. Sacré Goldman Sachs. On connaissait les dix plaies d’Egypte. Mais le plus gros problème est ailleurs.

Chez les « intellos précaires », un travail qui prend tout le temps Ils sont scénaristes, chercheurs en sciences humaines, diffuseurs de spectacles, éditeurs, psychanalystes, traducteurs, assistants dans la mode, formateurs, journalistes pigistes, consultants pour les entreprises, plasticiens, graphistes, enseignants dans l’enseignement supérieur, musiciens, etc. Certains – très diplômés, disposant de qualifications précieuses et de compétences très recherchées – réussissent à en vivre ; beaucoup doivent jongler avec plusieurs métiers et exercer des activités alimentaires pour espérer s’en sortir. Tous se retrouvent aux marges de la norme de l’emploi salarié, constituée au cours du XXe siècle ; quelques-uns ont des contrats de travail en tant que tels (CDD) ; beaucoup peuvent être indépendants, autoentrepreneurs, vacataires, bénévoles, travailleurs au noir, sous statut de portage salarial, etc. Bon nombre d’entre eux doivent recourir aux indemnités de chômage ou aux minima sociaux. Qui sont donc les «intellos précaires» ? repères

168 – Sapir: s’il faut sortir de l’euro Toute surévaluation de 10% par rapport à un cours de référence (estimé à 1,05 USD pour 1 Euro) nous coûte donc 1% de croissance au minimum, et sans compter l’effet induit de la dépression salarial. Une dévaluation forte (ramenant le Franc à 1,05 USD par rapport au cours actuel d’environ 1,40 USD pour 1 Euro) aurait des effets importants sur notre compétitivité tant par rapport à nos partenaires de l’ex-zone Euro que par rapport au « reste du monde ». Une telle dévaluation aurait immédiatement l’intérêt de limiter l’ampleur des mesures protectionnistes qu’il nous faudrait prendre, et de les limiter à un petit nombre de pays (un tarif de 15% à 30% sur les produits chinois et asiatiques ?). Les conséquences de la surévaluation de l’Euro ont été dramatiques, en particulier sur les PME et les PMI, pour deux raisons. Ainsi, la hausse de l’Euro n’a pas seulement affecté les grands équilibres, mais elle a aussi eu un impact profond sur la structure de l’appareil productif de la France. 1. 2.

Si le G20 voulait... Il ne faut pas s’étonner que « ça » résiste. C’est une forme de vie que la finance se prépare à défendre et, il faut en être tout à fait certain, de celles dont elle a tiré tant de joies qu’elle ira jusqu’au bout pour la faire perdurer. Décidément une enclave dans la société, et comme un empire dans un empire, la finance a vécu, en marge de la condition ordinaire, la vie étincelante, au double sens de la vie glamour et de la vie à millions. Que la fortune monétaire ait été à la fois la caractéristique la plus centrale et l’attrait le plus irrésistible de la vie « dans la finance » est trop connu pour qu’il soit besoin d’y insister. Médiocriser la finance L’anomalie de profitabilité a pour duale la complexité financière qui a elle-même la propriété de rendre techniquement et imaginairement possible les accumulations de risques corrélatives des hautes rentabilités. De la supervision réactive à la restriction préemptive Mais la « forme de vie » résiste. Déleviérisation

Disaster by Design? What’s Wrong with the “Thrive” Movement by John Robbins A popular new film claims that a secret elite create our most troubling problems to advance a “global domination agenda.” Why Amy Goodman, Vandana Shiva, and other progressives are calling it “dangerously misguided.” posted Aug 21, 2012 Letter to the Editor: Foster & Kimberly Gamble RespondThe authors of the film wrote YES! Thrive is the name of a controversial film that asks, and attempts to answer, some of the deepest questions about the nature of the human condition and what is thwarting our chances to prosper. In my case, the decision was especially difficult because there are aspects of Thrive I find inspiring, and its makers, Foster and Kimberly Gamble, are old friends. “We are a group of people who were interviewed for and appear in the movie Thrive, and who hereby publicly disassociate ourselves from the film.” “Thrive is a very different film from what we were led to expect when we agreed to be interviewed. “We stand by what each of us said when we were interviewed. Interested?

Enfin une mesure contre la démesure de la finance, le SLAM !, pa La société est menacée quand l’une de ses puissances, devenue hégémonique, écrase toutes les autres et les asservit, impose ses réquisits comme les seules priorités effectives et peut tout subordonner à son expansion indéfinie. Certaines sociétés ont connu la domination d’une Eglise ; d’autres ont été sous la coupe d’un parti unique ; d’autres encore craignent leur armée, plus puissante qu’aucune autre institution. La société capitaliste actuelle, toute démocratique qu’elle s’imagine, expérimente elle aussi le joug d’un groupe surpuissant, affranchi de toute force de rappel, par conséquent prêt à pousser son avantage jusqu’où bon lui semblera. Ce groupe, ignorant des limites et en proie à la démesure, c’est la finance actionnariale. Le pouvoir et la démesure ne tombent pas du ciel, ils sont inscrits dans des structures. Des patrons sur des charbons ardents Taille de l’article complet : 4 156 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal.

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